lundi 25 janvier 2016

Argentine, road trip sur la route 40

Samedi 16 Janvier

A nous la route 40 ! bon pour y arriver il nous faudra d'abord longer un peu la côte et emprunter la route 3... A nous également l'aventure, car pour la première fois on a aucun logement réservé et ça jusqu'à l'arrivée à El Calafate. Fred part changer la voiture à l’agence car celle que l’on a, a un coffre trop petit pour accueillir tous nos bagages. Le temps de fermer valise, il est 12h00. Après être aller faire des courses rapides pour manger ce midi, nous prenons la route. Ce soir nous dormirons à Camarones. Ce petit port est un peu plus bas que Punta Tombo sur la côte, et il nous faut emprunter la même route pour y arriver. Il est 16 h lorsque nous y arrivons. Pendant 320 kms nous avons traversés un seul carrefour et peut être pris deux virages, sinon cette éternelle ligne parfaitement droite dans un magnifique paysage semi désertique, la pampa patagonienne. Nous passons à l'office du tourisme pour voir les logements qu'il y a dans ce joli petit bled perdu, oui, parce qu'à Camarones il y a un hôtel, un camping et deux loueurs de bungalows, quatre pelés et deux tondus mais il y a quand même un office du tourisme ! Elle nous renseigne gentillement, certainement trop heureuse d'avoir travailler aujourd'hui grâce à nous, et nous partons voir les trois adresses qu'elle nous donne. 
- Adresse n°1, l'hôtel restaurant: hors de prix
- Adresse n°2, des chalets : fermé mais un numéro pour les joindre.
- Adresse n°3, le petit restaurant "Alma Patagonica" qui loue aussi des bungalows : fermé mais un numéro pour les joindre également.
En attendant une éventuelle ouverture, on va faire un tour sur la plage en bordure du port et on s'y pose 1 heure car le temps est magnifique et les filles s'éclatent à faire des roulades car cette plage de minuscule galets est très pentue, elle ressemble à un amphithéâtre. A 18 heures, on va voir si le restaurant qui loue les bungalows a ouvert, mais c'est toujours fermé, et il en est de même pour le loueur de chalet. Nous retournons donc à l'office du tourisme, qui par chance est encore ouvert, pour que la dame appelle pour nous les propriétaires des logements, ce qu'elle fait avec plaisir, toujours aussi motivée par un peu d'action. Elle réussie à joindre la propriétaire des chalets qui nous donne rendez vous sur place. Le logement et son prix étant correct, on s'installe et on ressort faire des courses pour déjeuner demain matin. Alors là pas trop le choix non plus, il y en a deux minuscules. Celle où nous nous arrêtons vend plus de cotillons et d'articles de fêtes que de nourriture, mais bon on réussi quand même à trouver des fruits et du jus. Par chance entre temps le restaurant "Alma Patagonia" a ouvert et on s'arrête donc pour y manger. C'est un repas "sans plus", que nous mangeons rapidement car tout le monde est fatigué et veut rentrer dormir.

