samedi 31 octobre 2015

Costa Rica, la côte caraïbe en images

Costa Rica, en route pour la côte Pacifique...

Mercredi 28 Octobre

Ce matin, nous partons visiter le musée du chocolat à Cahuita. Si on m’avait dit qu’un jour nous aurions à remercier les moustiques pour leurs bons et loyaux services, et qu’on leur devrait le bon chocolat de nos tablettes… Et oui, s’il n’y avait pas de moustique, on n’aurait pas de chocolat, car c’est eux qui polénisent les fleurs de cacaoyer ! et pas les abeilles… Pour avoir une cabosse, les deux éléments essentiels sont l’eau et les moustiques. Une fois que le fruit est mûr, on ôte ses graines, on les fait fermenter 6 jours, puis on les fait sécher. Les graines partent ensuite chez les industriels qui les torréfient et les transforment. On nous montre tout de même le procédé artisanal de la torréfaction et la réduction en poudre. On nous explique qu’ici, le cacao est consommé quasiment pur, contrairement à chez nous, en Europe, où on lui ajoute beaucoup d’autres ingrédients. Ensuite, vient la transformation de la poudre en pâte, en faisant chauffer la poudre de cacao avec du sucre de canne et en ajoutant ensuite de l’extrait de vanille, du lait en poudre et du lait concentré. Les filles ont le droit de malaxer cette pâte, qui rend alors énormément d’huile, ou "beurre de cacao". Tout le monde s’en étale sur les bras et le visage, on est tous hydratés et on sent bon le chocolat ! Malheureusement, les grandes plantations de la côte caraïbe ont disparu, en raison d’un champignon qui a attaqué toutes les cabosses. Désormais, ont pris place, des bananiers. En début d'après-midi nous partons de nouveau au Parc National de Cahuita, mais cette fois-ci pour tester ses eaux ! En rentrant, après une bonne douche, nous sortons manger une pizza et nous faisons la rencontre d’un corse qui vit ici, et qui nous conseille vivement d'aller à la plage de Punta Uva, sur laquelle nous aurons de grandes chances de voir des paresseux...

Jeudi 29 Octobre

Aujourd’hui, cela fait trois mois que nous sommes partis... Nous quittons Puerto Viejo de Talamanca, la côte caraïbe et les rastas, pour aller à l’opposé, sur la côte pacifique. Comme nous sommes prêt de bonne heure, avant de partir nous décidons d’aller voir cette fameuse plage. A peine arrivé, nous voyons deux paresseux à trois doigts, et nous sommes content que les filles puissent enfin en voir ! Sur la plage, une petite échoppe de souvenirs et d’artisanat indien avec location de canoës kayak. Nous décidons d’en louer un et faisons une superbe ballade d’une heure sur la petite rivière qui se déverse dans la mer. Nous ne prenons ni appareil photo, ni téléphone par crainte d’en faire tomber un dans l’eau…Dommage car nous voyons de nombreuses tortues, une iguane, un paresseux et des singes capucins à têtes blanches. C’était vraiment à faire… Nous ne nous attardons pas car un bon bout de chemin nous attend, pour atteindre la côte pacifique : En théorie 6 heures de route pour faire 300 kms ! Car il ne s’agit que d’une route de montagne… En pratique nous mettons 10 heures, en ne nous arrêtant quasiment pas ! La raison est qu’effectivement la route n’est faite que de lacets, et qu’en plus sur ce coup, Google a un peu déliré… A deux reprises, il a voulu nous faire prendre des chemins de traverse… La première fois nous avons vite rebroussé chemin et rattrapé la grande route (ce petit détour nous a valu de voir de très très près un magnifique paresseux à deux doigts, accroché à un grillage en bordure d'un petit chemin !), et la deuxième fois, alors que logiquement il ne nous restait plus qu’une heure de route, il nous a fait prendre un chemin qui semblait plus court, sur une piste en terre (cela ne nous a pas inquiété, car ici c’est courant) mais cette piste qui était de plus en plus défoncée et qui s’enfonçait de plus en plus dans la nuit noire de la forêt, ne nous a mené nulle part car le semblant de route a fini par être enseveli sous la végétation… A ce moment là nous avons prié pour ne pas tomber en panne ou ne pas crever ! Nous avons du rebroussé chemin, cela nous fait perdre un temps fou…Nous finissons enfin par arriver à Uvita, il est 23 heures et comme nous sommes au bord de mer, nous plongeons dans notre lit !

mercredi 28 octobre 2015

Costa Rica, Puerto Viejo de Talamanca, la côte Caraïbe

Lundi 26 Octobre 

Nous quittons La Fortuna et le volcan Arenal pour nous rendre à 6h de là sur la côte Caraïbe, à Puerto Viejo de Talamanca. En chemin, dans la vallée de Saraquipi, nous traversons beaucoup de plantations de bananes, de coeurs de palmiers et d’ananas. Nous arrivons sur la côte Caraïbe vers 16 heures. De ce côté, les habitations sont plus sommaires et moins bien entretenues : bois et tôle onduléé, mais cela à son charme. Pour varier les plaisirs nous choisissons un logement à 20 dollars la nuit qui semble être, au vue des photos, un genre de cabane… Lorsque nous arrivons, les photos n’ont pas menti et nous en avons pour notre argent. Nous sommes logés chez l’habitant dans une sorte de grenier ouvert, seul le toit en tôle ondulée et une moustiquaire nous protège des attaques extérieures. En fait la maison est attenante à la forêt, de quoi nous faire profiter de tous les petits bruits sympa des animaux des tropiques ! Jusque là tout va bien, on assume notre choix…Plusieurs des chambres de la maison sont louées. Les hôtes sont des jeunes sympas et très bab, de toute façon ils sont tous comme ça sur la côte caraïbe, ils ont pour la plupart migré de la Jamaïque pour venir travailler ici dans les plantations des bananes ou autres. Bon côté propreté, c’est assortit avec le reste et du coup c’est une sorte de thérapie pour moi… comme un défi… Je me dis que je peux le faire, et je vais à l’essentiel sans laisser trop trainer mes yeux ailleurs (tout le monde a quand même obligation d’aller se doucher en chanclettes, il est strictement interdit de toucher ou même frôler le dessus de lit en espèce de fourrure, et  j’enveloppe tous les coussins dans nos serviettes éponges car les taies d’oreillers ont une odeur douteuse) Je vous laisse imaginer la tête des filles quand elles ont vu l’endroit où elles allait dormir ce soir ! Mais bon finalement elles n’ont pas trop fait les chochottes, même quand elles ont vu courir les tarentes au dessus d’elles, sur la moustiquaire. Et pour qu’on l’on soit réellement « immergé dans la nature », nous nous lavons dans la douche commune en compagnie d’une jolie petite rainette aux yeux rouges (Je voyais que cela faisait de la peine à notre hôte de l’enlever et de la déranger alors qu’elle dormait, donc je lui ai dit qu’il pouvait la laisser). Se doucher avec une grenouille, ça, c’est fait ! (c’était la thérapie n°2 ) Par contre ne comptez pas sur moi pour prendre ma douche avec un crapaud ! Après la douche nous nous regroupons tous dans le grand lit sous la moustiquaire et logiquement, comme notre hôte nous le prédit, demain matin nous devrions être réveillés par les singes hurleurs !

