Le tour du monde d'une famille de cinq personnes sur cinq continents pendant un an.
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jeudi 10 mars 2016
jeudi 3 mars 2016
Polynésie, Huahine
Lundi 22 Février
Le réveil sonne à 3h00 et à 4h00 nous sautons dans le taxi. Ce matin le ciel est dégagé et tant mieux comme ça la traversée en bateau jusqu'à Tahiti ne sera pas trop éprouvante. En arrivant à l'aéroport de Papeete, nous apercevons l'avion du Président qui est arrivé la veille. Nous avons à peine le temps de décoller et de boire notre jus de fruit de bienvenue, que l'avion se pose déjà sur Huahine. Le vol n'aura duré que 40 minutes. Le soleil est là, bien présent. La maman de notre hôte vient nous chercher à l'aéroport et nous dépose gentiment au super U du coin, histoire de faire des provisions pour la semaine, car ici nous sommes logés sur un "Motu", un petit îlot et nous ne pourrons donc pas aller tout les jours en ville. On part ensuite rejoindre la petite embarcation de Toriki, notre propriétaire, afin qu'il nous fasse traverser le lagon pour atteindre notre petit coin paradis. Oui, parce que là, si c'est pas le paradis, il faudra nous dire ce que c'est ! Notre logement est juste merveilleux et le ponton qui est devant la maison occupera largement les filles en sauts cette semaine ! Quant à nous, on se contentera des kayaks, des masques et des tubas ! Toriki cultive les agrumes, la vanille et les fleurs de Tiaré et Samantha, sa femme, travaille dans un hôtel de l’île. Ils ont un bébé de six mois, un « enfant de l’eau ». Ils louent également trois lodges, dont le notre. Nous faisons également la connaissance de Paul, un natif de l'île, qui habite à quelques pas de nous, et qui est sourd et muet. Il ne sait pas parler la langue des signes non plus, mais Toriki qui le connait depuis très longtemps, le comprend. Après avoir pris nos marques et préparé le repas, (un chili con carne, pour faire plaisir à Angélina, ce qui ne manquera pas de nous donner des sueurs, vu les 40 degrés ambiants), nous partons explorer les fonds marins, pendant que Josette part à la découverte de notre île et de ses cultures. Au bout d'une demi-heure, Fred aperçoit un poulpe, et avec une flèche de fusil harpon prêtée par Toriki, il part, tel un Robinson Crusoé le pêcher. Le score s'affiche rapidement : Fred 1 / le poulpe 0. Après cet exploit, on ne peut plus l'arrêter, son instinct de survie prend le dessus, et il part avec une machette à la conquête des noix de coco. Ouahhh, quel homme !!! Notre survie étant assurée, après manger nous partons tous faire la sieste, qui sera sans aucun doute une autre activité essentielle cette semaine. A notre réveil nous partons plonger avec Fred jusqu'au jardin de corail à une centaine de mètres de notre ponton. La couleur des poissons est juste incroyable ! En début de soirée, une défaillance des panneaux solaires qui nous alimentent en électricité (motu oblige !) nous mets dans le noir, on coupe court à la soirée et à 8h30 tout le monde dort !
Mardi 23 Février
Mis à part Lily-Rose, tout le monde se réveille à 6h00. Le ciel est couvert et la pluie est annoncée. Tant qu'il ne pleut pas nous partons nous promener pour voir les plantations de pamplemousses, de citrons, de vanille et de fleurs de Tiaré de Toriki puis nous rejoignons l'autre coté du Motu, le côté "océan". C'est magnifique et complètement sauvage... La barrière de corail n'est qu'à une dizaine de mètres et l'océan tape dessus avec fracas. Il y a une quantité incroyable de coquillages et de coraux sur le sable. Nous qui adorons les ramasser avec les filles, nous sommes ravies ! Le ciel noir au loin, atteint très rapidement le dessus de nos têtes et en moins d'une minute, mamie perd son brushing ! On se prend une bonne rincée et le temps de rejoindre notre maison, nous sommes trempés comme des soupes ! On prend une douche et on se met au sec. Lorsque cela se calme un peu, on aperçoit Paul qui arrive avec sa pirogue. Il est venu nous apporter son « cahier ». C’'est la tradition, toutes les personnes qui croisent son chemin doivent y inscrire un mot ou y faire un dessin. Il est content de nous montrer des pages écrites par des personnes du monde entier. Lily-Rose en profite également pour lui montrer son carnet de voyage, qu'il examine avec minutie. Il parvient à relever dans toutes les pages les lettres p, a, u, et l qui sont communes avec son prénom, qu'il sait parfaitement écrire. Il reste avec nous une bonne heure, durant laquelle nous parvenons à communiquer car il arrive tout de même bien à se faire comprendre. Le fait d'être sourd, accentue son expressivité, sa joie de vivre et il sourit sans cesse. Il nous donne rendez-vous cet après midi à 16 heures, coté océan, pour aller à la "chasse aux coquillages". En attendant nous mangeons, et comme il y a une accalmie, nous partons plonger. Au bout d'une demi heure, il retombe une belle averse, avec les filles nous sortons de l'eau, Fred, lui continue son inspection des fonds marins. Il pêche deux poissons toujours avec sa flèche de fusil harpon. Samantha, la propriétaire nous ramène les courses que nous lui avions commandé, et nous offre un beau panier avec des papayes, un ananas, des bananes plantains et des pamplemousses, pour excuser la coupure d'électricité qu'il y a eu hier soir. Avec Mamie et les filles nous partons rejoindre Paul de l'autre côté du motu, qui a commencé le ramassage de coquillages et qui a déjà rempli deux bouteilles en plastique ! Il nous a apporté également un gros panier de mangues de son jardin, ce qui fait largement la joie de Lily-Rose et de Perle. Il nous amène visiter sa parcelle, sur laquelle il cultive des noix de coco pour en faire du copra qu'il vend ensuite sur l'île. Le fait d'être sourd et muet, de n'avoir jamais reçu de scolarité et de vivre seul sur ce Motu, le font ressembler, sans aucune vulgarité, à un indigène. Il habite aussi du côté du lagon et il a construit une sorte de digue et une petite marina devant chez lui, avec des pierres qu'il a charrié à la brouette depuis le côté océan, pendant deux ans. C'est un travail de titan qu'il a accompli avec une minutie incroyable et il en est fier. A 5 heures il nous fait comprendre qu'il faut rentrer et il nous raccompagne. Lorsque nous arrivons coté océan un ciel noir nous menace de manière imminente et je comprend alors pourquoi il fallait vite rentrer. Nous avons beau marcher vite, on se prend une averse comme on en avait encore jamais prise, et mamie à désormais les cheveux plus plat que plat ! Autant qu'elle jette son sèche cheveux à la mer ! En rentrant, nous goutons et les filles se mettent au travail. A 19h30, nous sommes de nouveau plongés dans le noir, et comme seule la prise du frigo marche, nous y branchons les lampes de chevets et parvenons y voir un peu quand même. On ne veut pas aller déranger Toriki et Samantha, car après tout nous sommes sur un motu, ce genre de désagrément qui paraît inévitable, rajoute un peu de vie sauvage à notre aventure !
