samedi 9 janvier 2016

Argentine, Brésil, Les Chutes D'Iguazu, "Les grandes Eaux"

Dimanche 3 Janvier

Pour une fois, nous arrivons à destination en moins de 2 heures de vol ! Les filles n'en reviennent pas ! Quoi ? Déjà ?!! Il est 11 heures. L'hôtel que nous avons réservé est bien et en plus il est à l'entrée du Parc des Chutes mais aussi à l'entrée du Parc des oiseaux. Le temps d'aller y déposer les bagages et nous allons manger dans une "churrasqueria" du coin, la seule d'ailleurs. Une churrasqueria au Brésil est un restaurant où l'on peut y manger toutes sortes de viandes grillées. Ici le prix est plus que correct puisque l'on ne paye que 45 réals par adultes (soit 10 euros) et pour les enfants de moins de 12 ans c'est gratuit. Tout y est à volonté, buffet et viande. La viande est très bonne au Brésil et ici, on ne  coupe pas les morceaux dans le même sens qu'en France, ce qu'il fait qu'un même morceau n'a pas forcement le même goût. Une fois le repas terminé nous allons juste à côté, au Parc des Oiseaux. De magnifiques spécimens, dans de grandes volières, dont deux dans lesquelles on peut entrer. Les filles n'en croient pas leurs yeux, on est au beau milieu d'une forêt pleine de Toucans et d'autres espèces, tellement près sur les branches que l'on pourrait les toucher... c'est magique ! et je ne vous parle pas de la volière des Arras ! Ils sont des dizaines à voler juste au dessus de nos têtes ! C'est une bonne entrée en matière à Iguazu ! Une fois sortis du parc, nous partons nous baigner à la piscine de l'hôtel, oui, parce qu'en plus d'être pas cher, propre et bien placé, il a une piscine. Ce qui nous fait le plus grand bien car nous sommes dans la forêt amazonienne, et franchement, il fait chaud.
Contrairement a ce que nous a dit le réceptionniste de l'hôtel, la churrasqueria est fermée le soir,  le problème c'est qu'il n'y a que ça aux alentours, qu'il est 20 heures, que la ville de Foz Iguazu se trouve à 12 kms et qu'aucun taxi ne vient se perdre ici le soir... Nous retournons donc à l'hôtel faire appeler un taxi pour aller manger en ville, lorsque le réceptionniste nous trouve un autre plan, le livreur de pizzas. On opte rapidement pour cette solution car il est tard, et que les filles ont faim et sont fatiguées. On en profite au passage pour demander au livreur s'il ne peut pas aller nous acheter une bouteille de lait, car on en a pas pour le biberon de Perle et que dans le coin il n'y a pas non plus de supérette (U ??? où es- tu?). Le repas et le lait pour ce soir : Check.

Lundi 4 Janvier

Les chutes d'Iguazu ont été classées parmi les 7 nouvelles merveilles du monde par l'UNESCO. Elles sont situées au confluent des fleuves Iguazú et Paraná. Elles ont la particularité d'être sur la frontière de deux pays : le Brésil et l'Argentine et sont à la frontière d'un troisième : le Paraguay. 20 % sont sur les terres du Brésil et 80 % sur les terres Argentine. C'est une faille géologique dans le lit du Paraná qui à donné naissance il y a 200000 ans à une chute abrupte : la "Garganta del Diablo" et à deux grands arcs de 2700 m formés de 275 cascades qui déversent jusqu'à 6 millions de litres d'eau à la seconde, de quoi prendre une bonne douche ! Nous décidons de voir les chutes côté Brésilien en premier car il offre une meilleure vue d'ensemble. Ce matin nous ne nous levons pas trop tard car nous ne voulons pas avoir trop de monde à l'entrée du parc et c'est gagné, il n'y a quasiment personne. Nous sommes décidément sur les traces de 007 car les chutes ont servies de décors pour une autre scène de Moonraker, mais bon tout comme au Pain de Sucre, nous, on préfère rester sur les sentiers balisés. Après le repas, on va se changer car on est bien mouillés, et direction l'héliport pour notre baptème d'hélicoptère, histoire de voir les chutes bien au sec pour une fois ! Vu d'en haut, c'est tout aussi spectaculaire. Après ça, vu qu'Angelina rêve de retourner au Parc des Oiseaux, on y retourne avec Lily-Rose, pendant que Fred et Perle vont prendre un bain à la piscine.