Mardi 27 Octobre

Comme convenu, réveil à 6 heures par les singes, et bien évidement, nuit de m…. car la moustiquaire c’est bien mais lorsque les moustiques y sont à l’extérieur…En plus le taux d’humidité est terrible ici, et donc les draps sur lesquels j’aurais préféré dormir en lévitation, sont moites… On devait rester dans ce logement 3 nuits, mais vu l’état de propreté du lieu, nous écourtons, nous trouverons bien autre chose en ville. Aujourd’hui nous décidons d’aller au Parc Cahuita, un parc national, qui longe la mer. Superbe ! Des plages magnifiques, dont une de sable noir. A peine arrivé, nous voyons une colonie de singes hurleurs sauter de branches en branches et deux beaux « petits » lézards vert dont un basilicus plumifrons (plus communément appelé « Jesus Christ » pour sa faculté à courir sur l’eau pour fuir ses prédateurs). Nous ne faisons que la moitié du trail, car vu la nuit passée et la chaleur, aujourd’hui tout le monde traine un peu la patte…Au retour nous trouvons un petit hôtel en centre ville et une fois installé, nous partons faire trempette dans les eaux chaudes de la mer des Caraïbes avant de nous attaquer à l’école.


Costa Rica, la Fortuna et le volcan Arenal en images

Costa Rica, la Fortuna et le volcan Arenal

Samedi 24 octobre

Cette journée est sous le signe l’eau. Dans un premier temps nous allons nous baigner sous la cascade de Catarata Rio Fortuna, une chute de 70 mètres de hauteur qui se mérite car nous devons descendre 15 bonnes minutes des escaliers très pentus et ce à quoi nous pensons en les descendant c’est qu’il faudra les remonter ! Mais, le jeu en vaut la chandelle car c’est génial ! Vu que c’est très impressionnant et qu’on est très proche de la chute d’eau, les filles se baignent où il y a moins de remous. Ensuite nous allons profiter des sources d’eau chaudes du volcan à « Los Lauredes » une sorte de parc aquatique d’eau thermales. Les filles ne s’arrêtent plus de glisser sur les toboggans tandis que nous nous prélassons dans un bain à 35°. Comme si toute l’eau de la journée ne suffisait pas, pour finir, on se prend une belle averse !

Dimanche 25 octobre


Nous partons faire un trail de 4,8 kms au Parc national Arenal, nous sommes au pied du volcan qui a été en activité de 1968 à 2010. Au cours de cette période il connu deux grandes coulées de lave : Une en 1968 et une en 1992. Le trail nous mène jusqu'à la dernière coulée de lave. Il y a des jours avec et des jours sans, aujourd’hui Perle décide de ne pas marcher, donc Fred en plus de se faire les jambes, il se fait les épaules ! 

samedi 24 octobre 2015

Costa Rica, Monteverde

Mardi 20 octobre

Ce matin c'est double ration d’école pour les filles car hier, en raison de tous les transferts, elles n’ont pas pu travailler. Pendant ce temps Fred part chercher le 4x4 à l’agence de location. Nous nous mettons en route vers 12 h, à la recherche d’un centre commercial pour faire quelques emplettes. La pluie à laquelle nous avons réussi à échapper à Cuba nous rattrape ici ! 
Notre « GPS » épisode numéro 2 : pour en revenir à ce dernier, il contient quasiment toutes les cartes du monde, sauf bien évidement celle du Costa Rica (même pas disponible à l’achat). Il nous reste donc la bonne vieille méthode de la carte en papier, celle qui fait toute la largeur de la voiture une fois dépliée… ou, notre sauveur Google car bien que nous n’ayons pas de connexion internet « Map » parvient à nous localiser et à nous orienter hors connexion. Nous nous mettons donc en route pour le parc national de Monteverde sous des trombes d'eau. C’est le déluge ! Nous roulons environ 3h30 sur une route goudronnée puis sur une piste, autant vous dire que le 4x4 ici, c’est pas du luxe ! Le ciel est bas et par endroits il y a du brouillard. Il est 17h et il fait nuit noire. Seuls les éclairs nous donnent une idée du paysage qui nous entoure. Nous réussissons à trouver notre hôtel, il est 18h30. Le temps de faire le point avec la responsable sur les différentes activités à faire dans le coin et nous allons manger un « casado » au centre du village sur ses recommandations. Le « casado » est un plat typique du pays et il est composé des mêmes ingrédients que ceux utilisés majoritairement à Cuba : Riz, haricots rouges ou noirs, bananes, crudités, et viande ou poisson.

Mercredi 21 octobre

Après un super petit déjeuner, un des meilleurs que nous ayons eu jusqu’à maintenant avec des pancakes moelleux bien cuit à cœur, (bon même si on préférerait manger de la bonne brioche de marraine…), nous profitons du temps dégagé pour faire un trail de 3 kms au cours duquel nous traversons des ponts suspendus, qui nous permettent de surplomber la canopée de la forêt tropicale. Alors que nous partons sous un soleil de plomb, à mi chemin, une chavane bien tropicale, elle aussi, s’abat sur nous ce qui nous donne l’occasion de sortir nos kway à la Dany Boon. C’est donc au pas de course que nous achevons cette ballade. La pluie ne nous empêche cependant pas d’aller admirer le jardin des colibris qui se trouve à l’entrée de la réserve. Ces gracieux petits oiseaux virevoltent au dessus de nos têtes à une vitesse folle et nous offrent un ballet haut en couleurs. Ils se posent volontiers sur nos mains pour aller siroter dans des distributeurs à nectar et Angelina parvient même à en attraper délicatement. En fin de journée, nous rentrons et les filles qui n’ont pas travaillé ce matin se mettent au boulot. 

Jeudi 22 octobre

Comme la veille nous n'avons pas pu aller à la serre aux papillons en raison du manque de soleil et de chaleur, ce matin nous nous hâtons car le temps est clément. Douze espèces de papillons y sont présentes, et nous pouvons en apprécier toutes les étapes : de l’oeuf à l’éclosion en passant par la chenille et la chrysalide. Puis dans la foulée nous faisons un petit trail de 3,4 kms dans la réserve Santa Elena et nous nous enfonçons pendant 2h30 dans la jungle. Je suis dans mon élément : des fougères arbustives, des monsteras, des alocasias, des broméliacées à profusion.... Une végétation ultra dense où les plantes épiphytes se servent d’autres plantes comme support. Tout le monde marche sans rainer dans ce décors où il ne manque plus que tarzan ! A la suite de ça nous allons manger un bout au soda « La Amistad ». Ce que l’on appelle les « soda » ici, sont des restaurants où l’on mange très bien et très bon marché. Nous rentrons ensuite déposer les filles à la responsable de l’hôtel car ce soir elle a gentiment accepté de nous les garder avec ses enfants, pendant que Fred et moi allons faire un trail de nuit de 2 heures pour observer la faune nocturne. Nous ne prenons pas les filles avec nous car aller marcher dans le noir au beau milieu des insectes et des bruits de la nuit ne les enchantent pas trop ! et de toute manière, les insectes et les animaux nocturnes ne serait pas non plus enchantés de les entendre crier comme des pintades ! Nous partons avec un guide, un groupe d’une dizaine de personne et des lampes de poche. Fructueuse soirée pour nous, car nous voyons : une mygale, un toucan, une rainette aux yeux rouges, un paresseux, des scorpions (qui sous lumière uv deviennent phosphorescents), des serpents, un torogoz du El Salvador, et un toucan vert endormi.

