mercredi 20 janvier 2016

Argentine, la Péninsule de Valdès

Mercredi 13 Janvier

Première chose à régler aujourd'hui, trouver une solution pour notre trajet jusqu'à "El Calafate". Nous partons donc dans un premier temps faire le tour des agences de location car c'est la solution qui nous tient le plus à coeur. Le problème est vite résolu car nous trouvons une agence qui nous fait 8 jours de location au même prix que 4 jours vu sur internet. Ce qui nous permet donc d'avoir une voiture pour les deux jours de Puerto Madryn et de rallonger de deux jours la descente jusqu'à El Calafate, ce qui la rendra plus "cool". Nous rentrons manger et nous ressortons nous promener sur la plage et sur la grande jetée qui la parcoure. A mi-chemin, on en profite pour faire un stop "promis" à l'aire de jeux qui borde la plage. Sur le sable des joueurs de "tejo", une sorte de pétanque argentine, lancent les palets adroitement. A 18 heures, il est l'heure de rentrer faire faire l'école aux filles. Un petit retour à la nature qui nous fait le plus grand bien dans ce petit port paisible de Puerto Madryn.

Jeudi 14 Janvier

Il est 10 heures lorsque que nous nous mettons en route pour Punta Tombo. Nous empruntons la route nationale 3 en direction du sud. Après 2h30 de route et 180 kms de ligne droite à travers le paysage semi-desertique et plat de la pampa patagonienne, dont on ne se lasse pas de regarder. Les derniers kilomètres se font sur une piste. Nous arrivons enfin dans cette immense réserve où une colonie d' un million manchots de magellan a élu domicile. La raison pour laquelle ils s'y reproduisent c'est que le sol de cet endroit est idéal pour que les mâles y creusent des nids. Les femelles peuvent alors y déposer leurs oeufs. Les deux parents prennent part égale à l'élevage des petits, ils se relaient pour couver les oeufs, les protéger des attaques des goélands et pour nourrir les poussins. Les manchots sont monogames et restent avec la même partenaire jusqu'à la fin de leur vie. Le nid se transmet également de génération en génération. Ils peuvent vivre jusqu'à 30 ans lorsqu'il sont en liberté. C’est inimaginable qu’il puisse y avoir autant de manchots en un même endroit. Les bébés sont déjà aussi grand que leurs parents mais le duvet qui les recouvre montre bien qu’ils ne sont pas encore en âge d’aller chercher eux même leur nourriture. Ils sont d’une incroyable douceur entre eux et ils se câlinent beaucoup…Le bébé qui a faim vient taper le bec d’un de ses parents afin que ce dernier l’ouvre, il introduit alors son bec dans le sien afin qu’il lui régurgite une partie de sa pêche. Cela peut paraitre un peu ragoutant mais c’est très attendrissant à voir. Voilà un lieu qui méritait vraiment d'être vu tellement il est spectaculaire.

Vendredi 15 Janvier

400 kms de voiture dont 190 kms de piste nous attendent aujourd’hui sur la péninsule de Valdès dans le but d’aller voir une immense colonie de Lion de Mer et peut-être un orque qui viendrait s’en délecter. Malheureusement ce n’est pas la période pour voir des baleines qui sont reparties au mois de décembre après avoir mis bas dans les eaux calmes et chaudes de la baie. Et roulement de tambour, qui rencontrons nous ?????... La famille Meier au grand complet ! Là encore, vu les dimensions de la péninsule, et sachant qu'aucune de nos familles ne savait que l'autre y viendrait aujourd'hui, que chacun de nous n’est pas parti à la même heure ni n’a pas fait le trajet dans le même sens, on avait peu de chance de les rencontrer à la pointe nord de la péninsule et pourtant ! Nos chemins sont fait pour se croiser semblerait-il… C’est toujours une joie de les revoir. Une soirée ensemble s’impose alors ! Nicolas en profite pour nous inviter gentillement à partager un repas ensemble, chez eux, ce soir. Nous contemplons tous ensemble cette immense colonie de lions de mer, ils sont si nombreux que, même si l’odeur est un peu prenante, le spectacle est merveilleux. Tout comme pour les manchots, ils sont en si grande quantité que c'est réellement impressionnant. Les femelles venant de mettre bas, c'est de nouveau la saison des amours, les mâles qui sont très entreprenant, protègent leur harem, et gare à celui qui s'en approchera trop ! Avant de rejoindre Nicolas et Cécile chez eux pour un barbecue, nous faisons un dernier arrêt pour voir une petite colonie de manchots et quelques éléphant de mer. Nous n'avons pas eu la chance d'apercevoir un orque ni des dauphins au large, malgré tout ce lieu sauvage est une réelle petite merveille de la nature.

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