Mercredi 24 Février
Il pleut toujours sur Huahine. Les legos et les gommettes sont donc de sortie et tout le monde attend patiemment. Les filles travaillent un peu et nous mangeons. En début d’après midi, alors que la pluie se calme, Paul vient nous chercher pour que nous allions chez lui photographier sa digue, car hier il pleuvait trop et nous n’avons pas pu le faire. Aujourd’hui il est fier de pouvoir montrer son travail à Fred. Après avoir admirer son travail, nous restons un moment avec lui à l’abri d’une tonnelle, car la pluie a redoublé. Lorsque cela se calme un peu nous rentrons et il nous raccompagne. Sur la plage, au grand désespoir de Josette, il nous ramasse encore des coquillages. Elle est au bord du gouffre car elle se dit qu’en plus des doudounes, polaires, chaussettes de ski, et serviettes qu’elle doit ramener, vont se rajouter 2 kgs de coquillages ! En rentrant, on l’invite à gouter avec nous et finalement il reste jusqu’en fin d’après midi. On sort les fils de dmc et je lui fais un bracelet auquel j’ajoute un coquillage qu’il nous a ramassé. Je pense qu’il est content d’être là avec nous tout comme avec tous les gens de passage sur ce motu. Il adore nous faire comprendre que c’est lui le boss et que tout les gens de la planète le connaisse et parle de lui. Très souvent il amène les gens pêcher ou se promener en montagne et il ne demande rien en retour. Cela lui fait plaisir de faire plaisir… La pluie ne nous permettant pas de telles activités, les filles sortent les legos, et il se régale à jouer avec elles. En début de soirée, le problème des panneaux solaires n’est toujours pas réglé, mais Samantha et Toriki font leur possible pour que nous ayons un peu de lumière, en nous apportant des bougies et une rallonge électrique. On dîne donc à la chandelle et en entendant la pluie et le vent dehors, on prie pour que demain le soleil fasse son apparition !
Jeudi 25 Février
Si le temps n’était pas beau ce matin à notre réveil, il s’améliore nettement vers 9H00 « and the sun shinning !!! » Paul vient nous rendre visite vers 11h00 et nous buvons un jus de fruit ensemble. Il nous donne rendez vous à 14h00 devant chez lui pour que nous amener pêcher dans le lagon. Nous mangeons une bonne salade de poulpe (merci mon chéri !) et nous partons le rejoindre, avec Fred, dans un kayak de deux places, tandis que Josette et les filles vont se balader à pied. Il y a assez de courant aujourd’hui, et nous avons du mal à tenir le cap ! Nous ondulons, comme un serpent, jusqu’à chez lui, à 500 mètres de là. D’ailleurs il ne manque pas de nous le faire remarquer car lui file droit à toute vitesse et nous on galère ! Oui ok Paul, c’est toi le boss ! Une fois sur place, il commence par nous ramasser des bénitiers et des moules géantes. Puis chacun des garçons s’arment d’un fusil harpon. Au bout de deux bonnes heures, oui, encore « ok Paul, c’est toi le boss », tu as pêché une bonne quinzaine de poissons, tandis que Fred n’en a pêché que quatre ! Ah ! c’est sûr, quand il plonge, c’est pas pour rien, il remonte systématiquement avec quelque chose ! Pour ma part je me contente d’admirer les poissons vivants avec mon masque et mon tuba ! La pêche est bonne : une bonne vingtaine de poissons, 4 moules géantes (mais vraiment géante, 25 cm sur 15 cm ), et des bénitiers. Les repas pour les jours à venir sont donc assurés, nous sommes presque en autarcie ! Lorsque nous rentrons au bout de 3 heures, Mamie est à l’ouvrage dans la cuisine et ça sent bon les crêpes. Les filles sont avec Samantha qui leur apprend à faire des couronnes de fleurs. Au bout d’une demi heure Paul que nous avions quitté chez lui en rentrant de la pêche, nous rejoint et aide Fred à ouvrir toutes les bébêtes à coquilles puis il nous montre comment faire du lait de coco. Il nous en extrait rapidement un demi litre. La technique est simple : -tu vas cueillir des noix de coco. -tu les casses avec un pierre (alors nous si on casse des noix de coco avec une pierre, on fait un chaple, l’eau de coco coule de partout, et si par chance tu arrives à la casser, la noix est en mille morceaux… Paul, lui, quand il casse une noix de coco avec une pierre, elle se fend en deux parfaitement au milieu, et il n’y a pas une seule goutte d’eau de coco qui coule à coté) -tu bois l’eau de coco car elle sert a rien pour faire le lait. -tu extrais la chair de la noix avec un outil très rudimentaire mais très efficace, dont on ne connait pas le nom, tu mets la chair dans un linge propre, et là c'est le moment où il faut « l’esquicher »… Après ce cours très intéressant, nous l’invitons à manger des crêpes au nutella avec nous et nous enchainons avec les mollusques qu’il a pêché et qui marinent dans du citron depuis une heure. Bon, les coquillages après les crêpes au Nutella c’est assez hard quand même !
Vendredi 26 Février
Il pleut, il pleut bergère…donc avec Fred ce matin nous allons nous connecter chez Samantha et Toriki, pour réserver notre première nuit à Auckland et peaufiner le parcours en Nouvelle Zélande. En milieu de matinée nous recevons un message de Cécile et Nicolas qui viennent d’arriver sur l’île. Nous nous donnons donc rendez vous et à 14 h Toriki va les chercher pour les faire traverser en bateau. Ils nous rejoignent donc sur notre motu et nous passons comme d’habitude une journée très agréable. On leur fait visiter notre petit coin de paradis. Nous croisons également Paul, venu à notre rencontre côté océan. On lui demande de nous refaire du lait de coco car nous n’en avons plus et cela permet également à la Meier family d’en voir le procédé. Nicolas et Fred s’essayent à la râpe et vu qu’ils ont bien la technique, ils pourront, en rentrant en France s’associer et se lancer dans le commerce du lait de coco. Nous dinons tous ensemble les bons poissons du lagon fraichement péchés et à 20h30 Toriki les raccompagne en bateau jusqu’à leur voiture garée sur l’île en face. Nos chemins se croiserons surement encore en Nouvelle Zélande, affaire à suivre…
Samedi 27 Février
La journée d’aujourd’hui s’alterne entre averses, soleil, sieste, snorkeling, et ballade… En milieu d’après midi, Toriki prend gentiment le temps de nous expliquer le procédé de la culture de la vanille et c’est vraiment très intéressant. C’est un travail de patience, car la pollinisation se fait par la main de l’homme et fleur par fleur. A la nuit tombée il vient aussi nous annoncer qu’un fort vent risque de s’abattre cette nuit, nous fermons donc tout bien comme il faut et nous allons nous coucher.