Vendredi 23 octobre

Aujourd’hui nous disons aurevoir à toute la gentille petite famille de l’hôtel et nous nous mettons en route pour le volcan Arenal. Pour ça, nous devons contourner le lac Arenal, 3 heures pour faire 120 kilomètres ! il faut dire que la route pour redescendre de Monteverde n’est pas goudronnée…Comme la chambre que nous voulions réserver sur air bnb n’est pas disponible, nous trouvons un hôtel à la Fortuna, au pied du volcan. Nous arrivons sous la pluie mais comme à son habitude, elle cesse vite. L’hôtel est constitué de jolis bungalows entourés de plantes exotiques bien grasses et en abondance (Les mêmes qui chez moi ressemblent à des « rataillons » et que j’essaie tant bien que mal de garder en vie…). Nous nous y installons, il est 16 h 30 et nous nous reposons un peu jusqu’à l’heure du diner.

mardi 20 octobre 2015

Cuba, Trinidad en images

Cuba, La Havane en images

Cuba, Cayo Coco en images

Cuba, Les écoles cubaines en images

Cuba, Cayo Coco

Lundi 12 octobre

Ce matin nous laissons les filles avec laï car nous devons aller à l’agence de voyage réserver notre hôtel à Cayo Coco, la dernière étape de ce périple cubain. Nous en trouvons un qui nous convient et en profitons pour discuter un peu avec la dame de l’agence qui parle un peu français, des conditions de vie des cubains. Ici, il y a deux monnaies : le pesos cubain qui ne vaut rien et qui est la monnaie nationale, et le CUC (pendant l’embargo il a fallu créer une monnaie, un équivalent au dollars, pour pouvoir participer aux échanges internationaux). Ce qu’elle nous explique c’est qu’ici elle est payée en pesos cubain mais que ce qu’elle achète est en CUC ! Elle touche environ 500 pesos cubains mais cela ne représente que 20 CUC et qu’une fois qu’elle a acheté une bouteille de shampoing à 2,5 CUC, du savon et du déo (le minimum vu la chaleur dans le pays), il ne lui reste à peine plus que la moitié de son salaire (soit 10 CUC) pour se nourrir et nourrir son enfant pour le mois ! et pourtant cette femme a fait des études et parle au moins trois langues ! Le gouvernement ne leur donne que 2,5 kgs de riz par personne et par mois. Le système de santé est heureusement gratuit. La vie dans ce pays, avec ce régime politique, couplée à l'embargo est vraiment difficile pour le peuple.
Quand nous rentrons, les filles ont fini leurs devoirs, et nous partons un dernière fois à notre petite plage de rêve ! Ce soir, il y a trois jeunes françaises qui logent également chez Laï, elles travaillent toutes les trois dans l’hôtellerie de luxe. Angelina, Lily-Rose et Perle sont fans et ne les lâchent pas d’une semelle ! On en profite pour discuter un peu avec elles et partons nous coucher.
Le mois d’octobre est en général le mois le plus pluvieux de l’année mais pour le moment, la chance est de notre côté car les orages n’éclatent qu’en fin d’après midi et s’il pleut c’est surtout la nuit… Croisons les doigts pour Cayo Coco !

Mardi 13 octobre

Nous partons 9h30 dans le vieux train de la "Valle des Ingenios" pour voir l’ancienne exploitation de canne à sucre. Ce train est composé d’une vieille locomotive et de deux wagons dont un qui fait office de snack-bar. Avant le départ on échange quelques mots avec une famille franco-allemande et nous leur expliquons notre parcours. Ils nous disent, que pour eux un tour du monde avec des enfants serait impossible car en Allemagne, l’instruction dans la famille n’est pas autorisée. 
La ballade est très agréable, le train roule à peine à 40 à l’heure ce qui nous permet de profiter du paysage. A peine quelques kilomètres parcourus, nous nous retrouvons au beau milieu des campagnes tropicales. Il fait très lourd, le temps est couvert et heureusement que les wagons sont ouverts car sinon ce serait intenable. Pendant le trajet, les filles ont le droit d’aller prendre la place du conducteur et elle sont ravies de pouvoir faire « tchou, tchou ». Nous faisons un premier arrêt à Manaca Iznaga, puis un deuxième pour manger dans une hacienda.  En ce qui nous concerne, on ne s’y risque pas… pas trop joueurs sur ce coup là, on préfère acheter des sandwichs au fromage dans le train. La ballade se termine à 14h30, nous nous entassons de nouveau dans un taxi-bicyclette, car même si nous sommes pas loin de la casa, cette chaleur humide nous accable… En rentrant nous faisons un deal avec les filles, faire aujourd’hui l’école des 4 jours à venir, comme ça au moins, pendant les 5 jours d’hôtel, on ne fera que de la piscine et de la plage. Comme nos arguments sont pas mauvais, elles acceptent. Demain, un taxi viendra nous chercher pour nos amener à Cayo Coco. Il nous faudra faire 3h30 de route pour y arriver. Ce qui est bien ici, c’est qu’on arrive à négocier le taxi au même prix que le bus et avec les filles c’est quand même mieux de prendre le taxi, au moins on peut s’arrêter quand on veut. Il viendra nous chercher dimanche à l’hôtel pour nous ramener passer la nuit à Trinitad, chez Laï. Lundi matin, c’est lui aussi qui nous ramenera à l’aéroport de La Havane, afin que nous puissions prendre notre avion pour le Costa Rica. On préfère scinder le trajet en deux, faire deux fois 4 heures, c’est plus sûr, sachant que lundi, nous devons être à l’aéroport à 15 heures dernier carat. En fin d’après midi, nous regroupons nos affaires, et comme nous reviendrons passer la nuit de dimanche à lundi ici, Laï nous propose de nous prêter une valise afin que nous ne prenions que ce dont on a besoin pour l’hôtel, cela nous évitera de trimbaler toute les affaires d’hiver avec nous. Ce soir, à notre demande, elle nous prépare de la langouste avec une sauce cubaine, c’est un régal !

