jeudi 30 juin 2016

Vietnam, Ho Chi Minh ville, Saïgon en image

Vietnam, Ho Chi Minh ville, Saïgon

Lundi 27 Juin

Ce matin nous partons à la recherche d’un cadeau d’anniversaire pour Angélina au Vincom Center. Comme nous ne trouvons rien qui lui plait nous décidons de rejoindre à pied le Ben Thanh Market, un marché d’artisanat local, le plus vieux de la ville. En chemin nous passons devant L'Hôtel de Ville, un palais construit par l'architecte français Paul Gardès de 1902 à 1908 et un très bel exemple de l'architecture coloniale française. Le soir il est illuminé par les services d'éclairage de la ville de Lyon, spécialiste en la matière. Une grande esplanade très agréable le devance et elle nous offre une vue lointaine qui va jusqu'à la rivière Saïgon. En chemin nous avons aussi droit à notre pluie quotidienne et alors que nous nous abritons à la hâte sous le haut vent d’un tout petit commerce, les personnes qui y travaillent nous sortent des petits tabourets afin que nous n’attendions pas debout. Encore un geste démontrant l’extrême gentillesse des vietnamiens. Une fois l’averse passée nous atteignons le marché où nous y flanons une bonne heure. Nous allons ensuite manger des sushis et nous rentrons se reposer. C’est tout un art de marcher sur les trottoirs dans cette ville, car ils servent de parking pour les scooters et ils en sont donc envahis. On doit alors à plusieurs reprises empiéter sur la route et on se fait klaxonner par les scooter car on marche sur la route ! En début de soirée nous montons jusqu’au café du gratte-ciel de la Bitexco Financial ce qui nous permet d‘admirer la ville en prenant un peu de hauteur. Ce bâtiment fait 262 mètres, c’est le plus haut de la ville et le deuxième plus élevé au Vietnam. Son design est inspiré de la fleur de Lotus qui est très symbolique au Vietnam et ce qui en fait un très beau bâtiment qui se démarque de loin par sa hauteur et qui élance un peu cette ville qui a une architecture plutôt basse.

Mardi 28 Juin

En milieu de journée et après avoir mangé nous allons jusqu’à la Poste Centrale. D’une part parce que nous avons des lettres à poster et d’autre part parce que le bâtiment vaut vraiment le détour. Sa charpente métallique a été conçue par Gustave Eiffel. le bâtiment a été construit entre 1886 et 1891 par l'administration des Postes françaises, à l'époque de l'Indochine française. En sortant il nous suffit juste de traverser la route pour atteindre la place de la Commune de Paris et y admirer la cathédrale de Notre Dame de Saïgon qui fût elle aussi construite par les Français entre 1877 à 1880. L'édifice représente le plus bel ouvrage de la colonisation française de l’époque. Nous finissons la journée par la visite de deux pagodes. La première est celle de « l’Empereur de Jade » qui est connue comme étant « miraculeuse », les couples viennent y demander un enfant. Les émanation d’encens qui s’y répandent créés une atmosphère mystique. A l’entrée il y a un grand bassin avec une bonne centaine de tortues qui est censé porter chance. Perle s’amuse à y jeter des grains de riz qu’elle a récolté par terre tandis qu’Angélina et Lily-Rose allument des encens et tentent de reproduire les gestes des croyants qui viennent se recueillir. Ensuite nous allons jusqu’à la pagode « Xa Loi » qui est la plus haute du Vietnam avec son clocher de 32 m et ses 7 étages. Pour clôturer la journée nous allons manger une bonne pizza puis nous rentrons nous coucher.

Mercredi 29 Juin, nous rentrons dans un mois !

Après un ultime tour au Ben Thanh Market nous nous faisons déposer en milieu d’après midi à l’aéroport national afin de rejoindre notre prochaine destination : Hoi An. Nous atteignons la ville de Danang en 1 heure et quart à peine et une quarantaine de minutes plus tard de Taxi nous arrivons à notre hôtel d’Hoi An. Comme d’habitude nous y sommes très bien accueillis et le réceptionniste promet même un gâteau d’anniversaire à Angélina pour le petit déjeuner de demain matin, car elle fêtera ses onze ans.