Dimanche 17 Janvier

- Partir de Camarones à 10 heures : check
- S'arrêter à la station d'essence la sortie de la ville, prendre un café, et ne pas remettre d'essence pensant qu'on en aura largement assez vu le nombre de kilomètres que l'on a parcourir et au vue de notre consommation d'hier : check
- Passer par la piste, parce que c'est plus cool, elle longe la côte : check
- S'arrêter à 2 kms de là sur une plage de coquillage merveilleuse : check
- Faire 140 kms de piste en plein milieu du désert en ne croisant qu'une voiture, quelques guanacos,  et de temps à autre une estancia : check
- Percuter qu'en fait on consomme beaucoup plus lorsqu'on roule sur une piste que lorsque l'on roule sur du bitume : check
- Se dire qu'il aurait été plus raisonnable de compléter notre réservoir en partant et regretter : check
- Prier pour qu'il y ait une station essence sur la route principale une fois celle-ci atteinte : check
- Ne pas en trouver une : check
- Rouler, rouler et encore rouler : check
- Se dire que cela va être "ric rac" et commencer à paniquer : check
- Essayer de trouver comment réduire la consommation d'essence : check
- Rouler durant 100 kms derrière un camion pour prendre son aspiration : check
- Couper la clim : check
- Interdire aux filles d'ouvrir les fenêtres pour favoriser l'aéro-dynamisme : check
- Avoir encore 70 kms à faire : check
- Maudire ce petit voyant orange qui vient de s'allumer : check
- Essayer de se rassurer en se disant que normalement il y a de quoi faire 100 kms sur la réserve : check
- Essayer de se faire tout léger : check
- Se dire qu'on pourrait organiser un "vide grenier" en bordure de route avec nos fringues et tout ce "bordel" qui alourdi notre coffre : check
- Etre de moins en moins réceptif aux querelles "playmobil" à l'arrière : check
- Avoir envie de jeter les playmobil par la fenêtre pour alléger la voiture : check
- S'arrêter en bordure de route pour demander à un camionneur garé s'il n'est pas possible de siffoner un petit peu de son réservoir : check
- Apprendre qu'on ne peut pas ouvrir un réservoir de camion car il y a une sécurité dessus pour que l'on ne puisse pas le siphonner à l'insu du conducteur : check
- S'auto-traiter de tout les noms d'oiseaux : check
- Arriver à l'entrée de la ville Comodoro Rivadavia, grosse zone pétrolière, voir les chevalets de pompage, se dire qu'au pire on ira se servir directement à la source et avoir la chanson de Dallas dans la tête : check
- Apercevoir la station service Pétrobras et hurler de joie : check
- Faire le plein et se sentir de suite plus léger : check !

Notre journée de route n'étant pas finie, on repart après s'être arrêter manger un sandwich. Le paysage des 100 kms suivants, toujours semi désertique, est désormais ponctué par une multitude de chevalets de pompages de pétrole, ce qui pour nous, est très rassurant ! Nous commençons à nous éloigner de la côte et à rentrer plus au centre dans les terres. Arrivés près de Sarmiento notre destination finale pour cette journée, le paysage change radicalement. Il devient beaucoup plus vert et commencent à apparaitre de nombreux peupliers. Des vaches broutent de l'herbe bien grasse, on se croirait presque au fin fond de la France ! Nous trouvons le logement que nous avions vu la veille sur le guide : Le "Chacra Labrador", une très jolie exploitation agricole qui fait maison d'hôtes et qui a des allure de cottage anglais. La propriétaire fait très anglaise elle aussi. Le prix du logement est un peu élevé, mais l'environnement est tellement joli que nous y restons pour la nuit. En plus la wifi fonctionne plutôt bien, ce qui nous permet de chercher les logements pour les séjours d'El Calafate et Santiago du Chili. 