Mercredi 14 octobre

Nous partons à 9h30 pour Cayo Coco. Vu que c’est la saison creuse à Cuba (ce qui engendre de très bon prix dans les hôtels), et que sur les dix premiers jours, les logements et les repas ne nous ont pas coutés chers, notre budget « Cuba » restant nous permet de prendre un bel hôtel en « all inclusive ». Le « Mélia Jardines Del Reys » est l’hôtel le plus récent du coin. Pour rallier notre destination nous traversons les villes de Santi Spiritus, Ciego Avilla et Moròn et ensuite pour rejoindre l’île nous prenons une digue de 30 kms qui a été construite en 1992 avec la coopération d’une entreprise française. Nous y arrivons enfin vers midi et il faut dire que c’est le paradis ! L’hôtel est composé de plusieurs petits « bungalows » dans lesquels se trouvent les chambres, et par chance les deux nôtres donnent sur la piscine. L’hôtel étant très étendu, des chauffeurs en voiturette viennent nous chercher et nous déposer où on le souhaite. Nous éjectons les sacs et la valise dans les chambres, enfilons nos maillots, hélons un chauffeur et partons manger un bout au restaurant de la plage. La plage est très jolie, le problème c’est qu’elle est pas très bien entretenue. Les algues sèches sur le sable ne sont pas ramassées, il y a aussi pas mal de cailloux au bord qui pourraient être enlevés, les palmes coupées des palmiers sont laissées au sol entassées dans les coins, ça fait pas nets… c’est vraiment dommage d’avoir un si beau potentiel et de ne pas l’exploiter à fond ! On y reste une petite demi-heure le temps de boire un coup et on va tester la piscine.. plutôt les piscines car il y a plusieurs bassins. Bon là tout le monde met un 10 sur 10, pas de soucis ! Pour le repas de ce soir nous consultons les différentes propositions que l’hôtel offre : un buffet et plusieurs restaurants. Bon le soucis c’est que pour aller dans les restaurants les hommes doivent avoir un pantalon et vu la chaleur celui de Fred est resté chez Laï, à Trinidad dans nos sacs… Solution numéro 1 : aller voir dans les boutiques de l’hôtel, s’ils vendent des pantalons (ce qui ne sera pas la solution car bien évidement ils ne vendent que des paréos, et que je ne suis pas suffisamment bonne couturière pour lui confectionner un pantalon avec…) Solution numéro 2 : accepter la proposition d’Ernesto, un des chauffeur de voiturette, à savoir qu’il ramène de chez lui un pantalon pour Fred demain. Le problème du pantalon étant réglé, ce soir nous allons manger au buffet et ensuite voir l’animation dans le hall de l’hôtel. Demain nous prendrons un bus qui nous amènera à 30 kilomètres de là : à la Playa Pilar, qui est la plus belle plage de Cuba.

Jeudi 15 octobre

Après un bon petit déjà et un repas rapide, nous partons en début d’après-midi pour la playa Pilar. Le bus que nous prenons s’arrête à tous les hôtels, et vu qu’il y en a beaucoup, nous mettons une heure pour faire 30 kilomètres. Cela confirme que nous avons fait le bon choix au niveau de l’hôtel, car tous ceux que nous voyons sont très vieillissants. Pour la plupart ils datent des années 1990. Nous arrivons à la plage, elle se mérite, mais ça en vaut vraiment le coup ! Là rien à dire. Eau chaude transparente, sable blanc d’une douceur… Mais bon je ne vais pas trop en dire car je sais qu’en ce moment il y en a qui bossent en regardant la pluie d’automne dégouliner sur leurs fenêtres ! Vous verrez par vous même lorsqu’enfin on aura une bonne connexion pour pouvoir enfin mettre en ligne les diapos photos. Après la plage, nous rentrons et comme promis Ernesto a fait porter un pantalon pour Fred dans notre chambre. Nous réservons un restaurant pour demain soir car celui que nous choisissons est complet ce soir. C’est pas grave, on ira demain, de toute façon les filles adorent le buffet ! C’est comme quand elles vont chez mamie et papy et qu’ils les amènent manger chez Asia ! Avant d’aller nous coucher, on va boire un coup devant le spectacle du soir. Mais pas trop tard car demain on a du boulot : on doit faire des châteaux de sable ! (bon d’accord, j’arrête…)

Vendredi 16 octobre

Nous nous levons tôt car nous voulons profiter de la plage au maximum. Nous y arrivons à 10h30 et y restons jusqu’à 15h. Le temps de rentrer à l’hôtel, il est 16h, de quoi profiter encore un bon moment de la piscine ! Fred est content, car il peut enfin utiliser son capital solaire. Aujourd’hui, un énorme canon projette de la mousse dans un des bassins de la piscine ! (avec musique à fond bien sur). Ce soir, comme prévu nous allons manger au restaurant « Acqua » qui comme son nom le laisse deviner, est un restaurant de poisson. Nous y mangeons très bien. La journée de demain s’annonce identique ! 

Samedi 17 octobre

Même punition : plage et piscine… En ce qui concerne le temps, on s’en sort toujours aussi bien mais le taux d’humidité est au plus haut… Il fait très lourd. Nous nous sentons moites et même les  vêtements pliés dans la valise le sont. Je ne parle même pas de ceux que l’on a lavé, qui ne sèchent pas. Le sol nettoyé le matin par la femme de ménage ne parvient pas à sécher : lorsque nous rentrons en fin d’après midi il est toujours mouillé. Nous essayons tant bien que mal de le sécher avec les draps de bain. Les mouches et les moustiques sont en grand nombre et un tracteur avec un énorme pulvérisateur à insecticide parcourt toutes les allées de l’hôtel tous les soirs, une fois que le soleil est couché. Ce soir le buffet est installé dans le hall de l’hôtel et des choristes animent notre repas. Perle s’endort affalée sur un fauteuil, nous finissons de manger et rentrons nous coucher dans des draps humides, c’est horrible !

Dimanche 18 octobre

Cela tombe bien, on quitte l’hôtel et aujourd’hui il pleut en journée! ouf, on l’a échappé belle ! Notre taxi vient nous chercher vers 14h30 et nous faisons la route sous une pluie battante. Nous arrivons à Trinidad à 18 heures et pour nous faire plaisir Laï nous a préparé de la langouste. Ici il a beaucoup plut aussi, mais il y a un peu d’air et on ne sent pas d’humidité. On respire enfin !
Laï m’aide à relaver tout notre linge qui n’avait pas séché et nous l’essorons dans sa petite machine à laver. Avec un peu de chance dans quelques heures il sera sec, et on pourra plier bagages.

Lundi 19 octobre

Ce matin, ce sont de difficiles aurevoir avec Laï qui est en larme... On se promet de s'envoyer des nouvelles par internet. Cette famille est vraiment adorable ! Dans 4 heures nous serons à la Havane, et ce soir à 19 h dans notre avion et après un transit par Le Salvador, nous atteindrons enfin le Costa Rica...


mardi 13 octobre 2015

Cuba, Trinitad

Mercredi 7 Octobre

Nous partons visiter la petite école de 5 salles qui accueille en ce moment 16 élèves. Dans une des classes nous avons droit à un petit hommage au « Ché », que malheureusement nous n’avons pas eu le temps d’enregistrer, les élèves ont tapé dans leurs mains un rythme et ont fini par dire « Ché! » tous ensemble. Le patriotisme est ici enseigné dès le plus jeune âge. Ensuite nous allons visiter l’école primaire du cycle normal « Adalberto Gomez Nunez » qui compte avec l’école du cycle secondaire 216 élèves. Nous sommes très bien accueillis que ce soit par le personnel de l’école ou par les élèves. Par chance une responsable de l’école et quelques élèves parlent anglais. Ils nous font visiter le rez de chaussée de l’école qui compte trois classes dont une d’histoire et une d’Informatique et des bureaux. Nous échangeons quelques mots en français avec un élève de nationalité espagnole, dont la mère est cubaine et qui a été scolarisé 4 ans en France. Nous ne nous y attardons pas car, arrivant à l’improviste, nous ne voulons pas perturber les cours. Ensuite, nous prenons un bus qui nous fait faire le tour de la ville, car ici nous avons pas de moyen de locomotion et cela nous permet de voir tout les endroits intéressants de la ville. Nous rentrons en milieu d’après midi pour faire l’école aux filles. Oscar tape à la porte, surprise ! Il a fait du pop-corn pour les filles ! Nous ressortons vers 18h car Fred a acheté une carte internet d’une heure mais nous devons aller nous connecter en ville à coté de l’antenne ! Nous en profitons pour acheter une bouteille de vin rouge français à Oscar que nous lui offrons en allant diner. Encore un super repas, un excellent poisson frit à la poêle, le même poisson en beignet avec une sauce aigre douce à l’ananas, des frites de patates douces, du riz noir, du riz blanc et des beignets de banane plantain, de l’avocat, du chou blanc et du pépino (concombre). Après le repas on reste un peu avec Oscar et sa mère pour discuter. Il en profite pour nous montrer quelques photos dont une pour laquelle il est très fier avec le champion Cubain recordman du monde de saut en hauteur Javier Sotomayor. Nous remontons et nous regroupons nos affaires car demain nous partons de bonne heure pour Trinidad. Viviane à une connaissance là bas, et elle nous a réservé une chambre dans une « casa particulare » (chambre chez l’habitant), elle s’est également occupée d’aller nous chercher les billets de bus et Oscar a contacté son frère afin qu’il nous dépose à la gare routière. c’est cool ! 