Dimanche 28 Février
La nuit s’est avérée très calme finalement, et le temps dégagé nous motive à aller faire une marche matinale tous ensemble côté océan. En rentrant nous finissons de regrouper nos affaires car demain matin nous repartirons de très bonne heure passer notre dernière journée Polynésienne à Papeete. Des averses s’alternent avec des accalmies. En milieu d’après midi, Paul passe nous dire aurevoir. Nous goûtons ensemble et finalement il reste dîner avec nous le soir. Il est de loin la plus humaine et la plus jolie rencontre que nous ayons fait depuis le début de ce voyage. Nous avons rapidement compris son « langage », nous avons toujours réussi à nous comprendre et nous avons passé de très beaux et inoubliables moments ensemble. Samantha passe également nous dire au revoir car nous ne nous verrons pas demain matin. Nous passons un bon moment à discuter pendant que Paul s’éclate à faire des dessins de poissons aux filles. Lorsqu’il nous dessine des dauphins et des baleines, on lui demande s’il en voit dans le lagon, et là il est fier de nous dire que les dauphins jouent autour de lui de temps en temps lorsqu’il fait de la pirogue et qu’il est même resté à côté d’une maman baleine lorsqu’elle est venue une fois dans le lagon pour se protéger des males agressifs. Il ne manque pas de nous dire que lui il n’a pas peur mais que Toriki, si ! L’accueil très chaleureux et rayonnant de cette jolie famille sur ce petit paradis terrestre ainsi que notre rencontre avec Paul nous ont largement permis d’enjoliver ce séjour bien arrosé !
Lundi 29 Février (7 mois de voyage)
Ce matin nous avons un comité de départ de choix : Cécile, Nicolas, Armance et Gaspard venus à 8 heures du matin pour nous dire au revoir à l’aéroport ! Nous profitons de leur présence jusqu’à la dernière minute et embarquons en dernier dans l’avion. Les hôtesses doivent donc procéder a un petit remodeling, car bien évidement, il n’y a plus de places dispo côte à côte, les places n’étant pas numérotées… Nous apercevons les Meier nous faire signe depuis la petite lucarne de l’avion. Nous espérons que leur fin de séjour sera un peu plus ensoleillée ! Nous transitons par l’île de Raiatea et à peine l’avion a t’il décollé qu’on nous annonce déjà la descente, c’est le vol le plus court que nous ayons eu ! Lorsque au bout d’une heure nous approchons de Tahiti, le commandant de bord nous dit qu’il est impossible d’atterrir, car la piste est inondée, mais il nous rassure en nous disant qu’au pire, nous avons encore une heure de carburant ! Finalement après un petit surplus d’un quart d’heure de vol, nous atterrissons, sous la pluie pour ne pas changer… Un taxi nous amène chez Martine dans le bed and breakfast que nous avions pris en arrivant il y a quinze jours et nous partons en ville de suite après pour faire les derniers achats. On va chez Vaimiti, un « bar à perle » pour faire faire des boucles d’oreilles aux filles. Josette en profite également pour y faire des emplettes. C’est génial car on nous étale des bacs de Perle sur des serviettes et on choisi celle qu’on veut pour qu’ils nous les montent en collier, bague, boucles d’oreilles… et c’est vraiment un régal de voir toutes ses perles ! Au retour les filles travaillent, je vais chez le coiffeur à côté et en fin d’après midi nous ressortons manger aux « roulottes », avec des amis que Josette a rencontrée sur le bateau lors de sa croisière dans les Marquises juste avant de nous rejoindre. Les roulottes sont des camions installés sur une place. Chacun propose toute sorte de spécialités, et nous optons pour des spécialités chinoise. A peine servi, on se prend encore une bonne rincée et on se rapatrie vite avec nos assiettes sous le haut vent de notre roulotte. Après être allé se promener un peu sur la marina, l’amie de Josette nous raccompagne en voiture et nous rentrons tous nous coucher volontiers !
Mardi 1 Mars
Bon, inutile d’annoncer le temps aujourd’hui, c’est toujours le même. Ce matin, au tour de Perle d’aller chez le coiffeur. Par chance elle a un peu oublié Pocahontas et elle regarde beaucoup Mulan en ce moment. Nous avons donc un argument de choc pour raccourcir sa chevelure qui avec le soleil et la plage devenait franchement indomptable. Nous retournons au « bar à perle » chercher la commande de mamie et vu que je trouve des perles dont la couleur me convienne, mon petit mari chéri en profite pour me faire un petit cadeau également ! De retour chez Martine, nous grignotons un bout et finissons de boucler nos valises. A 16h, lorsque que nous avons enregistré nos bagages Angélina se met à crier « Y’a les Meier, y’a les Meier » mais bon dans ce domaine, plus rien ne nous étonne maintenant !!! Effectivement, ils viennent d’arriver de Huahine et comme ils savent que nous partons à cette heure-ci, ils sont gentillement venu nous faire un petit coucou ! Merci ! Cela va être trop dur de ne plus vous voir pendant 1 semaine !!! On croise en même temps une autre famille qui fait le tour du monde et que nous avions croisé en arrivant à Tahiti, il y a 15 jours. Puis il est temps de dire au revoir à mamie également… On a qu’une hâte désormais c’est d’être un peu au sec ! On espère pouvoir revenir en Polynésie un jour, histoire d’y voir un peu le soleil, et de retrouver la joie de vivre et l’extrême gentillesse de ces habitants…
Le réveil sonne à 3h00 et à 4h00 nous sautons dans le taxi. Ce matin le ciel est dégagé et tant mieux comme ça la traversée en bateau jusqu'à Tahiti ne sera pas trop éprouvante. En arrivant à l'aéroport de Papeete, nous apercevons l'avion du Président qui est arrivé la veille. Nous avons à peine le temps de décoller et de boire notre jus de fruit de bienvenue, que l'avion se pose déjà sur Huahine. Le vol n'aura duré que 40 minutes. Le soleil est là, bien présent. La maman de notre hôte vient nous chercher à l'aéroport et nous dépose gentiment au super U du coin, histoire de faire des provisions pour la semaine, car ici nous sommes logés sur un "Motu", un petit îlot et nous ne pourrons donc pas aller tout les jours en ville. On part ensuite rejoindre la petite embarcation de Toriki, notre propriétaire, afin qu'il nous fasse traverser le lagon pour atteindre notre petit coin paradis. Oui, parce que là, si c'est pas le paradis, il faudra nous dire ce que c'est ! Notre logement est juste merveilleux et le ponton qui est devant la maison occupera largement les filles en sauts cette semaine ! Quant à nous, on se contentera des kayaks, des masques et des tubas ! Toriki cultive les agrumes, la vanille et les fleurs de Tiaré et Samantha, sa femme, travaille dans un hôtel de l’île. Ils ont un bébé de six mois, un « enfant de l’eau ». Ils louent également trois lodges, dont le notre. Nous faisons également la connaissance de Paul, un natif de l'île, qui habite à quelques pas de nous, et qui est sourd et muet. Il ne sait pas parler la langue des signes non plus, mais Toriki qui le connait depuis très longtemps, le comprend. Après avoir pris nos marques et préparé le repas, (un chili con carne, pour faire plaisir à Angélina, ce qui ne manquera pas de nous donner des sueurs, vu les 40 degrés ambiants), nous partons explorer les fonds marins, pendant que Josette part à la découverte de notre île et de ses cultures. Au bout d'une demi-heure, Fred aperçoit un poulpe, et avec une flèche de fusil harpon prêtée par Toriki, il part, tel un Robinson Crusoé le pêcher. Le score s'affiche rapidement : Fred 1 / le poulpe 0. Après cet exploit, on ne peut plus l'arrêter, son instinct de survie prend le dessus, et il part avec une machette à la conquête des noix de coco. Ouahhh, quel homme !!! Notre survie étant assurée, après manger nous partons tous faire la sieste, qui sera sans aucun doute une autre activité essentielle cette semaine. A notre réveil nous partons plonger avec Fred jusqu'au jardin de corail à une centaine de mètres de notre ponton. La couleur des poissons est juste incroyable ! En début de soirée, une défaillance des panneaux solaires qui nous alimentent en électricité (motu oblige !) nous mets dans le noir, on coupe court à la soirée et à 8h30 tout le monde dort !
