jeudi 5 novembre 2015

Costa Rica, Pura Vida

Vendredi 30 Octobre

Nous partons au Parc National Marino Ballena. Ce parc, en bordure d’océan, à la particularité d’avoir un tombolo en forme de queue de baleine, accessible à marée basse. Au large de ce bras de mer, les baleine à bosses, lors de leur migration, s’y reproduisent. Malheureusement, ce n’est pas la bonne saison, et actuellement, il n’y en pas. La marée étant basse, nous pouvons aller nous promener jusqu’au bout du tombolo. Nous marchons environ une vingtaine de minute pour y accéder. En chemin, la police, qui veille, nous met en garde quant aux fréquents vols sur la plage et au danger de la marée. A peine arrivé, nous avons juste le temps de prendre quelques photos, et la marée recommence à monter. Comme cela va très vite, nous ne nous y attardons pas. La plage est belle, mais les filles font juste trempette dans les vagues du bord, car des panneaux indiquent que les courants ici, sont dangereux. De plus le ciel qui, jusqu’à lors était dégagé, se fait de plus en plus menaçant. Alors que nous nous apprêtons à partir, nous assistons à un magnifique envol de deux aras juste au dessus de nos têtes… quel instant magique pour nous, qui n’en n’avions jamais vu, qu’en captivité. Non loin de là, nous pouvons aussi voir de très près une belle iguane…la pluie s’installe, nous rentrons et avec un temps comme ça, les filles se mettent au travail plus facilement !

Samedi 31 Octobre

Après le petit déjeuner, nous partons voir la cascade qui est à 500 mètres d’où nous logeons. L’endroit est très joli, mais c’est assez dangereux, car les pierres sont très glissantes, donc nous nous y rafraichissons rapidement et nous partons à la plage. Pour une fois, le ciel s’assombrit mais il ne fait que quelques gouttes. La plage est déserte, juste nous et quelques singes le haut des arbres, qui partent rapidement. Les filles profitent bien de cet après midi dans les vagues. Seuls quelques pêcheurs viennent en fin de journée et nous découvrons un type de pêche bien particulier : ils lancent leurs lignes comme un cowboy lancerai son lasso !

Dimanche 1 Novembre

Aujourd’hui nous partons pour le Parc Manuel Antonio. En route nous traversons de nombreuses plantations de palmier dont est extrait des fruits, l'huile de palme. Nous sommes en basse saison donc nous ne devrions pas voir des hordes de touristes débarquer en bus dans le parc... Il s’agit du parc national le plus célèbre et donc le plus fréquenté du pays. A peine arrivé, un grand nombre de rabatteurs dans le village veulent absolument nous faire garer sur leur parking payant, (alors qu'il y en a un plus loin gratuit) ou nous faire manger dans leurs restaurants (par chance nous étions prévenu par le Lonely Planet, et ne nous sommes pas fait avoir). Un fois entré dans le parc et atteint la plage il faut œuvrer sur tous les fronts : surveiller les filles dans des vagues monstrueuses (spot de surf oblige), et veiller également a ce que les singes, les ratons laveurs et les iguanes, qui ont un peu trop l'habitude que les touristes les nourrissent bêtement, ne viennent pas nous chaparder le goûter dans le sac (les singes gèrent totalement d'ailleurs le système des fermetures éclairs, et sont presque agressif lorsqu’on les chasse). Je ne vous dit pas à quelle vitesse on a rappliqué avec Fred lorsqu’on a vu une iguane d'une quarantaine de centimètre s'approcher du paquet de céréales alors que Perle jouait juste à côté ! Nous avons vu beaucoup de singes au Costa Rica, mais dans un tel contexte jamais ! Tous ceux que nous avons vu jusque là étaient sauvages et craintifs... Cela nous donne un aperçu des conséquences du tourisme de masse…. Conclusion de la journée : De belles plages mais fréquentée par trop de voleurs ! et encore heureusement que ce n’était pas noir de monde !

Lundi 2 Novembre

Nous quittons Uvita et reprenons la route de San José. En route, nous nous arrêtons au Parc National Carara, où l’on peut apercevoir des aras et des crocodiles. Le problème c’est que pour aller faire le trail de 4 kms qui mène à la lagune des crocodiles, nous devons laisser la voiture sur le parking attenant au poste des gardes forestiers (toujours en raison des vols) et marcher 2 kms au bord d’une route super passante et en plein soleil avant d’y arriver… Donc, tant pis pour les crocodiles, nous nous rabattons sur un autre trail, dans la forêt celui-ci, dans l’espoir de voir des aras… Malheureusement là non plus ce n’est pas la meilleure saison et en plus une invasion de moustiques, nous fait vite écourter cette ballade… Angélina et moi, avons une belle frayeur : alors que nous sommes devant, sur le sentier, une iguane traverse devant nos pieds… surprises, on se met à hurler comme des mouettes !!! cela a du faire peur aux aras, c’est peut-être pour ça qu’on en a pas vu ! (lol). Nous reprenons la route et arrivons à Alajuela pour passer la nuit dans un hôtel, à côté de l’aéroport de San José. La réservation Booking, n’a visiblement pas marché, car lorsque nous arrivons à l’hôtel, il est complet et pas de « Bruno » dans le fichier. On nous recommande alors un hôtel juste un peu plus loin, qui s’avère très bien. Nous réglons le réveil à six heures, car notre premier vol, demain sera à 12H30. Le Costa-Rica est vraiment une destination intéressante, tant au niveau de la faune, que la flore, toutes deux très riches. Nous avons pu y voir de nombreuses espèces que nous ne connaissions pas. Cette période en hors saison, bien qu’un peu humide, a vraiment été appréciable. Les nombreux trails que avons pu faire dans cette jungle luxuriante ont nous on ravi. Ce pays est vraiment une destination recommandable pour tout les amoureux de la nature ! « Pura Vida » leur devise est vraiment tout un art de vivre, une philosophie : profiter du moment présent sans se soucier de demain…

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