Lundi 18 Janvier

Nous nous réveillons doucement avec un succulent déjeuner auquel nous faisons honneur ! Tous les produits sont frais, fait maison, y compris les confitures, quel délice ! L'exploitation vit de l'élevage des moutons pour la laine et la reproduction, et de la production de cerises. Eh oui ! en Janvier c'est l' été ici et en ce moment, nous mangeons des cerises ! La propriétaire nous invite à aller voir les "moutons Mérinos", car un spécialiste de Buenos aires est justement là aujourd'hui afin de faire une beauté aux quelques-uns qui vont passer un concours. Nous sommes tous impressionnés par l'épaisseur de laine qu'ils ont. Une bonne quinzaine de centimètres, les filles arrivent à enfoncer leurs mains entières à l'intérieur ! Pour pouvoir concourir , on leur écarte la laine raie par raie, afin de la démêler. Vers 11h30 nous partons pour la ville de Perito Moreno et nous faisons un crochet pour aller au "Bosque petrificado" un vestige des temps géologiques. Cette forêt pétrifiée remonte à 65 millions d'année, au temps du jurassique. Le temps était plus clément et les forêts de pins étaient gigantesques Mais des éruptions volcaniques et la formation des andes, ont ensevelis la Patagonie sous des tonnes de cendres et de lave. Certaines forêts se sont ainsi fossilisées, pétrifiées. Cette forêt à été menée dans la région de Sarmiento, par de gigantesques courants. L'érosion du terrain, la pluie et le vent de cette région devenue aride a fini par les mettre a jour. Le site est spectaculaire et on se croirait à Death Valley. Les couleurs des oxydes sont identiques, on retrouve des rouges, des oranges, des jaunes, des pourpres et des verts. Les reliefs aussi sont très semblables. La balade d'environ 1,5 kms est vraiment superbe et en plus nous sommes quasiment seul. Après nous être remis en route, nous atteignons enfin la route 40 ! Sur cette portion, nous croisons en tout et pour tout une petite trentaine de véhicules. On a l'impression d'être seuls au monde, et cela nous convient parfaitement ! (oui, aujourd'hui on a besoin de personne, notre réservoir d'essence est plein ! mais faudrait pas tomber en panne quand même...). Du coup, on organise une séance selfie en plein milieu de la route. Nous ne nous lassons pas de ce "no man's land" uniquement traversé par des troupeaux de guanacos, de la famille des lamas ( on en voit aussi quelques-uns qui sont en version "squelette", car malheureusement ils s'empalent en voulant sauter les clôtures), des tatous, des lièvres, des chevaux, des moutons, et des nandous (autruches). Aussi désertique qu'il soit, ce lieu est féerique et nous ne regrettons vraiment pas d'avoir fait le choix de le traverser en voiture. L'avantage en Patagonie, c'est que l'on a peu de chance de se tromper c'est toujours "tout droit"... même le Gps a pris l'habitude de nous dire "continuer tout droit" ou "continuer en direction du sud", on a l'impression qu'il bugue ! Aucune station essence, si ce n'est dans les rares petits patelins, sinon entre, rien, nothing, nada, walou... La plupart des gens que l'on croise ont des géricanes sur leurs galeries. En ce qui nous concerne, pas de galerie et plus même la place de rentrer une feuille de papier dans le coffre. La technique c'est donc de compléter le réservoir, quoi qu'il en soit dès que l'on croise une station ! Arrivés à Perito Moreno nous trouvons une "Cabana" (petit chalet) à l'entrée de la ville et nous nous y arrêtons pour la nuit. Fred part chercher des soupes de pâtes et nous grignotons dans la chambre une fois que les filles ont fini de travailler.

Mardi 19 Janvier

Après être allé complété notre réservoir d'essence, nous nous remettons en route direction de la prochaine étape : "Gobernador Gregores", 350 kms nous en séparent. Nous faisons un petit crochet pour aller voir "La Cueva de las Manos" un site archéologique et de peintures rupestres qui se trouvent dans le profond canyon "Rio Pinturas". Les peintures représentent des mains peintes en négatif et des scènes de chasse qui datent pour les plus anciennes de 13000 ans et pour les plus récentes de 7000 ans. La signification de ces peintures serait une céremonie prouvant un acte de soumission aux règles sociales. Après la visite, nous reprenons la route. En chemin un troupeau de chevaux sauvages traversent la route à quelques mètres devant nous, c'est comme dans un film, c'est trop beau ! Nous arrivons à Gobernador Gregores vers 18h00 et nous trouvons rapidement un hôtel sur les conseils de l'office du tourisme. Le responsable est très gentil et les prix sont plus que corrects. Les filles ont le temps de travailler un peu avant le repas que nous prenons à l'hôtel. 