Mardi 5 Janvier

Aujourd'hui on prend un taxi et on passe la frontière pour aller voir les chutes coté argentin. En route nous nous arrêtons à la "Casa de Botellas". J'avais vu un reportage sur Canal quelques mois avant de partir, sur cet homme qui, suite à la crise économique, a perdu son travail d'électricien. Un jour pour faire plaisir à sa fille, il lui construit une cabane en bouteille de Coca avec un système d'emboitage très astucieux. Tout part de là. Il se dit alors que ce système pourrait fonctionner pour construire des maisons après avoir trouvé un isolant tout aussi génial : des emballages tétrapak qu'il ouvre et qu'il plaque contre le mur de bouteilles. Les bouteilles recouvertes d'un grillage peuvent alors être enduites de ciment pour une isolation maximale. Il fabrique aussi des lits, des chaises des tables, des luminaires...Avec l'argent qu'il récolte, en faisant visiter cette maison musée et en vendant des petits objets, il donne des cours à des personnes défavorisées pour qu'elles puissent se construire un toit. Nous sommes fascinés par ce que l'on peut faire avec de simples bouteilles. C'est très astucieux ! On vous laisse apprécier le travail :



Ensuite direction le parc des chutes. A peine entré, alors que je tiens à la main un sac de course dans lequel se trouve les biscuits, le repas de midi et l'eau, je me fais surprendre par un groupe de coatis arrivés derrière moi, en traitre. Là, j'hurle comme une pintade bien évidement et ils réussissent à déchirer le sac, et nous, à sauver in extrémiste les denrées... Au moindre bruit de plastique, ils surgissent de la forêt par groupes entiers et ils n'ont peur de rien, tout comme les singes que nous avions vu au Costa Rica ou les ratons "laveurs de poubelle" de Montréal. C'est problématique car ils prennent l'habitude de "finir nos restes" et du coup ils ont de moins en moins envie d'aller gratter la terre pour chercher des vers de terre ou des insectes. Et à terme "être en manque" de nos miettes pourrait les rendre agressifs. Le temps est très couvert aujourd'hui et la pluie finit par tomber. Ici tout un système de passerelles permettent de s'approcher des chutes au plus près. On finit par se prendre une bonne rincée. Malgré les imper, on est bien humide ! Mais il ne fait pas froid et cela ne nous empêche pas de finir le trail qui mène jusqu'à la "Gorge du Diable". Ce temps pluvieux rend le spectacle encore plus diabolique !

Mercredi 6 Janvier

Il est 6 heures du matin on est tous prêt, devant notre hôtel où un taxi que nous avons réservé hier, est censé venir nous chercher pour nous amener l'aéroport côté argentin mais pas de taxi à l'horizon et personne à la réception de l'hôtel non plus... On essaye de joindre par téléphone la compagnie de taxi mais en vain... petit coup de stress... seule solution jouable, aller chercher un taxi à pied à l'aéroport côté brésilien qui se situe à 1 km de là, parce qu'à cette heure-ci, il n'y a pas un chat dehors. Fred y part donc en courant, il fait encore nuit. Cinq minutes plus tard, le voilà déjà de retour avec un taxi, ouf ! il a trouvé celui qui était censé venir nous chercher en train de dormir dans sa voiture à la station de l'entrée du parc. A priori, il n'avait pas reçu de réservation. Bon l'essentiel c'est qu'il soit là, car si on rate un avion, tous les billets suivant s'annulent comme une cascade de dominos (ils ne sont pas perdus mais du coup il faut tous les reprogrammer et on est pas sûr de retrouver des vols à la même heure et le même jour, alors sachant que l'on a déjà des logements réservés dans quelques pays, il ne faut pas rigoler !) Nous arrivons à Buenos Aires à 11h. Notre appartement est situé dans un quartier résidentiel avec toutes les commodités à côté : lavanderia, supermarché, boulangerie, primeur...  Ici il fait très chaud mais c'est une chaleur sèche, le linge va enfin pouvoir sécher. Après avoir pris possession de notre quartier, les filles font leurs devoirs et en fin d'après midi nous partons à la recherche d'une wifi car le propriétaire qui est à l'étranger, n'a pas laissé le code à la personne qui s'occupe de l'appartement. Par chance il y a un Mac Do dans le quartier, nous parvenons à nous connecter et à avoir le code. Nous nous arrêtons au grand parce jeux pour que les filles se défoulent qui est en chemin puis nous rentrons.

1 commentaire:

  1. bonjour,
    encore un très agréable récit !
    J espère voir une petite vidéo sur ce parc des oiseaux et entendre les cris des aras :)
    Impressionnant ce recyclage de bouteilles ! Cela permet de préserver un peu plus les arbres d Amazonie.
    BOnne continuation !
    bises

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