lundi 9 novembre 2015

Archipel des Galapagos, Santa Cruz

Mardi 3 Novembre

Aujourd’hui, c’est un trail dans les aéroports que nous faisons ! Alors que nous sommes « près » de l’Equateur, nous devons transiter par Miami, et donc remonter aux Etats-unis ! Nous prenons trois avions différents : San José - Miami, Miami - Quito, Quito - Galapagos, en tout presque 10 heures de vol. Comme Lily-Rose rêve d’aller dans le cockpit, à l’arrivée du San José-Miami, nous demandons au commandant de bord, qui accepte sans aucun problème… Il leur apprend à manipuler les commandes de bases, et elles peuvent également déclencher l’alarme incendie ! cela nous fait oublier que les hôtesses de l’air ont été aimables comme des portes de prison…

Mercredi 4 Novembre

Nous arrivons à 8h30 sur l’île Baltra. Les filles ont réussi à dormir quelques heures, contrairement à nous… On est vraiment pas frais ce matin, voir un peu ronchon ! Alors que dans l’avion précédent nous n’avions rien eu à manger bien que ce soit le midi (et même pas la possibilité d’acheter des sandwichs ! ) la compagnie Lan Airlines a sorti le grand jeu : entrée plat dessert et café à 2 heures du matin et le tout servi dans de la porcelaine ! allez y comprendre quelque chose… Après avoir payer les droits d’entrée sur l’île, assez onéreux mais qui permettent au parc de faire différentes actions pour sa protection et aussi de réguler un peu le tourisme (120 dollars par adultes et 70 par enfant), un bus nous mène jusqu’a un petit bateau taxi. De l’embarcadère nous pouvons apercevoir toute une colonie de fous aux pieds bleus, c’est extraordinaire : des oiseaux avec des pattes bleues turquoises ! Nous faisons une traversée de 5 minutes et craignons un peu car toute notre vie est empilées au dessus de nos têtes. En effet, les bagages de tous les passagers ont été envoyé sur la galerie de l’embarcation, sans même un bout de ficelle qui pourrait éventuellement leur éviter de finir à la flotte. Nous arrivons à bon port, prenons un taxi pour descendre tout en bas de l’île et 40 minutes plus tard nous arrivons à Puerto Ayora. 
La maison que nous avons louée est très bien et très spacieuse. Tout de même nous refaisons un brin de ménage avant de partir en ville pour manger un bout…Nous nous faisons arrêter sur le joli port, l’eau y est turquoise et il y a un grand nombre de pélicans, de crabes et d’ iguanes marines. Nous allons manger dans une rue des « kiosko ». Ce sont de tout petits restaurants populaires, fréquentés pour une grande partie par les équatoriens. Au menu : une soupe, un plat à base de poulet, riz, oeuf au plat et salade et un jus maison pour 4,5 dollars par personne ! Nous ne finissons même pas nos assiettes tellement c’est copieux ! Ici encore on est sur une base de riz et de banane plantain. Après avoir mangé, nous rentrons faire une sieste et ne ressortons qu’en fin d’après midi, pour nous balader sur le port. Sur le ponton, en plus des pélicans qui sont toujours d’attaque pour piquer une tête afin d’aller chercher leur repas, il y a également un lion de mer qui lui, pique une sieste. Comme à midi nous nous sommes régalés, ce soir pour manger, nous retournons au même endroit. Ici, nous nous déplaçons très facilement en pick-up, voiture officielle des taxis, et ne payons qu’un dollars la course en ville. En ce qui concerne le linge, « les lavanderias », sortes de pressings, ne sont pas très chères non plus (1,5 dollars le kilo lavé et séché, contre 4 dollars le kilo au Costa Rica ! ) Il faut savoir que lorsque nous étions en Amérique Centrale c’était assez difficile pour nous de gérer le linge car il n’y avait pas de laverie automatique, comme on en trouvait aux Etats-Unis et si nous lavions notre linge à la main et donc sans vrai essorage, vu l’humidité ambiante il avait du mal à sécher. Nous bénissons donc ici cet air bien sec. Désormais un rien nous ravi !

Jeudi 5 Novembre

Nous ne sortons qu’en fin de matinée pour manger et ensuite nous allons sur un tout petit bout de plage, la Playa de la Estación qui se trouve en ville à côté du centre de recherche Charles Darwin. Nous récupérons doucement de notre arrivée sur le sol équatorien. Le soir nous allons manger un bon poisson dans la rue des kioskos. Pour le moment le temps est au beau fixe, tant mieux !