Mardi 23 Février
Mis à part Lily-Rose, tout le monde se réveille à 6h00. Le ciel est couvert et la pluie est annoncée. Tant qu'il ne pleut pas nous partons nous promener pour voir les plantations de pamplemousses, de citrons, de vanille et de fleurs de Tiaré de Toriki puis nous rejoignons l'autre coté du Motu, le côté "océan". C'est magnifique et complètement sauvage... La barrière de corail n'est qu'à une dizaine de mètres et l'océan tape dessus avec fracas. Il y a une quantité incroyable de coquillages et de coraux sur le sable. Nous qui adorons les ramasser avec les filles, nous sommes ravies ! Le ciel noir au loin, atteint très rapidement le dessus de nos têtes et en moins d'une minute, mamie perd son brushing ! On se prend une bonne rincée et le temps de rejoindre notre maison, nous sommes trempés comme des soupes ! On prend une douche et on se met au sec. Lorsque cela se calme un peu, on aperçoit Paul qui arrive avec sa pirogue. Il est venu nous apporter son « cahier ». C’'est la tradition, toutes les personnes qui croisent son chemin doivent y inscrire un mot ou y faire un dessin. Il est content de nous montrer des pages écrites par des personnes du monde entier. Lily-Rose en profite également pour lui montrer son carnet de voyage, qu'il examine avec minutie. Il parvient à relever dans toutes les pages les lettres p, a, u, et l qui sont communes avec son prénom, qu'il sait parfaitement écrire. Il reste avec nous une bonne heure, durant laquelle nous parvenons à communiquer car il arrive tout de même bien à se faire comprendre. Le fait d'être sourd, accentue son expressivité, sa joie de vivre et il sourit sans cesse. Il nous donne rendez-vous cet après midi à 16 heures, coté océan, pour aller à la "chasse aux coquillages". En attendant nous mangeons, et comme il y a une accalmie, nous partons plonger. Au bout d'une demi heure, il retombe une belle averse, avec les filles nous sortons de l'eau, Fred, lui continue son inspection des fonds marins. Il pêche deux poissons toujours avec sa flèche de fusil harpon. Samantha, la propriétaire nous ramène les courses que nous lui avions commandé, et nous offre un beau panier avec des papayes, un ananas, des bananes plantains et des pamplemousses, pour excuser la coupure d'électricité qu'il y a eu hier soir. Avec Mamie et les filles nous partons rejoindre Paul de l'autre côté du motu, qui a commencé le ramassage de coquillages et qui a déjà rempli deux bouteilles en plastique ! Il nous a apporté également un gros panier de mangues de son jardin, ce qui fait largement la joie de Lily-Rose et de Perle. Il nous amène visiter sa parcelle, sur laquelle il cultive des noix de coco pour en faire du copra qu'il vend ensuite sur l'île. Le fait d'être sourd et muet, de n'avoir jamais reçu de scolarité et de vivre seul sur ce Motu, le font ressembler, sans aucune vulgarité, à un indigène. Il habite aussi du côté du lagon et il a construit une sorte de digue et une petite marina devant chez lui, avec des pierres qu'il a charrié à la brouette depuis le côté océan, pendant deux ans. C'est un travail de titan qu'il a accompli avec une minutie incroyable et il en est fier. A 5 heures il nous fait comprendre qu'il faut rentrer et il nous raccompagne. Lorsque nous arrivons coté océan un ciel noir nous menace de manière imminente et je comprend alors pourquoi il fallait vite rentrer. Nous avons beau marcher vite, on se prend une averse comme on en avait encore jamais prise, et mamie à désormais les cheveux plus plat que plat ! Autant qu'elle jette son sèche cheveux à la mer ! En rentrant, nous goutons et les filles se mettent au travail. A 19h30, nous sommes de nouveau plongés dans le noir, et comme seule la prise du frigo marche, nous y branchons les lampes de chevets et parvenons y voir un peu quand même. On ne veut pas aller déranger Toriki et Samantha, car après tout nous sommes sur un motu, ce genre de désagrément qui paraît inévitable, rajoute un peu de vie sauvage à notre aventure !
Mercredi 24 Février
Il pleut toujours sur Huahine. Les legos et les gommettes sont donc de sortie et tout le monde attend patiemment. Les filles travaillent un peu et nous mangeons. En début d’après midi, alors que la pluie se calme, Paul vient nous chercher pour que nous allions chez lui photographier sa digue, car hier il pleuvait trop et nous n’avons pas pu le faire. Aujourd’hui il est fier de pouvoir montrer son travail à Fred. Après avoir admirer son travail, nous restons un moment avec lui à l’abri d’une tonnelle, car la pluie a redoublé. Lorsque cela se calme un peu nous rentrons et il nous raccompagne. Sur la plage, au grand désespoir de Josette, il nous ramasse encore des coquillages. Elle est au bord du gouffre car elle se dit qu’en plus des doudounes, polaires, chaussettes de ski, et serviettes qu’elle doit ramener, vont se rajouter 2 kgs de coquillages ! En rentrant, on l’invite à gouter avec nous et finalement il reste jusqu’en fin d’après midi. On sort les fils de dmc et je lui fais un bracelet auquel j’ajoute un coquillage qu’il nous a ramassé. Je pense qu’il est content d’être là avec nous tout comme avec tous les gens de passage sur ce motu. Il adore nous faire comprendre que c’est lui le boss et que tout les gens de la planète le connaisse et parle de lui. Très souvent il amène les gens pêcher ou se promener en montagne et il ne demande rien en retour. Cela lui fait plaisir de faire plaisir… La pluie ne nous permettant pas de telles activités, les filles sortent les legos, et il se régale à jouer avec elles. En début de soirée, le problème des panneaux solaires n’est toujours pas réglé, mais Samantha et Toriki font leur possible pour que nous ayons un peu de lumière, en nous apportant des bougies et une rallonge électrique. On dîne donc à la chandelle et en entendant la pluie et le vent dehors, on prie pour que demain le soleil fasse son apparition !
