samedi 31 octobre 2015

Costa Rica, en route pour la côte Pacifique...

Mercredi 28 Octobre

Ce matin, nous partons visiter le musée du chocolat à Cahuita. Si on m’avait dit qu’un jour nous aurions à remercier les moustiques pour leurs bons et loyaux services, et qu’on leur devrait le bon chocolat de nos tablettes… Et oui, s’il n’y avait pas de moustique, on n’aurait pas de chocolat, car c’est eux qui polénisent les fleurs de cacaoyer ! et pas les abeilles… Pour avoir une cabosse, les deux éléments essentiels sont l’eau et les moustiques. Une fois que le fruit est mûr, on ôte ses graines, on les fait fermenter 6 jours, puis on les fait sécher. Les graines partent ensuite chez les industriels qui les torréfient et les transforment. On nous montre tout de même le procédé artisanal de la torréfaction et la réduction en poudre. On nous explique qu’ici, le cacao est consommé quasiment pur, contrairement à chez nous, en Europe, où on lui ajoute beaucoup d’autres ingrédients. Ensuite, vient la transformation de la poudre en pâte, en faisant chauffer la poudre de cacao avec du sucre de canne et en ajoutant ensuite de l’extrait de vanille, du lait en poudre et du lait concentré. Les filles ont le droit de malaxer cette pâte, qui rend alors énormément d’huile, ou "beurre de cacao". Tout le monde s’en étale sur les bras et le visage, on est tous hydratés et on sent bon le chocolat ! Malheureusement, les grandes plantations de la côte caraïbe ont disparu, en raison d’un champignon qui a attaqué toutes les cabosses. Désormais, ont pris place, des bananiers. En début d'après-midi nous partons de nouveau au Parc National de Cahuita, mais cette fois-ci pour tester ses eaux ! En rentrant, après une bonne douche, nous sortons manger une pizza et nous faisons la rencontre d’un corse qui vit ici, et qui nous conseille vivement d'aller à la plage de Punta Uva, sur laquelle nous aurons de grandes chances de voir des paresseux...

Jeudi 29 Octobre

Aujourd’hui, cela fait trois mois que nous sommes partis... Nous quittons Puerto Viejo de Talamanca, la côte caraïbe et les rastas, pour aller à l’opposé, sur la côte pacifique. Comme nous sommes prêt de bonne heure, avant de partir nous décidons d’aller voir cette fameuse plage. A peine arrivé, nous voyons deux paresseux à trois doigts, et nous sommes content que les filles puissent enfin en voir ! Sur la plage, une petite échoppe de souvenirs et d’artisanat indien avec location de canoës kayak. Nous décidons d’en louer un et faisons une superbe ballade d’une heure sur la petite rivière qui se déverse dans la mer. Nous ne prenons ni appareil photo, ni téléphone par crainte d’en faire tomber un dans l’eau…Dommage car nous voyons de nombreuses tortues, une iguane, un paresseux et des singes capucins à têtes blanches. C’était vraiment à faire… Nous ne nous attardons pas car un bon bout de chemin nous attend, pour atteindre la côte pacifique : En théorie 6 heures de route pour faire 300 kms ! Car il ne s’agit que d’une route de montagne… En pratique nous mettons 10 heures, en ne nous arrêtant quasiment pas ! La raison est qu’effectivement la route n’est faite que de lacets, et qu’en plus sur ce coup, Google a un peu déliré… A deux reprises, il a voulu nous faire prendre des chemins de traverse… La première fois nous avons vite rebroussé chemin et rattrapé la grande route (ce petit détour nous a valu de voir de très très près un magnifique paresseux à deux doigts, accroché à un grillage en bordure d'un petit chemin !), et la deuxième fois, alors que logiquement il ne nous restait plus qu’une heure de route, il nous a fait prendre un chemin qui semblait plus court, sur une piste en terre (cela ne nous a pas inquiété, car ici c’est courant) mais cette piste qui était de plus en plus défoncée et qui s’enfonçait de plus en plus dans la nuit noire de la forêt, ne nous a mené nulle part car le semblant de route a fini par être enseveli sous la végétation… A ce moment là nous avons prié pour ne pas tomber en panne ou ne pas crever ! Nous avons du rebroussé chemin, cela nous fait perdre un temps fou…Nous finissons enfin par arriver à Uvita, il est 23 heures et comme nous sommes au bord de mer, nous plongeons dans notre lit !

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