Vendredi 6 Novembre

Après avoir fait quelques courses pour grignoter le midi, il nous faut faire une bonne heure de marche tout d’abord sur un sentier pavé, puis sur le sable de la playa Brava (Idéale pour le surf, mais trop dangereuse pour la nage) pour atteindre la playa Mansa. Cette plage se trouve dans une baie entourée de mangrove, très abritée, très calme et très paradisiaque ! En route, c’est une colonie d’iguanes marines que nous croisons cette fois-ci… Il y en a de partout ! Soit elles se font dorer au soleil, soit elle font quelques brasses dans l’eau. Bien évidement on en retrouve aussi sur la Playa Mansa. De belles bebêtes d’environ 80 centimètres qui à tout moment débarquent à côté de nous alors qu’on se fait tranquillement bronzer, sympa… C’est assez impressionnant, mais néanmoins pas méchant et on fini par vite prendre l’habitude de leur présence. Tout de même, je préfère les voir arriver, et je n’apprécierai guère en sentir une me frôler les jambes lorsque je nage ! Je suis rassurée lorsque je vois qu’elles se déplacent en surface et non sous l’eau. Le retour est folklorique car je dois rentrer pied nus, ma chanclette ayant cassé juste en arrivant à la plage. Bien que Fred insiste en homme galant pour me donner les siennes, je refuse car il a mal au genou et il doit en plus pousser Perle dans la poussette. Sur les pavés (en roche volcanique) ponçage des pieds assurés !
En plus des 2,5 kms de sentier nous faisons encore 2 bons kilomètres pour atteindre le centre de village (car pas de taxi à l’horizon) et trouver un magasin qui vende des chanclettes (ce qui est étonnement difficile). Vivement le Brésil que l’on refasse le plein d’Havaïanas ! La marche pour aujourd’hui, c’est fait…

Samedi 7 Novembre

Cet après midi nous prenons un taxi pour visiter trois sites au centre de l’île. Tout d’abord nous allons à « los gemelos », deux blocs de lave effondrés qui forment deux gigantesques trous en forme de cylindre, car il faut savoir que les îles des Galapagos sont des îles d’origine volcanique. Puis à « los tùneles de lava », des galeries souterraines née de la solidification de la couche externe d’une coulée de lave en fusion. Après l’épanchement, la lave de l’intérieur de la coulée, plus chaude, continua de s’écouler, vidant la paroi solidifiée et formant ainsi les tunnels. Mais bon, on ne verra que le début du tunnel car Angélina nous a fait une crise d’angoisse qui s’est répercutée sur ses soeurs, résultats tout le monde en larmes. Et le meilleur pour la fin, la réserve « El Chato » de tortues géantes. Ces tortues, de part leur taille sont vraiment impressionnantes ! 
Nous rentrons pas trop tard car il faut que nous commencions à préparer notre voyage au Pérou. L’itinéraire est prêt, mais nous n’avons pas encore de logement ni ne savons par quel moyens nous allons nous déplacer…Là commencera la vraie aventure ! Ce qui va être difficile c’est que nous n’aurons pas notre propre moyen de locomotion, car cela coute très cher de louer une voiture et en plus vu le relief du Pérou, en pleine Cordillère des Andes, ce serait un peu risqué de conduire. Nous devrons traverser une partie du pays pour atteindre La Paz en Bolivie. Ce qui est compliqué aussi c’est que la connexion internet ici, au Galapagos, est lente comme les tortues, la pire que nous ayons eu depuis le début et donc pour organiser quelque chose c’est très difficile. Enfin, c’est pas grave, jusqu’à maintenant, on s’en est toujours bien sorti, Carpe Diem !
Il faudra attendre un peu pour voir les photos, on va essayer de pédaler pour que ça se charge plus vite !

1 commentaire:

  1. Les Gala, c'est fait ! et maintenant, ça va effectivement être un peu plus folklo. Routes en lacets et altitude sont un mélange détonnant...et malgré un ciel plus nuageux, les décors sont tout aussi grandioses! Puisque nous faisons le même chemin que vous, avec un peu d'avance (on attaque le Macchu demain), n'hésitez pas à nous contacter si besoin, si vous pédalez suffisamment vite pour envoyer un mail ;-). En tout cas bonne poursuite, et sachez que je suis assez jaloux (de même que Nina, notre aînée) de votre visite dans le cockpit!! Vivement notre prochain vol pour tenter la même.
    Mathieu

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