Jeudi 25 Février
Si le temps n’était pas beau ce matin à notre réveil, il s’améliore nettement vers 9H00 « and the sun shinning !!! » Paul vient nous rendre visite vers 11h00 et nous buvons un jus de fruit ensemble. Il nous donne rendez vous à 14h00 devant chez lui pour que nous amener pêcher dans le lagon. Nous mangeons une bonne salade de poulpe (merci mon chéri !) et nous partons le rejoindre, avec Fred, dans un kayak de deux places, tandis que Josette et les filles vont se balader à pied. Il y a assez de courant aujourd’hui, et nous avons du mal à tenir le cap ! Nous ondulons, comme un serpent, jusqu’à chez lui, à 500 mètres de là. D’ailleurs il ne manque pas de nous le faire remarquer car lui file droit à toute vitesse et nous on galère ! Oui ok Paul, c’est toi le boss ! Une fois sur place, il commence par nous ramasser des bénitiers et des moules géantes. Puis chacun des garçons s’arment d’un fusil harpon. Au bout de deux bonnes heures, oui, encore « ok Paul, c’est toi le boss », tu as pêché une bonne quinzaine de poissons, tandis que Fred n’en a pêché que quatre ! Ah ! c’est sûr, quand il plonge, c’est pas pour rien, il remonte systématiquement avec quelque chose ! Pour ma part je me contente d’admirer les poissons vivants avec mon masque et mon tuba ! La pêche est bonne : une bonne vingtaine de poissons, 4 moules géantes (mais vraiment géante, 25 cm sur 15 cm ), et des bénitiers. Les repas pour les jours à venir sont donc assurés, nous sommes presque en autarcie ! Lorsque nous rentrons au bout de 3 heures, Mamie est à l’ouvrage dans la cuisine et ça sent bon les crêpes. Les filles sont avec Samantha qui leur apprend à faire des couronnes de fleurs. Au bout d’une demi heure Paul que nous avions quitté chez lui en rentrant de la pêche, nous rejoint et aide Fred à ouvrir toutes les bébêtes à coquilles puis il nous montre comment faire du lait de coco. Il nous en extrait rapidement un demi litre. La technique est simple : -tu vas cueillir des noix de coco. -tu les casses avec un pierre (alors nous si on casse des noix de coco avec une pierre, on fait un chaple, l’eau de coco coule de partout, et si par chance tu arrives à la casser, la noix est en mille morceaux… Paul, lui, quand il casse une noix de coco avec une pierre, elle se fend en deux parfaitement au milieu, et il n’y a pas une seule goutte d’eau de coco qui coule à coté) -tu bois l’eau de coco car elle sert a rien pour faire le lait. -tu extrais la chair de la noix avec un outil très rudimentaire mais très efficace, dont on ne connait pas le nom, tu mets la chair dans un linge propre, et là c'est le moment où il faut « l’esquicher »… Après ce cours très intéressant, nous l’invitons à manger des crêpes au nutella avec nous et nous enchainons avec les mollusques qu’il a pêché et qui marinent dans du citron depuis une heure. Bon, les coquillages après les crêpes au Nutella c’est assez hard quand même !
Vendredi 26 Février
Il pleut, il pleut bergère…donc avec Fred ce matin nous allons nous connecter chez Samantha et Toriki, pour réserver notre première nuit à Auckland et peaufiner le parcours en Nouvelle Zélande. En milieu de matinée nous recevons un message de Cécile et Nicolas qui viennent d’arriver sur l’île. Nous nous donnons donc rendez vous et à 14 h Toriki va les chercher pour les faire traverser en bateau. Ils nous rejoignent donc sur notre motu et nous passons comme d’habitude une journée très agréable. On leur fait visiter notre petit coin de paradis. Nous croisons également Paul, venu à notre rencontre côté océan. On lui demande de nous refaire du lait de coco car nous n’en avons plus et cela permet également à la Meier family d’en voir le procédé. Nicolas et Fred s’essayent à la râpe et vu qu’ils ont bien la technique, ils pourront, en rentrant en France s’associer et se lancer dans le commerce du lait de coco. Nous dinons tous ensemble les bons poissons du lagon fraichement péchés et à 20h30 Toriki les raccompagne en bateau jusqu’à leur voiture garée sur l’île en face. Nos chemins se croiserons surement encore en Nouvelle Zélande, affaire à suivre…
Samedi 27 Février
La journée d’aujourd’hui s’alterne entre averses, soleil, sieste, snorkeling, et ballade… En milieu d’après midi, Toriki prend gentiment le temps de nous expliquer le procédé de la culture de la vanille et c’est vraiment très intéressant. C’est un travail de patience, car la pollinisation se fait par la main de l’homme et fleur par fleur. A la nuit tombée il vient aussi nous annoncer qu’un fort vent risque de s’abattre cette nuit, nous fermons donc tout bien comme il faut et nous allons nous coucher.
Dimanche 28 Février
La nuit s’est avérée très calme finalement, et le temps dégagé nous motive à aller faire une marche matinale tous ensemble côté océan. En rentrant nous finissons de regrouper nos affaires car demain matin nous repartirons de très bonne heure passer notre dernière journée Polynésienne à Papeete. Des averses s’alternent avec des accalmies. En milieu d’après midi, Paul passe nous dire aurevoir. Nous goûtons ensemble et finalement il reste dîner avec nous le soir. Il est de loin la plus humaine et la plus jolie rencontre que nous ayons fait depuis le début de ce voyage. Nous avons rapidement compris son « langage », nous avons toujours réussi à nous comprendre et nous avons passé de très beaux et inoubliables moments ensemble. Samantha passe également nous dire au revoir car nous ne nous verrons pas demain matin. Nous passons un bon moment à discuter pendant que Paul s’éclate à faire des dessins de poissons aux filles. Lorsqu’il nous dessine des dauphins et des baleines, on lui demande s’il en voit dans le lagon, et là il est fier de nous dire que les dauphins jouent autour de lui de temps en temps lorsqu’il fait de la pirogue et qu’il est même resté à côté d’une maman baleine lorsqu’elle est venue une fois dans le lagon pour se protéger des males agressifs. Il ne manque pas de nous dire que lui il n’a pas peur mais que Toriki, si ! L’accueil très chaleureux et rayonnant de cette jolie famille sur ce petit paradis terrestre ainsi que notre rencontre avec Paul nous ont largement permis d’enjoliver ce séjour bien arrosé !
Lundi 29 Février (7 mois de voyage)
Ce matin nous avons un comité de départ de choix : Cécile, Nicolas, Armance et Gaspard venus à 8 heures du matin pour nous dire au revoir à l’aéroport ! Nous profitons de leur présence jusqu’à la dernière minute et embarquons en dernier dans l’avion. Les hôtesses doivent donc procéder a un petit remodeling, car bien évidement, il n’y a plus de places dispo côte à côte, les places n’étant pas numérotées… Nous apercevons les Meier nous faire signe depuis la petite lucarne de l’avion. Nous espérons que leur fin de séjour sera un peu plus ensoleillée ! Nous transitons par l’île de Raiatea et à peine l’avion a t’il décollé qu’on nous annonce déjà la descente, c’est le vol le plus court que nous ayons eu ! Lorsque au bout d’une heure nous approchons de Tahiti, le commandant de bord nous dit qu’il est impossible d’atterrir, car la piste est inondée, mais il nous rassure en nous disant qu’au pire, nous avons encore une heure de carburant ! Finalement après un petit surplus d’un quart d’heure de vol, nous atterrissons, sous la pluie pour ne pas changer… Un taxi nous amène chez Martine dans le bed and breakfast que nous avions pris en arrivant il y a quinze jours et nous partons en ville de suite après pour faire les derniers achats. On va chez Vaimiti, un « bar à perle » pour faire faire des boucles d’oreilles aux filles. Josette en profite également pour y faire des emplettes. C’est génial car on nous étale des bacs de Perle sur des serviettes et on choisi celle qu’on veut pour qu’ils nous les montent en collier, bague, boucles d’oreilles… et c’est vraiment un régal de voir toutes ses perles ! Au retour les filles travaillent, je vais chez le coiffeur à côté et en fin d’après midi nous ressortons manger aux « roulottes », avec des amis que Josette a rencontrée sur le bateau lors de sa croisière dans les Marquises juste avant de nous rejoindre. Les roulottes sont des camions installés sur une place. Chacun propose toute sorte de spécialités, et nous optons pour des spécialités chinoise. A peine servi, on se prend encore une bonne rincée et on se rapatrie vite avec nos assiettes sous le haut vent de notre roulotte. Après être allé se promener un peu sur la marina, l’amie de Josette nous raccompagne en voiture et nous rentrons tous nous coucher volontiers !