mardi 28 juin 2016

Vietnam, Can Tho, les images

Vietnam, Can Tho

Jeudi 23 Juin

Un mini bus vient nous chercher à l’hôtel à 7h30 pour nous amener sur un quai au bord du Mékong d’où nous partons en bateau direction Chau Doc au Vietnam. A la base nous avions réservé un trajet tout en bateau jusqu’à Can Tho, au final nous allons faire moitié bateau moitié bus car la personne qui a réservé pour nous ce trajet, n’a rien compris (et pourtant la manager de l’hôtel qui était française, lui a bien expliqué devant nous ce que l’on voulait…). Ce genre de petit désagrément ne nous fait même plus réagir. Nous évoluons donc sur le Mékong à bord d’une péniche, quatre heures durant lesquelles nous nous arrêtons une demi heure pour faire les formalités aux douanes. Ce trajet est très agréable d’autant que nous sommes installés sur le pont arrière sur un salon en rotin jusqu’à ce qu’une forte pluie nous fasse rentrer à l’intérieur. Côté Vietnam, les formalités sont rapides car restant moins de quinze jours, nous n’avons pas besoin de visa. On nous fait changer d’embarcation et nous y restons encore une heure environ. Une fois arrivé à Chau Doc, nous devons attendre une heure que le bus arrive et à priori selon les infos que nous avons eu, il y aura 4 heures de bus pour atteindre Can Tho… Infos qui s’avèreront juste. Un mini bus vient nous chercher pour nous amener jusqu’à la gare routière, où nous montons dans un bus. Il nous faut donc charrier les bagages une énième fois ! Tout au long de la route nous voyons de nombreux karaokés en traversant les villes, il semblerait que ce soit le sport national. Nous arrivons à Can Tho, sur le delta du Mékong à 20h30. Au total donc 12 heures de transport pour arriver dans un petit paradis d’hôtel. Situé à l’extérieur du tumulte de la ville nous y sommes accueillis comme des rois. Pour atteindre notre bungalow situé de l’autre côté de la rivière on doit traverser un grand pont suspendu en bambou, ce qui n’est pas une mince affaire avec les bagages ! Mais heureusement nous avons de l’aide. Notre bungalow sur pilotis a les pieds dans l’eau d’un petit affluent du Mékong et nous avons hâte de voir cela de jour car ça a l’air magique. Pour le moment on se couche en se délectant par avance de la grasse matinée que nous ferons demain matin…

Vendredi 24 Juin

Grasse matinée râpée… les filles se réveillent à 6h30 en ayant une faim de lion. Nous arrivons donc à une heure très matinale pour déjeuner. Le personnel de l’hôtel est d’une gentillesse incroyable et comme d’habitude les filles font fureur car elles sont vraiment « so cute, so cute ! ». Et nous aussi d’ailleurs, un des employés trouve nos visages « so cute » et on lui parait « so young » ! En ayant tout de même un petit penchant pour Fred ! Alors que cela faisait un petit moment qu’une des employées était en admiration devant Perle, elle finit par nous demander si elle peut la coiffer. Du coup Angélina et Lily y passent aussi. Une fois tout le monde parfaitement coiffé (ce qui est rare !), nous empruntons des vélos pour aller se balader jusqu’à un petit marché. Nous passons sur des petits chemins bordés par des maisons desquelles on nous fait très souvent de grands signes pour nous saluer. Les gens d’ici sont très accueillants ce qui fait que l’on s’y sent très bien. Alors que nous évoluons lentement dans ces campagnes abondantes de végétation tropicale, nous voyons une femme sortir de sa maison et traverser la route avec un sac poubelle à la main et le jeter sans aucune retenue dans la rivière. Nous sommes super choqués… car même si on s’était bien rendu compte que les abords du Mékong étaient vraiment très sales, voir faire ce geste avec autant d’indifférence est encore plus terrible. Inutile de dire que les eaux usées des maisons y sont déversées également, ce qui transforme en fait ce fleuve en une sorte d’égout géant. D’un autre côté on ne peut en vouloir à ces gens qui ont été élevé comme cela, qui n’ont jamais été sensibilisés et pour qui le gouvernement ne fait rien pour le traitement de leurs déchets. Avant de faire ce tour du monde on aurait jamais pensé que ce soit si désastreux, et qu’à certain endroit la planète soit dans un tel état. Bien évidement nous avions vu des reportages, mais le voir en vrai nous fait prendre encore plus conscience du désastre écologique. Et encore cela n’est qu’une partie infime de l’iceberg. Tout ça aussi pour dire que nous n’irons même pas tremper le bout d’un orteil dans ce fleuve sinon au combien beau… Sur le chemin du retour nous nous arrêtons à proximité d’une habitation où une mère et sa fille tisse une fibre végétale que nous avons vue sécher de nombreuse fois en petits tas en bordure de route lors de notre ballade. Nous avons la réponse à notre question, cette fibre est utilisée pour le tissage des tapis. Nous nous approchons pour voir la technique de tissage manuel et nous sommes accueillis avec le sourire aux lèvres. C’est très intéressant à voir et la gestuelle est assez fascinante. Une fois rentrés à l’hôtel nous déjeunons et avec Fred nous allons rattraper la grasse matinée qui nous était due pendant que les filles travaillent un peu. Le restant de l’après midi se déroule doucement et vu que demain nous avons réservé une excursion pour aller au marché flottant, nous mangeons et allons nous coucher de bonne heure, le départ étant prévu pour 5h30.