Jeudi 8 Octobre

Après un copieux petit déjeuner chez Oscar, qui sur notre demande nous a également préparé des sandwichs pour le midi et du bon jus d’ananas frais, nous nous mettons en route pour la gare routière. Ce n’est qu’un au-revoir, car dimanche nous reviendrons passer une nuit dans un des appartements de Viviane (ou chez Oscar ) avant de nous envoler le lendemain pour le Costa-Rica Après 6 heures de route à traverser les campagnes verdoyantes de Cuba et une multitude de plantations de canne à sucre, nous arrivons dans la très jolie ville de Trinidad. Quel changement ! Même s’il y a une similitude dans l’architecture et les couleurs de la « Habana » ici c’est très propre et on respire beaucoup moins de gaz d’échappement ! On s’y sent tout de suite très bien. Dès notre arrivée dans la ville, une horde de propriétaires de casas, tentent de vendre leur chambres à travers les vitres du bus. Un taxi envoyé sur la demande de notre hôte vient nous chercher dans sa toute petite voiture ! Résultat une partie des bagages va dans le coffre, une autre sur nos genoux et la plus grosse partie est calée sur la galerie (par chance nous sommes arrivé à bon port avec la totalité de nos valises !) Nous sommes accueillis comme des rois par une très gentille famille qui a trois enfants dont une petite de 7 mois. Ils ont une grande maison et peuvent donc proposer plusieurs chambres aux voyageurs. Pour 60 euros par jour nous sommes logés à 5 et en demi pension ! Ils nous accueillent avec un jus de mangue frais et nous montrent nos « quartiers » à l’écart , au premier étage, avec salle de bains privative. C’est très joli, authentique et là aussi très propre. Ils nous proposent également gratuitement les services de la nounou qui s’occupe de leur bébé. Elle est instantanément adoptée par Perle et voilà comment nous partons nous promener et laissons notre fille une heure avec de parfaits inconnus ! Car Perle bien sur ne veut bien évidement pas venir avec nous, elle préfère jouer avec le bébé et la nounou. Lorsque nous revenons de notre balade, Perle joue dans la chambre de la plus grande de leurs trois enfants, elle est aux anges, au milieu de toutes les peluches et des barbies et en train de regarder Bob l’éponge en espagnol ! Le repas est prêt, et on se met tous les cinq à table devant un thon entier d’environ 3,5 kilos et sa délicieuse sauce, d’un gros plat de riz, d’une soupe, d’un gros plat de crudités, et de rondelles de banane frits. Même si la nourriture ici tourne beaucoup autour des mêmes ingrédients, c’est toujours cuisiné différemment ! C’est très bien cuisiné, et nous faisons honneur à la cuisinière en ne laissant qu’un peu de soupe et la moitié du poisson. En fait elle nous avait montré le poisson avant de le faire cuire, en nous disant qu’il réduirait à la cuisson sauf que là, il a pas réduit ! Nous finissons notre repas par une tisane digestive et allons nous coucher. A quiconque désirerait visiter Cuba, l’adresse de la Havane et celle de Trinidad sont vraiment des valeurs sures ! Demain opération « playa » des caraïbes (et après école dans les caraïbes !).

Vendredi 9 octobre

Vers 11h00 après un copieux petit déjeuner, notre taxi nous dépose sur une plage comme celle que l’on voit sur les cartes postales. Il s’agit d’une « piscine naturelle » car elle est complètement entourée de rochers, ce qui la protège comme une barrière de corail. Il y a très peu de fond, l’eau turquoise est à 30 degrés, le sable est blanc et nous sommes sous les cocotiers ! Les filles n’en reviennent pas, pas le temps de déposer les affaires qu’elles sont déjà dans l’eau. Nous nous dorons sur nos bain de soleil immergés dans l’eau pendant que les filles cherchent des coquillages et du corail dans le sable. Le rêve ! Ici il est de rigueur de se baigner avec une bouteille d’ « Havana Club », le rhum est consommé au goulot et dans l’eau ! Certains, plus vigilants, vont se baigner avec leur parasol, en plus de leur bouteille de rhum … Sur ce coup là, nous passons notre tour car vu la chaleur c’est juste du suicide ! Nous rentrons vers 5 heures, et c’est un dur retour à la réalité pour les filles qui doivent se mettre au travail ! Le repas du soir est encore bien complet, cette fois ci à base de boeuf, tout le monde dévore et va au lit sans demander son reste.

Samedi 10 octobre

Après l’école, nous partons visiter un peu Trinidad où la vie s’est arrêtée au 19 siècle après la crise de la canne à sucre, l’abandon des plantations et la fermeture des exploitations. Ici, beaucoup de rues pavées grossièrement et des « casas » hautes en couleurs à l’architecture coloniale. Le mode de transport le plus courant est encore la calèche ou le vélo car la plupart des voitures appartiennent aux chauffeurs de taxi. Nous partons visiter le quartier historique de cette ville classée au patrimoine de l’Unesco. Il fait tellement chaud que toutes les habitations sont grandes ouvertes et nous laissent entrevoir la pauvreté qui y règne. Malgré tout pas de mendicité, de la dignité. Nous nous arrêtons au détour d’une place écouter quelques notes de salsa. La musique est le symbole de leur joie de vivre…
La chaleur accablante et l’air humide nous font rapidement faire demi-tour, il est 14h30, nous rentrons prendre un taxi et direction la playa. Nous retournerons ce soir en ville après le repas quand la chaleur se fera moins pesante. Après une bonne après-midi de plage et un bon repas à base de porc nous nous dirigeons vers la vieille ville à la casa de la mùsica où a lieu un concert.
C’est très beau de voir les cubains danser, et certaines mamies ont encore un déhanché du tonnerre ! Pour 3 CUC (3 dollars) nous rentrons tassés comme des sardines, à 5, dans « taxi bicyclette» qui n’a que deux places. Nous nous accrochons comme nous pouvons tous éclatés de rire, car sur les pavés ça guingace ! Le chauffeur, quant à lui, se muscle les jambes car à nous cinq nous faisons pas loin de 185 kilos !