Mardi 1 Mars
Bon, inutile d’annoncer le temps aujourd’hui, c’est toujours le même. Ce matin, au tour de Perle d’aller chez le coiffeur. Par chance elle a un peu oublié Pocahontas et elle regarde beaucoup Mulan en ce moment. Nous avons donc un argument de choc pour raccourcir sa chevelure qui avec le soleil et la plage devenait franchement indomptable. Nous retournons au « bar à perle » chercher la commande de mamie et vu que je trouve des perles dont la couleur me convienne, mon petit mari chéri en profite pour me faire un petit cadeau également ! De retour chez Martine, nous grignotons un bout et finissons de boucler nos valises. A 16h, lorsque que nous avons enregistré nos bagages Angélina se met à crier « Y’a les Meier, y’a les Meier » mais bon dans ce domaine, plus rien ne nous étonne maintenant !!! Effectivement, ils viennent d’arriver de Huahine et comme ils savent que nous partons à cette heure-ci, ils sont gentillement venu nous faire un petit coucou ! Merci ! Cela va être trop dur de ne plus vous voir pendant 1 semaine !!! On croise en même temps une autre famille qui fait le tour du monde et que nous avions croisé en arrivant à Tahiti, il y a 15 jours. Puis il est temps de dire au revoir à mamie également… On a qu’une hâte désormais c’est d’être un peu au sec ! On espère pouvoir revenir en Polynésie un jour, histoire d’y voir un peu le soleil, et de retrouver la joie de vivre et l’extrême gentillesse de ces habitants…
dimanche 28 février 2016
jeudi 25 février 2016
Polynésie, Moorea, sous la pluie ...
Mardi 16 Février
Après 5 heures de vol, nous arrivons à minuit à Papeete et nous prenons 5 heures de décalage horaire. On a pas franchement dormis dans l'avion et à vrai dire on est pas vraiment frais ! Mais bon l'avantage c'est que la nuit va durer cinq heures de plus ! Martine, la responsable de notre l'hôtel est là pour nous accueillir avec des colliers de fleurs et avec les filles on est vraiment fan de ce nouveau type d'accueil ! Elle nous conduit à l'hôtel et après avoir bu un jus de fruit nous nous retirons dans nos quartiers... Le problème c'est que plus personne n'a sommeil et nous nous endormons à 3 heures du matin, les joies du décalage horaire quoi ! Nous nous réveillons à 8 heures, avec chose promise, chose due en saison des pluies : de la pluie et un ciel super monotone... Depuis le début de notre voyage nous n'avons quasiment jamais eu de pluie, il faut que l'on arrive en Polynésie pour en avoir !!! Cela fait tout de même un peu râler ! Mais bon, on a pas trop le droit de se plaindre non plus car cela fait six mois que nous suivons le soleil. Du coup ce matin, on ne s'affole pas trop, les filles travaillent un peu pendant que nous faisons connaissance avec un couple de Bretons et leur fils, très gentils Après être allé faire un tour au U express du coin, parce qu'on est chauvin, on grignote sur le pouce à l'hôtel. A 14 heures, on quitte l'hôtel pour aller faire un tour dans les bijouteries de perles noires et au marché, jusqu'à 16 heures, heure à laquelle nous embarquons dans l'Aremiti en direction de Moorea où nous resterons une petite semaine. La traversée ne dure que 45 minutes mais il y a beaucoup de houle et je ne fais pas la fière. Je suis à la limite d'y laisser mon déjeuner, mais mon regard ne quittant pas l'horizon, j'arrive finalement à gérer cette traversée difficile. Il pleut toujours lorsque nous arrivons à Moorea et les hauts reliefs sont noyés dans une brume bien grisâtre. Nous parvenons à trouver un taxi qui, en plus de nous amener à 20 kilomètres de là jusqu'à notre logement, nous arrête et nous attend au supermarché, de manière à ce que l'on puisse faire quelques courses. Nous ressortons de là au bout d'une demi heure, le chariot plein de produits que nous n'avions pas mangé depuis longtemps et avec entre autre : des Princes, des Granolas et des Palmitos! Le logement où nous arrivons est superbe et la plage est à une vingtaine de mètres de là. Il y a même des kayaks qui nous permettrons d'aller faire un tour dans le lagon si la pluie veut bien s'arrêter. Dans trois jours Mamie Josette arrive et cela tombera pile poil avec l'anniversaire tant attendu de Perle. La météo annonce de la pluie pendant au moins encore toute la semaine... Heureusement le logement est assez grand et chacun pourra avoir de l'espace. Ce soir les filles sont hypnotisées par la télévision qui passe des émissions en français, pendant que nous, nous regardons dépités, les gouttes dégouliner sur nos fenêtres...
Mercredi 17 Février
Il a plu toute la nuit sans discontinuer et ce matin le temps est toujours aussi gris, la condition idéale pour faire travailler les filles ! En début d'après midi, pas vraiment d'amélioration mais malgré le temps gris, la pluie a cessé. Nous prenons donc les kayaks, les masques et les tubas, pour aller explorer les fonds sous-marins. Inutile de vous dire que c'est superbe et on en prend plein la vue ! Le corail est violet, les bénitiers bleus roi, et les poissons sont multicolores... Avec les filles nous n'avions jamais fait de snorkeling, mais je pense que nous allons vite y prendre goût !
Jeudi 18 Février
Ce matin, c'est encore la fête à la grenouille... Fred part chercher la voiture de location ce qui est franchement nécessaire car nous sommes un peu isolé. Même programme qu'hier, les filles travaillent ce matin et en début d'après midi comme il y a une acalmie nous repartons en kayak, Lily Rose trouve une énorme "porcelaine", elle est trop contente ! Ensuite nous faisons tout le tour de l'île en voiture, environ une soixantaine de kilomètres sur la seule et unique route qui la borde. En effet cette île n'est peuplée qu'en périphérie, et la route est une sorte de ceinture tout autour. Elle a un relief très prononcé et c'est une île très verte ! Nous nous arrêtons à un pêcheur qui vend son poisson au bord de la route et nous achetons également des fruits. Dès que Perle est endormie, ce soir nous décorons la maison pour son anniversaire demain.