Samedi 25 Juin

Le départ est reporté d’une heure car il pleut beaucoup ce matin. Nous partons donc à 6h30 à bord d’une petite barque à moteur avec 6 autres passagères. Nous nous apprêtons alors à voir « vivre » le delta du Mékong. Ses acteurs : bateaux, maisons et logements de fortune flottent sur ce réseau sans fin de rivières, de canaux et de cours d’eau où les sourires de la population abondent toujours autant. Si certains s’y déplacent, d’autre y lavent leurs vêtements ou y font leur toilette. Lorsque nous arrivons au marché flottant nous entrons dans le bal de « Cai Rang » et nous nous retrouvons au milieu de l’agitation de dizaines de bateaux de grossistes, petits bateaux, canots ou pirogues qui regorgent de fruits, légumes et d’autres produits en tout genre. Le delta du Mékong fournit 60 % de tous les fruits du Vietnam et ce marché n’a jamais disparu malgré le réseau routier qui s’est développé. La vie fluviale y est profondément ancrée. Un vendeur en pirogue vient s‘accoler à notre bateau pour nous proposer des boissons fraiches, du café ou du thé. Personne mis à part le « capitaine » ne s’y risque. On croise aussi de petites barques qui ont des cuisines aménagées, sorte de cantines ambulantes, qui proposent des soupes ou autres plats cuisinés. Nous accostons ensuite et Lily, une employée de l’hôtel qui nous accompagne, nous fait faire le tour d’un marché. Si nous avions faim avant d’arriver, la vue des crapauds vivants, des rats dépecés et des intestins sur les étals nous coupent un petit peu l’appétit. Si en Thailande nous mangions de partout car en général les guinguettes étaient très propres et les produits donnaient réellement envie, ici nous avons quelques retenues car ce n’est pas très engageant… Se dire que l’on mange du catfish qui a été pêché dans le mékong devient tout de suite moyennement appétissant !

Dimanche 26 Juin

Ce matin il était prévu que nous allions faire une excursion en vélo mais un groupe d’une quinzaine de personnes arrivé la veille a réservé également et il n’y a pas suffisamment de vélos. On se désiste volontiers car une sortie à vingt ne nous semble pas de tout repos… De tout de manière pas de regret, car à peine montent-ils tous en vélo que le temps ensoleillé change brusquement, en l’espace de 5 minutes des nuages noirs envahissent le ciel et il se met à pleuvoir des trombes en version « mousson ». Les vélos regagnent donc la remise et le groupe leurs chambres…Nous fermons les valises vers 12 h puis nous allons déjeuner avant qu’un taxi viennent nous chercher pour nous amener à la gare routière. Les au revoir avec l’équipe de l’hôtel, si attachante et avec qui nous avons passé de si bons moments, sont très émouvants. Content de cet hôtel, nous en rejoignons un autre qui appartient au même propriétaire à Ho Chi Minh Ville 3h30 plus tard, pour une fois à bord d’un bus couchette hyper confortable et avec des horaires respectées ! Il est 6 heures lorsque nous arrivons à l’hôtel, le temps de déposer les bagages et d’aller se rafraichir et nous ressortons manger dans un petit restaurant proche de l’hôtel. Nous y goûtons une cuisine très savoureuse nous donnant alors envie d’en découvrir d’avantage. On ouvre les hostilités gastronomique vietnamienne alors !

mercredi 22 juin 2016

Cambodge, Kampot en images

Cambodge, Kampot

Lundi 20 Juin

Nous commençons notre visite de Kampot par le Grand marché. En nous y rendant en tuk tuk nous longeons le fleuve et sa promenade où il semble bon s’y promener. Il règne ici une atmosphère très paisible, on s’y sent vraiment bien. Il n’y pas pas beaucoup de monde, ni trop de circulation. Le grand marché est un marché authentique qui porte bien son nom car il est immense. En son centre des artisans travaillent l’or et tout autour s’orchestrent des marchands de fruits, légumes, vêtements… Il y règne une forte odeur de durian et de poisson, cela nous prend même à la gorge. L’occasion pour moi de vous parler de ce fruit, le durian, que nous avons si souvent rencontré dans les pays tropicaux et à commencer par le Brésil. Son odeur est tellement nauséabonde que nous n’avons jamais eu envie d’y gouter. Fred est cependant curieux, je pense donc que cela sera sa prochaine étape gustative. Contrairement à la Thailande où nous étions très souvent tenté par les échoppes de nourriture, ici nous ne nous y risquons pas… Nous préférons aller manger en dehors du marché dans un restaurant. Lorsque nous rentrons le temps se couvre et il se met à pleuvoir ce qui nous contraint de rester à l’hôtel pour le restant de la journée. Nous y dinons également, des plats au combien relevés du fameux poivre qui a tant rendu cette région célèbre.