Dimanche 11 octobre


Après le petit déjeuner, Flaka, la nounou (qui est aussi aide ménagère) nous emmène avec sa fille de 5 ans« emy-anaïs » au petit jardin zoologique de la ville. Après un quart d’heure de marche, nous arrivons et pour 1 CUC par adulte et 0,5 CUC par enfants nous accédons à un petit parc bien ombragé qui accueille quelques petits animaux : poules, pigeons, un pauvre cerf, trois flamants roses, deux lapins mort de chaleur et un bébé crocodile dans un petit bassin ( si B.B. voyait ça… ). Niveau norme de sécurité, c’est juste énorme : ils n’ont pas trouvé mieux que de mettre du barbelé rouillé pour ne pas que les enfants aillent piétiner les « plates bandes ». Quant au bassin du crocodile, qui ressemble à une sorte de fontaine, il n’a ni grille ni grillage pour éviter qu’un enfant y bascule ou ne touche la petite bébête de 50 centimètres qui as déjà des dents bien acérées ! Il y a également des manèges « maison », qui sont plutôt bien pensés et confectionnés avec des fûts d’huile, mais qui ne fonctionnent pas car aujourd’hui il n’y a pas d’électricité. L’attraction principale est un vrai petit avion dans lequel les filles s’éclatent car là au moins elles peuvent se mettre aux commandes ! Un petit tour à dos de mule est également possible. Nous y passons 1 heure et nous rentrons avec une seule hâte, se faire conduire à la plage ! Cette fois-ci pour changer un peu nous allons à celle d’Ancòn qui est juste après la « piscine naturelle » où nous sommes déjà allés, elle est très belle, mais ne vaut pas l’autre ! Pour varier, ce soir Laï prépare du poulet façon « poule au pot cubaine ».

jeudi 8 octobre 2015

Cuba, La Havane

Dimanche 4 Octobre

Après un Salt Lake City - Atlanta - Mexico, nous arrivons enfin à Cuba à 19h30. Ce que je redoutais arriva, il va falloir que je parle en espagnol…Bien qu’ayant pris des cours pendant un an avec ma meilleure amie, Aude, prof d’espagnol, j’ai un italien sévèrement ancré et même si j’ai eu une prof exceptionnelle, je ne me sens pas très à l’aise pour parler (d’autant qu’ici ils avalent tout les mots et parle a une vitesse folle). Nous parlons donc en faisant un mélange d’anglais, d’espagnol, d’italien et de mains ! Nous sommes accueillis par Viviane notre hôte « House trip », elle nous attend avec un ami à elle car sa Jeep de la seconde guerre mondiale est trop petite pour que nous et notre tonne de bagages y rentrent… Son ami, lui a une Lada, voiture qui date de l’entente Russe. Je monte dans la Lada avec les filles et Fred et les bagages vont dans la Jeep. Un grand moment d’émotion nous attend… 
- « Maman, y pas de ceinture à l’arrière !!! », oui c’est normal, les filles, il n’y en a pas non plus a l’avant, ça s’appelle une voiture de l’époque…! » (Mais celle là est un peu moderne, car elle a une tablette fixée au tableau de bord, comme ça le conducteur peut écouter de la musiques et voir le clip tout en conduisant !!! ).
A l’intérieur c’est irrespirable, l’odeur d’essence est tellement forte, que Perle me dit qu’elle n'arrive plus à respirer, Angélina elle, me dit qu’elle va faire un malaise, pendant que Lily-Rose cherche désespèrement le bouton pour descendre la vitre… 
Moi à l’avant de la voiture : « Non Lily-Rose, il n’y a pas de bouton…il faut que tu cherches une manivelle !!! »
Lily-Rose au bord du gouffre : « Maman, j’arrive pas à tourner la manivelle ! »
Je demande au conducteur s’il on peut baisser la vitre et là, au lieu de s’arrêter pour le faire, il entreprend la manoeuvre : il tend sa main jusqu’à porte arrière droite, baisse la fenêtre et tout ça toujours en conduisant !
Lily-Rose : « Maman, ils sont trois sur la moto, il y a un bébé et personne n’a un casque…
Moi : « Oui Lily, c’est normal, c’est l’esprit du Sud ! Ici, les gens n’ont pas la même notion du danger que chez nous… »
Dans la Jeep, vu qu’il n’y a pas de porte, Viviane dit à Fred de se cramponner au tableau de bord car elle ne veut pas qu’il meure tout de suite, et elle manque de perdre une roue en prenant un énorme nid de poule, car bien évidement les routes sont défoncées…
Les voitures que nous croisons sont magnifiques, de vieilles américaines qui datent d’avant l’embargo, des Buick, des Mercury et des Chevrolet…pour quelques unes retapées, et pour d’autres restées en l’état… Les fumées noires des pots d’échappement sont eux aussi d’époque, heureusement qu’ici, il n’y a pas de contrôle de pollution ! 
Ici c’est tout au klaxon, entre le piéton et l’automobiliste, la place est à celui qui ira le plus vite ! (et des fois c’est vraiment « just » ! Nous arrivons à la « Casa Espada » un immeuble de deux étages vers 21h, nous montons jusqu’au deuxième par des escaliers assez pentus, (Fred est ravi avec les bagages) et découvrons notre grand appartement avec le véritable esprit cubain : des murs peints en couleur, des plafonds de 5 mètres de haut, des colonnes, du mobilier des années 50 et une belle statue de la Vierge. Il y a une pièce très originale : la buanderie , il s’agit d’un puit de lumière commun à tout les étages. Par cette pièce nous pouvons voir et entendre ce qui se passe en dessous ! Nous avons deux grandes chambres et il y a également un lit dans la cuisine !
L’appartement est très propre et les filles sont ravies car elles ont une chambre « bien rose ». Nous sommes ravis également, car nous, nous avons enfin de l’espace ! Ce qui nous fait vraiment plaisir c’est que dans cet appartement nous nous sentons vraiment immergé dans la réalité de la vie cubaine.
Comme il est tard, et que tout le monde a faim et est fatigué, Viviane nous dit que le voisin du dessous est « chef » (autrement dit qu’il peut cuisiner pour nous) et qu’il pourra peut être nous préparer à manger. Il s’appelle Oscar, il a la cinquantaine et il vit avec sa maman, car il est divorcé. Malheureusement Oscar, n’a pas de quoi nous faire manger pour ce soir, mais nous indique un petit resto quelques rues plus loin…Par contre demain matin il pourra nous préparer le petit déjeuner (ce qui nous arrange bien car nous n’avons pas eu le temps d’aller faire des courses). Après avoir fait le tour du propriétaire avec Viviane et avoir rempli le registre de location, Oscar nous propose gentiment de nous accompagner jusqu’au restaurant. En chemin, nous engageons un véritable dialogue de sourd, car nous comprenons qu’Oscar connait « Hyères » et en fait il nous parlait d’un ami à lui qui s’appelait "Gérald"(avec une prononciation espagnole). L’endroit où nous allons manger est en fait une maison sommairement réaménagée en restaurant (lorsque les filles vont aux « Baños » (toilettes) pour se laver les mains, elles reviennent toute étonnées d’y avoir trouver une baignoire en plus du lavabo). Ce que l’on nous sert à manger est très bon à tel point que tout le monde finit son assiette sans rainer (de toute manière les filles ont bien compris qu’à partir de maintenant il faudra faire un peu moins les difficiles en ce qui concerne la cuisine lorsqu’elle sort des sentiers battus ! ). Nous rentrons et nous nous couchons éreintés !


