mercredi 28 octobre 2015

Costa Rica, Puerto Viejo de Talamanca, la côte Caraïbe

Lundi 26 Octobre 

Nous quittons La Fortuna et le volcan Arenal pour nous rendre à 6h de là sur la côte Caraïbe, à Puerto Viejo de Talamanca. En chemin, dans la vallée de Saraquipi, nous traversons beaucoup de plantations de bananes, de coeurs de palmiers et d’ananas. Nous arrivons sur la côte Caraïbe vers 16 heures. De ce côté, les habitations sont plus sommaires et moins bien entretenues : bois et tôle onduléé, mais cela à son charme. Pour varier les plaisirs nous choisissons un logement à 20 dollars la nuit qui semble être, au vue des photos, un genre de cabane… Lorsque nous arrivons, les photos n’ont pas menti et nous en avons pour notre argent. Nous sommes logés chez l’habitant dans une sorte de grenier ouvert, seul le toit en tôle ondulée et une moustiquaire nous protège des attaques extérieures. En fait la maison est attenante à la forêt, de quoi nous faire profiter de tous les petits bruits sympa des animaux des tropiques ! Jusque là tout va bien, on assume notre choix…Plusieurs des chambres de la maison sont louées. Les hôtes sont des jeunes sympas et très bab, de toute façon ils sont tous comme ça sur la côte caraïbe, ils ont pour la plupart migré de la Jamaïque pour venir travailler ici dans les plantations des bananes ou autres. Bon côté propreté, c’est assortit avec le reste et du coup c’est une sorte de thérapie pour moi… comme un défi… Je me dis que je peux le faire, et je vais à l’essentiel sans laisser trop trainer mes yeux ailleurs (tout le monde a quand même obligation d’aller se doucher en chanclettes, il est strictement interdit de toucher ou même frôler le dessus de lit en espèce de fourrure, et  j’enveloppe tous les coussins dans nos serviettes éponges car les taies d’oreillers ont une odeur douteuse) Je vous laisse imaginer la tête des filles quand elles ont vu l’endroit où elles allait dormir ce soir ! Mais bon finalement elles n’ont pas trop fait les chochottes, même quand elles ont vu courir les tarentes au dessus d’elles, sur la moustiquaire. Et pour qu’on l’on soit réellement « immergé dans la nature », nous nous lavons dans la douche commune en compagnie d’une jolie petite rainette aux yeux rouges (Je voyais que cela faisait de la peine à notre hôte de l’enlever et de la déranger alors qu’elle dormait, donc je lui ai dit qu’il pouvait la laisser). Se doucher avec une grenouille, ça, c’est fait ! (c’était la thérapie n°2 ) Par contre ne comptez pas sur moi pour prendre ma douche avec un crapaud ! Après la douche nous nous regroupons tous dans le grand lit sous la moustiquaire et logiquement, comme notre hôte nous le prédit, demain matin nous devrions être réveillés par les singes hurleurs !

Mardi 27 Octobre

Comme convenu, réveil à 6 heures par les singes, et bien évidement, nuit de m…. car la moustiquaire c’est bien mais lorsque les moustiques y sont à l’extérieur…En plus le taux d’humidité est terrible ici, et donc les draps sur lesquels j’aurais préféré dormir en lévitation, sont moites… On devait rester dans ce logement 3 nuits, mais vu l’état de propreté du lieu, nous écourtons, nous trouverons bien autre chose en ville. Aujourd’hui nous décidons d’aller au Parc Cahuita, un parc national, qui longe la mer. Superbe ! Des plages magnifiques, dont une de sable noir. A peine arrivé, nous voyons une colonie de singes hurleurs sauter de branches en branches et deux beaux « petits » lézards vert dont un basilicus plumifrons (plus communément appelé « Jesus Christ » pour sa faculté à courir sur l’eau pour fuir ses prédateurs). Nous ne faisons que la moitié du trail, car vu la nuit passée et la chaleur, aujourd’hui tout le monde traine un peu la patte…Au retour nous trouvons un petit hôtel en centre ville et une fois installé, nous partons faire trempette dans les eaux chaudes de la mer des Caraïbes avant de nous attaquer à l’école.


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