Mardi 21 Juin

Il a plu sans discontinué toute la nuit, mais ce matin le soleil est retour, l’occasion pour nous d’aller explorer les alentours et les merveilleuses campagnes de Kampot. Un tuk tuk vient nous chercher vers 9h30 et nous amène faire une superbe ballade qui durera jusqu’à 13 heures. Tout d’abord nous allons voir les marais salants à l’extrême sud de la ville. Ensuite nous nous enfonçons dans les campagnes reculées pour y découvrir une population souriante et des couleurs magnifiques. Nous sommes en admiration. C’est l’heure de la sortie des classes et beaucoup de petits écoliers parcourent de nombreux kilomètres à pieds ou en vélo pour rentrer chez eux. Ils nous font tous signes et leurs sourires embellissent vraiment cette belle journée. Les chemins en terres rouges contrastes avec le vert des plantations. Les maisons colorées en bois sur de hauts pilotis qui peuplent ces campagnes sont pittoresques. On comprend rapidement que le rez-de-chaussée sous la maison est utilisé comme salon pour se détendre durant la journée, surement car il est plus frais. D’ailleurs au moment où nous y passons, les habitants y sont tous reclus, allongés dans leur hamacs car c’est l’heure de la sieste. En faisant quelques recherches sur internet, nous apprenons qu’elles appartiennent à une population de classe moyenne, qui gagne suffisamment d’argent pour investir un minimum dans son habitat. Après une bonne distance parcourue à travers champs nous arrivons sur un chemin menant à la grotte de Phnom Chnork et son temple troglodyte préangkorien datant du VII ième Siècle. A peine descendus du Tuk Tuk, un jeune qui fait office de guide nous prend en charge et nous le laissons faire. Pour accéder au site il nous faut traverser un petit cours d’eau sur un rondin en bois puis marcher quelques mètres. Il nous faut ensuite emprunter des escaliers très pendus pour accéder à un point de vue qui nous permet d’admirer les plaines alentours. En montant encore quelques marches nous arrivons à la cavité principale qui abrite un petit sanctuaire en briques. Sur les parois de l’entrée il y a d'étonnantes "sculptures naturelles" parmi lesquelles on peut deviner des éléphants. Il est possible d’emprunter un passage étroit dans la grotte pour revenir au point de départ, mais les filles ont peur, Fred est claustro et moi je trouve cela trop dangereux. Ce « non » à l’unanimité, nous fait rebrousser chemin et redescendre par les escaliers. Dernière étape de ce tuk tuk trip « La Plantation ». Il s’agit d’une plantation de poivre créée par un couple de français en 2013. Nous avons droit à une petite visite guidée gratuite par un des employés, durant laquelle il prône la culture bio du site. Malheureusement nous ne voyons pas les grains de poivre car ce n’est pas la saison. Nous apprenons que les différentes couleurs (noir, rouge et blanc) de poivre sont obtenues à partir du même arbre mais les grains sont récoltés à différentes saisons et séchés différemment… Le poivre de Kampot est reconnu mondialement. En partant nous faisons un tour par la boutique et la place gagnée dans les valises suite au don de jouets de Perle sera comblée par des sachets de poivre en tout genre ! Nous rentrons en début d’après midi à l’hôtel, très content d’avoir pu faire cette si jolie ballade. En début de soirée alors que la nuit tombe, nous partons à bord d’un bateau sur les rives du fleuve pour aller voir le spectacle des lucioles. Il nous faut attendre que la nuit soit noire pour admirer des centaines et des centaines de lucioles qui scintillent dans les arbres. On a l’impression que ce sont des guirlandes de Noël ! Deux heures de ballade vraiment sympa, même si sur ce bateau on aurait pu se passer de la musique (tellement horrible qu’on a eu l’impression d’être dans un karaoké) et du groupe de chinois (et oui encore et toujours eux) monté en cours de route et qui a transformé l’ambiance «jolie ballade romantique» en ambiance « grosse fête de village ». C’est un peu récurant comme histoire et je vous assure qu’à la base, on a rien contre ces gens, mais vraiment, il faut le voir pour le croire ! Voilà tout de même une bien jolie journée qui vient de s’achever !