Lundi 5 octobre

Nous nous réveillons après avoir passé une bonne nuit de sommeil (sauf Angélina qui a été réveillée par des cris dans la rue en pleine nuit et qui du coup nous a fait une petite crise d’angoisse). Il fait très chaud et l’air est très humide, heureusement que nous avons des ventilateur et la climatisation dans les chambres. Nous descendons chez Oscar pour déjeuner nous laissons Perle dormir, si elle pleure nous pourrons l’entendre par la buanderie. Avec sa maman, il nous a en fait préparé un brunch, avec des fruits exotiques, du fromage, de la mortadelle, du pain, du beurre, de l’omelette et du jus d’ananas maison pour la modique somme de 12 CUC (soit l’équivalent de 10 euros pour 4 personnes ! ). Nous remontons, Perle dort toujours et les filles ont donc l’estomac bien remplis pour faire leur maths ! Ensuite, opération « mercado » pour aller faire les courses ! Deuxième grand moment d’émotion… Il n’y a quasiment rien, aucun produit frais et ils ne peuvent pas nous rendre la monnaie sur 50 CUC pour nos courses d’une valeur de 12 CUC… Nous ressortons donc bredouille, car personne dans les parages ne peut nous faire de la monnaie. Du coup, les petits déjeuners et les diners se feront chez Oscar à partir de demain, car vu la modique somme qu’il nous prend pour nous préparer à manger, ce serait dommage de s’en priver ! Et comme on brunch le matin, le repas du midi sera très léger, on grignotera quand on aura faim en ville…
En début d’après midi nous allons visiter le quartier qui nous entoure… Cuba est une ville vraiment très sale, mais on l’oubli vite lorsque l’on voit le cachet de son architecture, certes délabrée, mais toutes les façades colorées et la musique en bruit de fond dans toutes les rues, arrondissent bien les angles. Depuis l’embargo, la vie s’est comme figée, rien n’a évolué, mais on sent que les cubains sont des gens qui sont heureux de vivre. 
En milieu d’après midi, passage oblige, Fred va s’acheter un cigare et nous partons ensuite visiter « Habana Vieja », la vieille Havane. Pour nous y rendre nous montons dans une de ces vieilles voitures qui fait office de Taxi. Il nous y dépose et nous redescendons la rue « Obispo » (il n’y avait pas la rue « Bruel », dommage… ! ) et nous nous arrêtons manger des Tapas dans un petit restaurant où la salsa bat son plein… Comme on ne peut pas aller à Cuba sans boire un Mojito, et malgré la devise que j’ai depuis quelques années: « trop de Mojitos tue le Mojito », j’ai réussi à en reboire un (très bon d’ailleurs) et il faut dire le prix d’une petite bouteille d’eau à la carte est à 1,5 CUC (ce qui équivaut à un peu moins d’ 1 euros 50), le prix du Mojito est à 3 euros ! Nous finissons notre repas et c’est dans une « Mercury » de 1953 cabriolée comme neuve que notre taxi nous ramène, les filles sont ravies ! En arrivant, Oscar et sa maman nous entendent et nous servent du yaourt à boire maison, c’est juste un régal ! Tout le monde est fan ! et la maman d’Oscar nous donne même des oeufs. Ils sont d’une gentillesse incroyable. Nous leur disons à demain matin et une fois que tout notre petit monde est au lit, Fred se met en tête à tête avec son MonteCristo ! 

Mardi 6 Octobre


Aujourd’hui, nous nous reposons tranquillement à l’appartement car Lily est un peu barbouillée. En fin d’après midi lorsqu’elle va mieux nous décidons d’aller voir s’il est possible de visiter l’école de la rue d’à coté. Une responsable nous reçoit et nous fait gentiment faire le tour de l’école, bien que tout soit fermé… il s’agit d’une école particulière, qui accueille un tout petit nombre d’élèves difficiles, en manque d’éducation et qui ont entre 6 et 12 ans. Ici, des enseignants et une psychologue s’occupent d’eux afin qu’ils puissent réintégrer le cursus normal. La responsable nous donne rendez vous le lendemain à 9h45 afin que nous puissions voir le fonctionnement de l’école lorsqu’elle est ouverte et rencontrer des élèves. A 19h30 nous allons manger chez Oscar qui nous a préparé un super repas : chips de bananes, crudités, escalopes de poulet , une racine qui ressemble à de la pomme de terre et sur notre demande du riz (et en fin de repas du Gouda, le seul fromage que l’on trouve ici, pour la petite souris Lily). 

samedi 3 octobre 2015

L'Ouest des Etats Unis, de cody à Yellowstone en images


Samedi 26 Septembre

Nous passons la journée à Cody. Cette ville est parcourue par une artère principale assez jolie à l’architecture Far West et des boutiques à la mode « cowboys » avec des modèles de santiags dont vous ne soupçonneriez même pas l’existence ! Ce soir nous assistons à une représentation théâtrale dans la rue d’une demi heure avec les personnages phares : Calamity Jane, Billy the Kid, Buffalo Bill… un peu moyen comme représentation d’ailleurs… Bon moi, j’écourte car au premier coup de fusil Perle se met à pleurer (logique) et Lily n’est pas trop rassurée non plus ! Nous étions venu à Cody dans l’espoir d’assister à un rodéo, mais grande déception pour nous la saison est terminée. A défaut, ce soir nous décidons d’aller manger au restaurant « Chez Cassie’s », un vrai de vrai, avec décor, musique, orchestre, piste de danse et passionnés de Country ! On y passe vraiment une super soirée et on y mange très bien ( j’ai compris pourquoi nous avions un si gros couteau lorsqu’est arrivé notre morceau de viande ! ) Perle, d’une jalousie un peu excessive, a perdu la raison lorsqu’un papy très bon danseur m’a invité à danser : elle m’a tiré par la robe jusqu’à la table et a fait un barrage avec toute les chaises pour ne plus que je me lève… bon elle m’a un peu sauvée aussi car la danse country, moi je gère pas trop ! Ce fameux papy et sa femme ont enflammé la piste toute la soirée ! Lily, elle, est ravie lorsqu’il vient la chercher pour lui apprendre quelques pas… Angélina beaucoup moins, nous avons senti un grand moment de détresse dans son regard, lorsqu’un autre monsieur est venu la chercher pour la faire danser ! Bon, et finalement on enflamme tous le dance floor ! 