Vendredi 19 Février
Y aurait-il un dicton qui dirait : "Polynésie pluvieuse, Polynésie heureuse???" Si oui on est preneur... Non, vraiment on savait que la pluie serait incontournable en cette saison, mais on s'était imaginé de gros nuages bien noirs, de grosses chavannes, et puis le ciel bleu... mais là, le ciel ne se dégage pas. Les éléments sont toujours autant déchainés en ce jour de fête, il pleut... on soufflera donc les 4 bougies de Perle à l'intérieur... Mamie arrive à 10h30, il était temps car Perle n'a qu'une hâte c'est d'ouvrir ses cadeaux. Elle déballe des legos, de la dinette, des bagues et des gommettes et souffle ses bougies après le repas sur un gâteau savane décoré de fanions roses à pois blancs. Niveau temps, l'après midi est guère mieux et à trois heures il pleut toujours... et encore... Côté photos, on fera court cette fois ci, car il n'y a vraiment pas d'amélioration... Le ciel est gris, bas et brumeux... Nous partons tout de même nous renseigner à l'hôtel Intercontinental, à quelques kilomètres de là où on loge, pour aller à la rencontre des dauphins. Ce sera le programme de demain si le temps n'est pas trop déchainé. Nous en profitons tout de même pour boire un cocktail à la santé de Perle, ne nous laissons pas abattre ! Notre occupation favorite, puisqu'on a que ça à faire (oui, je sais elle est vraiment cruelle notre vie de tourdumondistes) est de scruter toutes les météos possibles et inimaginables sur internet, et se fier à celle qui annonce le moins de mm de précipitations. Ce soir, nous en sommes quand même réduit à regarder une émission de karaoké avec Naguy, "salsa du démon... salsa du démon... "c'est peut être ça qu'il faut qu'on fasse, une danse du démon, pour faire revenir le soleil !
Samedi 20 Février
Surprise lorsque nous nous réveillons ce matin, le ciel est gris, mais.... il ne fait que pleuvioter !!! On se prépare a vitesse grand V et nous partons au Dolphins Center. Quel moment magique ! Pendant 15 minutes Valentine nous explique le comportement des dauphins et nous descendons tout les cinq pendant 15 autres minutes dans un bassin avec Koa, un dauphin de 22 ans. On lui fait des bisous, des câlins, et il fait pour nous deux beaux sauts. Lily-Rose qui rêvait de faire comme sa marraine, Stéphanie, est comblée. Elle pourra tout comme elle, afficher dans sa chambre une photo d'elle à côté d'un dauphin. En rentrant nous prenons vite les masques et les tubas pour aller faire du snorkeling. En revanche le vent ne nous permet pas de sortir en Kayak. Nous ne nous éloignons donc pas trop du bord mais l'abondance de coraux à cette endroit, nous permet de voir une quantité incroyable de poissons merveilleux. En rentrant, surprise, un bébé chat sort des fourrés en face de notre entrée, et il occupera largement l'après midi pluvieuse des filles.
Dimanche 21 Février
On est en mode cyclone aujourd'hui... dehors les éléments se déchainent... On se rassure en se disant que la Polynésie n'est une étape parmi tant d'autre et que les personnes qui se sont payées leur voyage de l'année sont bien plus à plaindre que nous. Nous n'avions pas vraiment le choix, car cette destination ne pouvait se caler qu'entre l'île de Pâques et la Nouvelle Zélande. Bien que ce soit dimanche, on décide de prendre de l'avance sur le travail des filles, comme ça si toute fois la semaine à venir est meilleure, nous pourrons en profiter au maximum. Le bébé chat a élu domicile, on a même été obligé de le faire rentrer cette nuit car il miaulait à la mort, dehors (à croire que se faire maltraiter par une enfant de 4 ans, que l'on ne nommera pas, lui fait plaisir !). Incroyable, mais vrai, à 9h30, un rayon de soleil sort comme par enchantement et nous éblouis ! Au loin un ciel bleu, comme nous n'en n'avions encore pas vu ici ! C'est incroyable à quelle vitesse le temps a pu changer. J'arrête immédiatement d'écrire ce post, on enfile les maillots et on file à l'eau... Le rayon de soleil et le ciel bleu ne restent que quelques minutes, mais il ne pleut pas, et à cause de la forte pluie qu'il est tombé cette nuit, l'eau est très trouble. On ne reste donc pas trop longtemps dans l'eau. Dans l'après midi, le temps se "re"dégage de nouveau et nous décidons de prendre la voiture et d'aller faire un tour sur l'île pour la montrer à Mamie Josette. Nous la voyons différemment sous le soleil ! En montant admirer l'île du belvédère qui la surplombe nous nous rendons compte que la tempête a fait beaucoup de dégâts. Il y a un nombre incroyable d'arbres arrachés et un gros éboulement. En discutant avec des locaux, on apprend que cette grosse tempête qu'il y a eu cette nuit et ce matin est une "miette" du reste du cyclone qui s'est abattu sur les Fidji ces derniers jours. En chemin nous nous arrêtons à la page du Sofitel pour faire du snorkeling car nos propriétaires nous ont recommandé ce spot, mais on doit pas être au bon endroit car on ne voit pas de coraux. Nous rentrons et faisons les valises car demain matin, un taxi viendra nous chercher à 4h00, notre avion pour Huahine étant à 7h15. A neuf heures tout le monde est au lit et nous nous endormons avec des rayons de soleil plein la tête !
Après 5 heures de vol, nous arrivons à minuit à Papeete et nous prenons 5 heures de décalage horaire. On a pas franchement dormis dans l'avion et à vrai dire on est pas vraiment frais ! Mais bon l'avantage c'est que la nuit va durer cinq heures de plus ! Martine, la responsable de notre l'hôtel est là pour nous accueillir avec des colliers de fleurs et avec les filles on est vraiment fan de ce nouveau type d'accueil ! Elle nous conduit à l'hôtel et après avoir bu un jus de fruit nous nous retirons dans nos quartiers... Le problème c'est que plus personne n'a sommeil et nous nous endormons à 3 heures du matin, les joies du décalage horaire quoi ! Nous nous réveillons à 8 heures, avec chose promise, chose due en saison des pluies : de la pluie et un ciel super monotone... Depuis le début de notre voyage nous n'avons quasiment jamais eu de pluie, il faut que l'on arrive en Polynésie pour en avoir !!! Cela fait tout de même un peu râler ! Mais bon, on a pas trop le droit de se plaindre non plus car cela fait six mois que nous suivons le soleil. Du coup ce matin, on ne s'affole pas trop, les filles travaillent un peu pendant que nous faisons connaissance avec un couple de Bretons et leur fils, très gentils Après être allé faire un tour au U express du coin, parce qu'on est chauvin, on grignote sur le pouce à l'hôtel. A 14 heures, on quitte l'hôtel pour aller faire un tour dans les bijouteries de perles noires et au marché, jusqu'à 16 heures, heure à laquelle nous embarquons dans l'Aremiti en direction de Moorea où nous resterons une petite semaine. La traversée ne dure que 45 minutes mais il y a beaucoup de houle et je ne fais pas la fière. Je suis à la limite d'y laisser mon déjeuner, mais mon regard ne quittant pas l'horizon, j'arrive finalement à gérer cette traversée difficile. Il pleut toujours lorsque nous arrivons à Moorea et les hauts reliefs sont noyés dans une brume bien grisâtre. Nous parvenons à trouver un taxi qui, en plus de nous amener à 20 kilomètres de là jusqu'à notre logement, nous arrête et nous attend au supermarché, de manière à ce que l'on puisse faire quelques courses. Nous ressortons de là au bout d'une demi heure, le chariot plein de produits que nous n'avions pas mangé depuis longtemps et avec entre autre : des Princes, des Granolas et des Palmitos! Le logement où nous arrivons est superbe et la plage est à une vingtaine de mètres de là. Il y a même des kayaks qui nous permettrons d'aller faire un tour dans le lagon si la pluie veut bien s'arrêter. Dans trois jours Mamie Josette arrive et cela tombera pile poil avec l'anniversaire tant attendu de Perle. La météo annonce de la pluie pendant au moins encore toute la semaine... Heureusement le logement est assez grand et chacun pourra avoir de l'espace. Ce soir les filles sont hypnotisées par la télévision qui passe des émissions en français, pendant que nous, nous regardons dépités, les gouttes dégouliner sur nos fenêtres...