Mercredi 22 Juin

Les valises bouclées, nous montons de nouveau dans un 4X4 Lexus qui nous déposera à Phnom Penh dans trois heures. Nous comprenons alors que ces véhicules sont destinés au taxis faisant de longues distances et la licence collée sur le pare-brise le confirme. Nous avons choisi ce mode de transport car le prix est identique à celui du bus. Nous arrivons en fin d’après midi au même hôtel où nous nous étions arrêté il y a une semaine. A peine arrivé, comme nous avons besoin d’une petite coupe, nous allons avec Angélina et Lily Rose chez un coiffeur deux rues plus loin. Nous nous faisons coiffées pour 25 euros à trois et le résultat est plus que satisfaisant. Angelina qui tient trop à ses cheveux ne se fait couper que 5 petits cms mais Lily se refait faire un « carré frange » et moi je rafraichis un peu le mien également. Au passage, le coiffeur en profite pour photographier Lily sous toutes les coutures très content de la coupe qu’il vient de faire et surtout très content de l’avoir fait sur une petite tête européenne ! En rentrant nous réservons le bateau qui nous amènera à CanTho, au Vietnam demain, via le Mékong. Le départ étant de bonne heure demain, nous ne tardons pas à manger et à aller nous coucher.

lundi 20 juin 2016

Cambodge, les images de Koh Rong Samloem

Cambodge, Koh Rong Samloem

Jeudi 16 Juin

C’est à bord d’un mini bus de la compagnie « Giant Ibis » en parfait état et avec une WIFI qui fonctionne à plein régime que nous prenons la route direction le sud du Cambodge. Nous avions prévu le repas pour midi, trop habitués à ce que l’on nous dépose dans des sortes de décharges pour manger lorsque nous faisons des voyages en bus. Mais pour une fois on nous arrête dans un petit restaurant hyper sympa, avec une décoration géniale et du personnel super agréable. De manière générale d’ailleurs, nous trouvons que les gens sont très accueillants ici. Après 5 heures de bus, 45 minutes de bateau et 5 minutes de barque « taxi », nous atteignons un petit havre de paix, sur cette île quasi vierge « Koh Rong Samloem » Un seul petit village, sans nom, qui n'a pas connu la guerre qui a fait rage au Cambodge entre 1970 et 1996 et pour cause il n'existait pas. Les premiers à s'installer ici, c'étaient des pêcheurs il y a seize ans. Depuis une vingtaine de petits hôtels ont vu le jour, principalement regroupés sur la page principale, mais ne dénaturant encore rien, car il s’agit principalement de bungalows posés sur la plage, sans eau, ni électricité. Pas de route à proprement parlé non plus et à priori qu’une seule voiture et deux motos. Un générateur fonctionne à certaines heures la journée, heures auxquelles nous pouvons nous connecter à une wifi de très bonne qualité me permettant d’écrire les quelques lignes de ce post. Le restant de l’île est une jungle épaisse. Ici nous avons l’impression que le temps s’est arrêté d’autant que c’est la saison creuse, et qu’il n’y a quasiment personne. Dans le top ten des plages paradisiaques que nous ayons vu, elle prend la troisième place juste derrière celle de Cuba et celle des Galapagos. Nous nous installons et avec les filles nous allons nous poser dans les hamacs installés au bord de l’eau. Fred pendant ce temps se repose un peu. Par chance pour les filles, ici il y a une colonie de chats, une dizaine au total, dont des bébés, elles sont plus que ravies ! Les quelques enfants de l’île jouent sur le sable et avec Perle nous allons nous assoir près d’eux, histoire de briser la glace. Ils ne sont pas scolarisés, faute d’argent et une seule d’entre eux baraguouine quelques mots d’anglais, de quoi échanger quelques paroles ensemble.

Vendredi 17 juin et Samedi 18 Juin

Les deux journées à venir vont se dérouler doucement au gré du clapotis des vagues, du ronronnement des chats et des rires des enfants.