Mercredi 20 janvier

Notre objectif aujourd'hui est d'atteindre la ville d'El Chàlten, capitale Argentine du trek, au pied du mont Fitz Roy. Nous avons une petite crainte car il est indiqué sur le guide qu'en cette période il est nécessaire de réserver au moins un mois à l'avance car c'est la pleine saison. Les hôtels sur Booking sont pour la plupart complets et ceux qu'il reste sont hors de prix, ce qui nous embête un peu car nous n'y dormiront qu'une seule nuit et que le budget Argentine a déjà pris une bonne claque ! Jusque là nous avons toujours réussi à tenir le budget dans chaque pays que nous avons fait, mais l'argentine connait de telle inflation que les prix peuvent être doublés d'une année à l'autre. On est joueur, on ne réserve rien, on verra bien en arrivant. Aujourd'hui nous roulons sur une longue portion de route qui n'est pas encore achevée, 70 kms de piste donc. Le paysage est à couper le souffle. Nous avons désormais pour toile de fond un lac turquoise, des montagnes enneigées, des glaciers et le majestueux Fitz Roy qui culmine à 3405 mètres tandis que la pampa qui nous entoure devient de plus en plus rase et aride. Ce contraste nous offre un tableau éblouissant. A côté du Fitz Roy, l'aiguille Saint Exupéry, nous apprend que cette région lui fût chère, alors qu'il travaillait pour l'Aéropostale Argentina. Quelques illustrations du Petit Prince en aurait été inspirées. De "L'île au oiseaux" que nous avons aperçu, il y a quelques jours à la péninsule de Valdès, serait né le dessin du "serpent boa digérant l'éléphant". L'illustration du Petit Prince debout sur le sommet d'un pic, quant à elle, viendrait du survol par l'écrivain, de ce massif qui est désormais en face de nous.
Arrivés à El Chàlten, nous commençons notre prospection en vue d'une éventuelle chambre pour ce soir et c'est pas gagné... beaucoup d'hôtels sont effectivement complets et les rares chambres que nous trouvons sont au minimum à 160 euros la nuit. A force de chercher nous finissons par trouver un petit "bed and breakfast" à 120 euros les deux chambres. Il ne paye pas de mine de l'extérieur mais les personnes qui y travaillent sont d'une gentillesse incroyable, à croire que cela est une généralité en Patagonie.

Jeudi 21 janvier

Avant de quitter El Chàlten nous partons en voiture jusqu'au Lago del Desierto, à une heure de piste de là. Une belle ballade qui nous permet d'admirer les paysages de montagnes puis nous nous remettons en route en direction de El Calafate, ville la plus proche du glacier Perito Moreno. Nous quittons la route 40 juste avant d'y arriver, notre road trip prend alors fin après 2200 kms dans la Patagonie profonde.
Ca y est, nous sommes en mode auberge de jeunesse ! L'auberge "América del Sur" est le moins cher que nous ayons trouvé parmi les rares hébergements qu'il restait (100 euros la nuit). Il n'y avait plus de location d'appartement Air bnb disponible. Un des employé nous explique toutes les règles de la "communauté" en finissant ces phrases par "ok" ? "Rrréégnial". Il y a une cuisine commune, ce qui nous arrange, car qui dit "hôtel", dit "restaurant" et à la longue, ça chiffre... c'est la raison pour laquelle en général, nous choisissons des appartements. Si on veut il y a un barbecue qui est organisé tous les soirs avec un buffet , il suffit juste de s'inscrire sur la feuille... Ok? Rrréégnial !
Le temps de nous installer dans notre dortoir de deux lits superposés et Fred part rendre la voiture de location. Lorsqu'il revient, je pense qu'il me fait une blague lorsqu'il me dit qu'il vient de croiser les Meier en ville... Comment serait-ce possible? Là encore la probabilité de les rencontrer en ville était quasi impossible. On les croyait à Ushuaia. Il aurait suffit que Fred parte 5 minutes plus tard et ils ne se seraient même pas croisés ! Se retrouver dans cette rue, au même moment relève presque du surnaturel ! Depuis notre première rencontre, et hormis les rencontres organisées, cela fait tout de même quatre fois que nous nous croisons par l'opération du Saint Esprit et dans un pays qui fait tout de même 2780000 m2 (A l'arrêt de bus à Buenos Aires, à l'aéroport pour partir à Trelew, à Punta Norte sur la péninsule de Valdés et ici à El Calafate). Déjà, lors de notre première rencontre sur cette plage perdue des Galapagos, nous avions relevé beaucoup de points communs dans nos deux voyages, et ces multiples rencontres inattendues avec cette famille constiturons à coup sûr, de bons souvenirs. Pour le repas de ce soir, nous testons la soirée barbecue, et ce repas est une petite merveille... La viande argentine et le vin argentin, quoi de mieux ? (oui ok, le vin français, mais l'argentin n'est pas mal non plus !)