Mercredi 17 Février
Il a plu toute la nuit sans discontinuer et ce matin le temps est toujours aussi gris, la condition idéale pour faire travailler les filles ! En début d'après midi, pas vraiment d'amélioration mais malgré le temps gris, la pluie a cessé. Nous prenons donc les kayaks, les masques et les tubas, pour aller explorer les fonds sous-marins. Inutile de vous dire que c'est superbe et on en prend plein la vue ! Le corail est violet, les bénitiers bleus roi, et les poissons sont multicolores... Avec les filles nous n'avions jamais fait de snorkeling, mais je pense que nous allons vite y prendre goût !
Jeudi 18 Février
Ce matin, c'est encore la fête à la grenouille... Fred part chercher la voiture de location ce qui est franchement nécessaire car nous sommes un peu isolé. Même programme qu'hier, les filles travaillent ce matin et en début d'après midi comme il y a une acalmie nous repartons en kayak, Lily Rose trouve une énorme "porcelaine", elle est trop contente ! Ensuite nous faisons tout le tour de l'île en voiture, environ une soixantaine de kilomètres sur la seule et unique route qui la borde. En effet cette île n'est peuplée qu'en périphérie, et la route est une sorte de ceinture tout autour. Elle a un relief très prononcé et c'est une île très verte ! Nous nous arrêtons à un pêcheur qui vend son poisson au bord de la route et nous achetons également des fruits. Dès que Perle est endormie, ce soir nous décorons la maison pour son anniversaire demain.
Vendredi 19 Février
Y aurait-il un dicton qui dirait : "Polynésie pluvieuse, Polynésie heureuse???" Si oui on est preneur... Non, vraiment on savait que la pluie serait incontournable en cette saison, mais on s'était imaginé de gros nuages bien noirs, de grosses chavannes, et puis le ciel bleu... mais là, le ciel ne se dégage pas. Les éléments sont toujours autant déchainés en ce jour de fête, il pleut... on soufflera donc les 4 bougies de Perle à l'intérieur... Mamie arrive à 10h30, il était temps car Perle n'a qu'une hâte c'est d'ouvrir ses cadeaux. Elle déballe des legos, de la dinette, des bagues et des gommettes et souffle ses bougies après le repas sur un gâteau savane décoré de fanions roses à pois blancs. Niveau temps, l'après midi est guère mieux et à trois heures il pleut toujours... et encore... Côté photos, on fera court cette fois ci, car il n'y a vraiment pas d'amélioration... Le ciel est gris, bas et brumeux... Nous partons tout de même nous renseigner à l'hôtel Intercontinental, à quelques kilomètres de là où on loge, pour aller à la rencontre des dauphins. Ce sera le programme de demain si le temps n'est pas trop déchainé. Nous en profitons tout de même pour boire un cocktail à la santé de Perle, ne nous laissons pas abattre ! Notre occupation favorite, puisqu'on a que ça à faire (oui, je sais elle est vraiment cruelle notre vie de tourdumondistes) est de scruter toutes les météos possibles et inimaginables sur internet, et se fier à celle qui annonce le moins de mm de précipitations. Ce soir, nous en sommes quand même réduit à regarder une émission de karaoké avec Naguy, "salsa du démon... salsa du démon... "c'est peut être ça qu'il faut qu'on fasse, une danse du démon, pour faire revenir le soleil !
Samedi 20 Février
Surprise lorsque nous nous réveillons ce matin, le ciel est gris, mais.... il ne fait que pleuvioter !!! On se prépare a vitesse grand V et nous partons au Dolphins Center. Quel moment magique ! Pendant 15 minutes Valentine nous explique le comportement des dauphins et nous descendons tout les cinq pendant 15 autres minutes dans un bassin avec Koa, un dauphin de 22 ans. On lui fait des bisous, des câlins, et il fait pour nous deux beaux sauts. Lily-Rose qui rêvait de faire comme sa marraine, Stéphanie, est comblée. Elle pourra tout comme elle, afficher dans sa chambre une photo d'elle à côté d'un dauphin. En rentrant nous prenons vite les masques et les tubas pour aller faire du snorkeling. En revanche le vent ne nous permet pas de sortir en Kayak. Nous ne nous éloignons donc pas trop du bord mais l'abondance de coraux à cette endroit, nous permet de voir une quantité incroyable de poissons merveilleux. En rentrant, surprise, un bébé chat sort des fourrés en face de notre entrée, et il occupera largement l'après midi pluvieuse des filles.
Dimanche 21 Février
On est en mode cyclone aujourd'hui... dehors les éléments se déchainent... On se rassure en se disant que la Polynésie n'est une étape parmi tant d'autre et que les personnes qui se sont payées leur voyage de l'année sont bien plus à plaindre que nous. Nous n'avions pas vraiment le choix, car cette destination ne pouvait se caler qu'entre l'île de Pâques et la Nouvelle Zélande. Bien que ce soit dimanche, on décide de prendre de l'avance sur le travail des filles, comme ça si toute fois la semaine à venir est meilleure, nous pourrons en profiter au maximum. Le bébé chat a élu domicile, on a même été obligé de le faire rentrer cette nuit car il miaulait à la mort, dehors (à croire que se faire maltraiter par une enfant de 4 ans, que l'on ne nommera pas, lui fait plaisir !). Incroyable, mais vrai, à 9h30, un rayon de soleil sort comme par enchantement et nous éblouis ! Au loin un ciel bleu, comme nous n'en n'avions encore pas vu ici ! C'est incroyable à quelle vitesse le temps a pu changer. J'arrête immédiatement d'écrire ce post, on enfile les maillots et on file à l'eau... Le rayon de soleil et le ciel bleu ne restent que quelques minutes, mais il ne pleut pas, et à cause de la forte pluie qu'il est tombé cette nuit, l'eau est très trouble. On ne reste donc pas trop longtemps dans l'eau. Dans l'après midi, le temps se "re"dégage de nouveau et nous décidons de prendre la voiture et d'aller faire un tour sur l'île pour la montrer à Mamie Josette. Nous la voyons différemment sous le soleil ! En montant admirer l'île du belvédère qui la surplombe nous nous rendons compte que la tempête a fait beaucoup de dégâts. Il y a un nombre incroyable d'arbres arrachés et un gros éboulement. En discutant avec des locaux, on apprend que cette grosse tempête qu'il y a eu cette nuit et ce matin est une "miette" du reste du cyclone qui s'est abattu sur les Fidji ces derniers jours. En chemin nous nous arrêtons à la page du Sofitel pour faire du snorkeling car nos propriétaires nous ont recommandé ce spot, mais on doit pas être au bon endroit car on ne voit pas de coraux. Nous rentrons et faisons les valises car demain matin, un taxi viendra nous chercher à 4h00, notre avion pour Huahine étant à 7h15. A neuf heures tout le monde est au lit et nous nous endormons avec des rayons de soleil plein la tête !
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