Dimanche 19 Juin

On souhaite une bonne fête à tout les papas et plus particulièrement à mon petit papounet ainsi qu’à papy Pierre qui, nous sommes sûr, nous protège de là haut. Dernière matinée dans ce petit paradis, il est donc temps de refermer les valises, l’occasion pour Perle de s’alléger un peu en donnant une bonne partie de ses jouets au petit groupe d’enfants avec lesquels elle a joué pendant les deux jours passés ici. Elle le fait d’ailleurs très volontiers. Les enfants nous disent au revoir et « I love you » en nous faisant des coeurs avec les doigts, c’est très émouvant ! Nous quittons l’hôtel à 13h car le bateau part à 13H30. C’est alors qu’une après midi galère commence. Lorsque nous arrivons au petit quai d’embarquement on nous dit que le bateau de 13h30 est complet. Etant en saison creuse on ne comprend pas trop. En fait on nous explique que le gros bateau est en panne, par conséquent aujourd’hui c’est un petit bateau qui fait la liaison. Il fallait donc réserver 3 heures à l’avance pour espérer avoir de la place, ce que bien évidemment nous ne savions pas. On nous annonce donc un prochain bateau à 15h45. On fait des pieds et des mains pour prendre celui de 13H30 en disant que nous avons une réservation de bus juste derrière (ce qui n’est pas vrai, mais bon…), nous disons même que nous pouvons prendre les filles sur nos genoux mais en vain. « The boat is full, full and it’s your problem » … C’est bien la première fois dans un pays d’Asie que les normes de sécurité sont appliquées. A ce moment là on comprend que c’est mort et qu’on devra attendre le prochain. Les filles prennent l’initiative courageuse de travailler pendant cette attente, ce qui s’avère vite impossible car le quai est en travaux et qu’il y a un vacarme pas possible autour de nous. Elles réussissent tout de même à avancer un peu. Aujourd’hui Angélina travaille sur les Fables de La Fontaine. On fait également le point sur ce qu’il reste à faire par rapport au programme et on ébauche un système de révisions pour les grandes vacances. Lily Rose est outrée, elle ne comprend pas cette injustice, nous disant que ses copains d’école seront en grandes vacances et qu’Angélina et elle, n’ont pas eu de vacances « scolaires » de toute l’année !!! Comme d’habitude on lui explique qu’elle, elle ne travaille à peine qu’entre une et deux heures par jour et que les copains d’école eux travaillent toute la journée, mais bon cela reste une injustice incompréhensible… A 15h30 un contrôleur du quai vient nous annoncer, une guitare à la main, que ben non, finalement le bateau n’arrivera qu’à 17 heures. A ce moment je vois dans le regard de Fred qu’il est à deux doigts de lui faire manger sa guitare. A deux reprises je demande à deux personnes différentes, qui travaillent sur le quai combien de temps mettra le bateau pour rejoindre Sianoukville et à deux reprises me répond la même chose : 45 minutes. Parce qu’il est déjà tard, et que nous ne savons toujours pas comment nous allons rejoindre Kampot où nous avons réservé un hôtel. On a vu qu’on pouvait y aller via des vans ou des taxis, mais on ne sait pas du tout jusqu’à quelle heure cela peut se faire. Nous attendons donc jusqu’à 17 heures, heure à laquelle arrive effectivement un bateau dans lequel nous embarquons. Je redemande en montant sur le bateau en combien de temps va t’on rejoindre Sianoukville, là on nous répond 1h15 et au final on mettra 2 heures. En Asie il est tout à fait impossible d’avoir des informations précises sur lesquelles on puisse se fier. Et comme on est en plein dans les Fables de la Fontaine on peut instaurer une nouvelle moralité : « En Asie tout contrôleur vit au dépens du voyageur qui l’écoute». Lorsque nous arrivons à Sianoukville, je ne sais pas pourquoi nous n’accostons pas sur le bon port, on est à l’autre bout de la ville et la nuit est tombée. Mais pour une fois il y a un semblant de truc organisé : un bus vient nous chercher gratuitement pour nous amener sur l’autre port, jusqu’à l’agence de ferry. Il est 19h00 et on se demande toujours comment à cette heure ci on va pouvoir rejoindre Kampot, qui se trouve tout de même à 2h00 de route de Sianoukville. Pendant ce temps les filles sont toujours aussi patientes, aucune d’entre elle ne se plaint, elles ont vraiment été sympa. Lorsqu’on arrive à l’agence de ferry, Fred demande conseil à l’hôtesse. Cette dernière passe un coup de téléphone et nous dégotte un taxi rapidement. Ouf ! En attendant qu’il arrive Fred part chercher à manger. Quelques minutes plus tard, pizzas embarquées à l’intérieur d’un 4X4 Lexus, nous prenons la route, il est alors 20h00. Rien dans la voiture nous dit que nous sommes dans un taxi ou dans une voiture assurant les transferts de personnes, mais qu’importe, on nous y amène c’est le principal, et en Lexus en plus, cela aurait pu être pire ! Nous arrivons à notre hôtel de Kampot à 22h00 et nous y sommes très bien accueillis par le responsable. Ce dernier est hollandais et il parle parfaitement le Français. Une fois la porte de la chambre fermée, on souffle enfin… enfin… jusqu’au moment d’ouvrir les valises des filles, à l’intérieur desquelles la plupart des affaires sont complètement trempées. Les valises ont visiblement pris l’eau. A cette heure ci, on ne cherche plus a comprendre et comme dit tout le temps mamie Josette, on se dit « demain sera un autre jour » en empilant tous les vêtements par terre dans un coin de la chambre. Après une douche bien méritée, Fred s’allonge sur le lit, il peut enfin profiter de son jour de fête ! Bonne fête Papa et surtout bonne nuit !