Vendredi 22 Janvier

Nous allons profiter d'être 6 jours à El Calafate pour rester tranquille, faire faire une petite fiche "exposé" aux filles sur chaque pays que nous avons visité depuis le début du voyage, avancer nos carnets de voyage, et pour ma part avancer un peu le blog. Nous squattons donc la salle commune avec des gens en mode routard en écoutant entre autre l'album Survival de Bob Marley. L'ambiance est détendue. Aujourd'hui nous ne sortons donc qu'à 16 heures pour aller manger une glace avec la famille Meier, et emmener jouer toute notre joyeuse troupe au parc. Pendant que les enfants jouent aux gendarmes et aux voleurs avec la veste de Gaspard, les hommes parlent "chiffres d'affaires" et avec Cécile on papote tranquillement. On se donne ensuite rendez vous au Chili, parce que là, pour le coup, on organisera très certainement une rencontre, sachant qu'en plus il y aura la fille de Nicolas qui les rejoint pendant les vacances scolaire française. Angelina à hâte car elles ont quasiment le même âge, du coup chaque enfant aura son "double". En rentrant on s'arrête faire quelques courses au supermarché pour le repas du soir.

Samedi 23 Janvier

La météo prévoit un peu de pluie aujourd'hui et le temps est effectivement couvert lorsque l'on se lève... on est tous d'accord pour faire une journée pyjama. On s'installe dans la grande salle, Fred et Angélina attaque les fiches "exposé", j'avance le blog et les vidéos, et Perle et Lily jouent tranquillement en attendant le repas...Finalement il n'a pas plu et en milieu d'après-midi un fort vent se lève et chasse les nuages. Le soleil fait son apparition. Malgré ça, personne est motivé pour sortir, la journée pyjama est une franche réussite ! Ce soir nous nous re-laissons tenter par la soirée barbecue. D'ailleurs, petite parenthèse, si chez nous la consommation de viande est de 150-200 gros par portion, ici elle est de 500 grs. Il est donc normal qu'après nous avoir servi une assiette contenant une saucisse, un énorme morceau de poulet et trois énormes entrecôtes de 4 bons cms d'épaisseur, le cuisinier nous redemande si nous en veut encore. Euhhh.... non ça va aller...

Dimanche 24 Janvier

A notre réveil, un vent polaire souffle dehors. Malgré tout, Fred part courir. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas sorti notre garde robe d'hiver, il est temps désormais. Le vent passe sur les glaciers environnants, il est donc glacial... La journée, s'annonce aussi calme qu'hier. Sachant qu'hier nous avons eu notre quantité de viande pour les trois jours à venir, la "soupe party" s'impose aujourd'hui. Encore un journée bien tranquille quoi...



3 commentaires:

  1. Quel stress avec l'essence!!! Si vous n'avez pas abandonné les filles sur le bord de la route, tout va bien!
    Gros bisous
    Marraine

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  2. une sacrée organisation, adaptation, patience .... Félicitations !
    la journée pyjama a du faire beaucoup de bien !
    Sandrine V

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  3. Héhéhé, j'ai bien rigolé sur le 17 janvier. Tu as sur tenir en haleine, faire monter le suspense, du vrai Stephen King !! Ohlàlàlà je me mettais à votre place et j'ai stressé autant que vous !
    Et trop drôle les Meier!
    Mathieu

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