Dimanche 27 Septembre

Ce matin, en allant faire des courses au Walmart je trouve un coiffeur dans la petite galerie marchande. Mon anglais sommaire ne me permet pas d’expliquer exactement la coupe que je veux, c’est joueur je sais, mais là j’ai vraiment besoin d’une coupe ! je me lance donc dans une explication « à l’italienne » (avec les mains), par chance, la coiffeuse me comprend et je ne ressors pas de la avec un brushing à la Bonnie Tyler (celui qui va si bien avec les santiags) !
Nous prenons la route en milieu d’après-midi, après avoir fait une lessive au laundromat, le plein d’essence, la vidange du camper et le plein d’eau (ce qui est notre lot quotidien !) direction l’entrée Est du Yellowstone National Park. A peine entrés dans le parc nous croisons sur le bord de la route un bison. Ce sera le premier des quatre que nous verrons tout au long de l’après-midi. En fait les bisons sont très souvent au bord des routes, voir allongé carrément dessus car ils aiment la chaleur du bitume… Donc pas de chance si on en croise un qui pique un somme sur la route car, respect de la nature oblige, il faut attendre que celui ci daigne se réveiller et se lever, cela peut durer plusieurs minutes voire plusieurs heures ! De toute manière, vu l’imposante bébête, on ne se verrai pas aller lui taper sur l’épaule pour qu’il bouge ! Nous revoyons également l’ours (ou plutôt le grizzly) et son bébé quasiment au même endroit que nous l’avions vu vendredi à l’aller.  
Après être allé au Visitor Center pour récupérer les livrets de rangers juniors pour les filles, on s’arrête à « Mud Volcano ». Ensuite nous cherchons un coin tranquille pour dormir et ce sera au bord d’une rivière, avec pour toile de fond encore un bison en train de brouter !
A Yellowstone en plus de la flore et de la faune spectaculaire, nous pouvons également assister à des phénomènes naturels exceptionnels, et visible à seulement trois endroits dans le monde (avec l’Islande et la Nouvelle Zélande ): « la Terre ouvre ses entrailles pour nous faire découvrir son activité volcanique souterraine au plus près ». Les quatre phénomènes que l’on peut y observer sont : 
-Les Geysers : projections ultra puissantes d’eau bouillonnante et de vapeur, sous la terre, une sorte de marmite recueille l’eau et la vapeur ce qui les transforme en source chaude. Au dessus de la marmite un orifice étroit qui oblige cette la source d’eau chaude à jaillir à l’extérieur violemment (un peu comme une cocotte minute);
-Les "sources d’eau chaude": Simples cavités percées a la surface de la terre qui se forment quand l’eau n’est ni brulante, ni sous pression. L’eau y est claire et les couleurs spectaculaires sont dues au développement de différentes bactéries en fonctions des différentes températures.
-Les "fumerolles" (ou team vents) : ça commence comme une source d’eau chaude mais cela finit en vapeur faute de quantité suffisante d’eau, l’eau chaude remonte du sous sol, mais arrivé à la surface son volume est trop faible pour jaillir ou créer une mare.
-Les « mud pots » : marmites boueuses qui se forment au dessus des fumerolles. Elles dégagent un gaz acide qui décompose la roche en boue et en argile.

Lundi 28 septembre. 

Nous remontons la partie nord est du parc jusqu'à « Mammoth Hot Springs » en traversant la « Hayden Valley » et le « Blacktail Deer Plateau », un paysage très vallonné parcouru par des centaines de bisons ! Nous nous arrêtons d’abord à Canyon Village, pour aller voir les « Lower Falls » et la vue imprenable sur le Canyon. Là aussi un « Artist Point » du fait de la jolie palette de couleurs des parois du canyon, résultat de l’écoulements de l’eau chaude sur les roches volcaniques . Ici le nom de Yellowstone donné par les Indiens Minnetarees prend tout son sens « pierre jaune »
Ensuite, nous faisons une halte à « Petrified Tree » un tronc de séquoia engloutit vivant, il y a 50 millions d’années par une coulée de lave qui la fossilisé, il passa donc du stade de bois à celui de pierre. Nous faisons les 400 mètres de route à pied car elle est interdite au camper. Au retour plutôt que de marcher le long de la route, nous prenons un sentier en contrebas, et par chance deux « mules deer » sortent du bois… Nous les observons un long moment sans faire de bruit, ils nous observent eux aussi, et s’approchent même un peu de nous, la soirée fini en beauté ! Nous avançons jusqu’à Mammoth Hot Springs un ancien camps militaire réhabilité, unique village historique de Yellowstone. Rien n’a bougé depuis le départ des troupes en 1918, les bâtiments en pierre austères sont toujours aussi bien alignés. Aujourd’hui ce sont des familles de Rangers qui occupent la majorité des bâtiments. En arrivant un troupeau complet de « Mules Deer » a envahi le village et se régale à brouter l’herbe bien grasse des plate-bandes ! 

Mardi 29 septembre

Aujourd’hui cela fait déjà 2 mois que nous sommes partis ! Nous avançons de « Mammoth Hot Spring » à « Norris Geyser Basin ». Arrivé à « Norris Geyser basin » nous faisons une superbe ballade de 3,5 kms. Nous sommes à 2300 mètres d’altitude dans le bassin contenant les sources et les geysers les plus chauds du parc et où l’activité sismique est la plus importante. Un paysage lunaire ! ça bouillonne, ça fume, ça gicle, ça chauffe et ça sent l’oeuf ! ( pour vous sentir à Yellowstone avec nous, lorsque vous regarderez le diapo photo, écalez des oeufs en même temps ! ) Les arbres y sont calcinés et autour du bassin, la repousse des arbres contraste avec quelques survivants du feu de 1988. Tout le monde marche sans râler ! Même Perle que Fred ne portera que sur le dernier kilomètre… Message à l’attention de Fatima et Souad : Entrainez-vous bien de votre côté les filles, je vais revenir avec des jambes en acier ! 

Mercredi 30 septembre

Nous partons de « Norris Geyser Basin » jusqu’à « Grand Prismatic Spring ». Nous faisons une première halte à « Fountain Paint Pot » et sa boucle complète de 800 mètres. Après qu’un troupeau de bison ait traversé la route devant notre camper, nous le retrouvons sur le parcours. Nous nous baladons en plein milieu du troupeau, mais n’en menons pas large, même si eux semblent aussi craintifs que nous ! Ensuite une ballade jusqu’en haut d’une colline à travers les enchevêtrements des troncs d’arbres morts nous permettra d’admirer en surplomb le plus beau bassin de Yellowstone le « Grand Prismatic Spring », la plus grande source d’eau chaude du parc et la deuxième dans le monde. Ses couleurs sont d’une intensité presque irréelle, quelle merveille ! 

Jeudi 1 octobre


Ce matin il pleut sur Yellowstone, mais rien ne nous empêchera d’aller voir le « Old Faithful Geyser » sur le « Upper Geyser Basin » ! Après être passer au visiter center pour qu’un ranger valide les cahiers d’activités et remette aux filles leurs écussons de « Yellowstone Ranger Junior », nous partons avec nos imperméables à la rencontre du « monstre sacré ». « Old Faithful » est le geyser le plus connu des Etats-Unis, voir du Monde, avec des éruptions d’en moyenne 40 mètres dont on peut en prévoir la fréquence, c’est pourquoi il est baptisé « Vieux Loyal » dès 1870… Nous en profitons pour faire le tour du « Upper Geyser Basin » : un quart des geyser du monde y sont rassemblés d’autant que la pluie cesse et que le ciel se découvre… Cette superbe ballade mettra un point final sur notre séjour à Yellowstone, dès cet après midi nous reprenons la route pour redescendre sur Salt Lake City, car Samedi nous troquerons notre camping-car contre l’avion… Après un transit par Atlanta puis un autre par Mexico nous atteindrons la plus grande île des Caraïbes :  Cuba. Cette aventure de 4000 kms sur les routes américaines a vraiment été géniale (même s’il est vrai que le chauffe-eau 300 litres de notre maison de Cuers nous a un peu manqué !). Nous sommes allés de découvertes en découvertes et la grandeur des Etats-Unis est à l’image de tout ce que nous avons pu y voir. Seule ombre au tableau, la gastronomie américaine, là c’est sur, nous n’avons vraiment rien à leur envier !!!

L'Ouest des Etats Unis, Grand Téton National Park en images