vendredi 17 juin 2016

Cambodge Phnom Penh, les images

Cambodge, Phnom Penh

Mardi 14 Juin

Ce matin nous nous rendons en tuk tuk jusqu’à l’embarcadère qui nous permet de rejoindre l’île Koh Dach à 8 kms de Phnom Penh. Cette île c’est « l’île de la soie » où sont confectionnés des kilomètres de tissu en soie brute qui sont ensuite revendus à des familles de la ville. Pour y parvenir nous faisons une toute petite traversée du Mékong à bord d’un bac. Une fois sur l’île, nous avons droit à une visite guidée où l’on nous explique toute les étapes, de l’oeuf au cocon, du cocon au fil, du fil à l’écharpe. La visite est intéressante bien qu’un peu rapide. De plus nous n’arrivons pas au bon moment car c’est l’heure de la sieste pour les ouvrières et la plupart ne sont donc pas derrière leur métier à tisser, mais paisiblement endormies dans leur hamac. Sur le site il y a également toute un ménagerie : oiseaux en cage, lapins, poissons… En sortant nous achetons de très bonnes mangues qu’une ouvrière nous coupe gentiment. Ces dernières poussent sur des énormes manguiers qui abritent le site du soleil. Avant de quitter l’île nous demandons à notre chauffeur s’il est possible d’aller un peu se balader dans les terres, et bien qu’il nous dise que c’est poussiéreux, il s’y aventure tout de même. Nous n’avançons guerre, car le tuk tuk n’a pas d’amortisseur et le chemin est en terre est bien ondulé ! De plus dès que nous croisons un véhicule nous mangeons effectivement une bonne quantité de poussière ! Cela nous permet tout de même de voir quelques habitations sur pilotis sous lesquelles sont systématiquement installés des métiers à tisser. Au retour nous passons devant le palais royal, mais nous ne nous y arrêtons pas car il est déjà un peu tard et que les filles doivent travailler. Et avec cette chaleur, Perle perd très vite patience et ses nerfs sont vite à vif ! En rentrant, sur les conseils de la famille Meier nous allons tester le « baguette rillettes cornichons » de la boulangerie Française qui est non loin de l’hôtel et il fait un tel ravage, que Fred doit aller en chercher une deuxième fournée ! Et oui nous nous échangeons tous nos bons plans, jusqu’à la dernière miette !

Mercredi 15 Juin

Voyage en enfer aujourd’hui avec la visite de la Prison S21, ancien lycée convertit en 1975 en centre de détention par les Forces de Sécurité de Pol Pot. Il est maintenant reconnu comme le plus grand centre de détention et de torture du pays. Plus de 17 000 prisonniers y furent retenus pour être transportés ensuite dans le camp d'extermination de Cheoung Ek afin d' y être exécutés. Lorsque Phnom Penh fut libéré par l'Armée Vietnamienne au début 1979, seul sept prisonniers sont survivants. En août 1979, les Vietnamiens transforment le site en musée. Les tableaux et photos exposées représentent sans retenue la violence pratiquée à l'époque sur le peuple Khmer… La dureté du récit est telle qu’il est très difficile d’écouter l’audio-guide tout en étant dans le lieu. D’ailleurs il nous est bien spécifié au début qu’il est possible de l’écouter dehors assis sur un banc à l’ombre d’un arbre, ou de l’éteindre si cela est trop éprouvant. Cette visite est angoissante et terrifiante. Les filles qui ont absolument tenu à prendre un audio guide, l’enlèvent au bout de quinze minutes, moi même je ne peux le garder jusqu’au bout et je l’enlève avant la fin. Aussi Angélina et Lily-Rose ne comprennent pas vraiment pourquoi nous les avons emmené ici. Nous leur expliquons que c’est important de connaitre l’histoire des pays, du bon comme du mauvais côté. Perle, trop petite est à mille lieux de savoir où elle se trouve, et ce n’est pas plus mal. nous continuons la visite tandis que les filles vont s’assoir sur un banc à l’ombre à l’extérieur. Dans la cour, deux survivants de ces atrocités dédicacent des livres racontant leur histoire que nous achetons. Si leur famille toute entière n’a pas été épargné, eux l’ont été. Bou Meng était peintre, Chum Mey mécanicien et tous deux pouvaient servir au régime. Ils font partie des 7 survivants de S21. Chum Mey comme Bou Meng entretiennent un lien décomplexé entre mémoire et argent. Si Bou Meng monnaye ses interviews ce pourquoi on ne peut pas réellement lui en vouloir, Chum Mey, lui, reverse une partie des recettes à l’association des victimes du régime khmer rouge qu’il préside. Surtout, il cherche à faire connaître partout dans le monde son histoire et celle des détenus de S21. C’est un devoir. Une promesse faite aux morts. Une mission qu’il s’applique à remplir chaque jour avec discipline, de 8 h à 17 h. Moment émouvant que de leur serrer la main et de voir la force qui ont encore eux pour être assis dans l’enceinte de ce lieu où ils ont connu et vu tant d’atrocités. Leurs cellules, sont encore là, toutes proches. Chum Mey lors d’une interview raconte : «Avec mon livre, avec ma photo, les touristes vont montrer chez eux qu’ils ont rencontré un survivant, ils vont expliquer ce qu’était S21. Ils pourront dire que cette histoire s’est réellement passée.» Nous faisons l’impasse sur les killings fields, le charnier, l’endroit où étaient exécutés les condamnés, ayant notre dose d’atrocité pour la journée. Pour ceux que cela intéresse, voici le lien d’un blog où toute l’histoire de S21 est très bien raconté telle que nous l’avons eu dans l’audio-guide : prison S21. Pour nous changer un peu les idées, nous allons au marché russe mais nous y restons pas longtemps car il fait un chaleur étouffante et c’est totalement irrespirable sous les tôles ondulées qui le protège. Lorsque nous rentrons à l’hôtel, un gros orage éclate, nous y passons donc tranquillement l’après midi. Demain nous quitterons Phnom Penh pour l’île de Koh Rong Samloem au sud du pays.

mardi 14 juin 2016

Cambodge, Siem Reap

Vendredi 10 Juin

Nous disons aurevoir à Céline et Eddy et nous leur donnons rendez vous en aout pour faire l’apéro ! Lorsque nous arrivons à la gare de Bangkok, comme d’habitude une multitude de taxis s’empressent de venir nous proposer des courses à des prix exorbitants. Nous ne leur accordons pas d’intérêt mais comme d’habitude ils insistent lourdement. Pour une fois un policier s’en mêle et il nous hèle lui même un « taxi meter » chose que nous apprécions beaucoup. Il explique en thai à ce dernier que nous voulons aller à l’aéroport international, ce que Fred lui répète ensuite. Nous nous mettons alors en route. Sur la « Highway », nous n’avons quasiment personne, ce qui n’est pas le cas dans le sens inverse pour les personne qui rentre dans la ville, car c’est l’heure de pointe. Je fais d’ailleurs la remarque, en disant heureusement que nous ne sommes pas dans l’autre sens. Puis nous faisons encore quelques kilomètres avant que Fred ait un gros doute sur la direction prise par le taxi. On lui redit que l’on veut aller à l’aéroport international et là il y a un gros blanc puis il se gratte la tête. En fait, comme la majorité des gens dans ce pays, il n’a pas compris ce qu’on lui disait et il est parti dans la direction de l’autre aéroport. Le problème c’est qu’étant engagé sur cette autoroute, on ne peut ni faire demi tour ni prendre de sortie car il y en a pas. Il nous faut donc aller jusqu’à l’autre aéroport pour reprendre la route dans l’autre sens. Avec Fred on commence un peu à voir rouge, certes on a un peu de marge, mais on va se prendre les fameux embouteillages pour re-rentrer dans Bangkok, l’autre aéroport étant à l’opposé de la ville. Nous qui nous imaginions déjà dans les toilettes de l’aéroport en train de nous rafraichir un peu puis autour d’un bon café, nous voyons notre rêve s’envoler en fumée. Nous finissons par arriver au bon aéroport mais juste avec le temps de faire le check-in et de prendre un café à emporter à la hâte… Nous quittons la Thaïlande à 10 heures et nous arrivons à Siem Reap au Cambodge 1 heure après avec un visa à faire. Comme prévu, les douaniers essaient de nous faire payer les visas des enfants, mais bien prévenu par la famille Peltre et confirmé par la famille Meier, nous leur rappelons que dans leur pays, le visa pour les enfants français est gratuit (ils sembleraient qu’ils aient la mémoire courte ces gens là). C’était bien tenté tout de même, cela aurait été 90 dollars en cash dans leurs poches. La chaleur ici est brulante. C’est en fait le pire mois pour visiter le Cambodge, car c’est le plus chaud et la saison des pluies ne va pas tarder à arriver. La navette de l’hôtel vient nous chercher, et les filles trépignent d’impatience. En arrivant, on voit dépasser les petites bouilles d’Armance et de Gaspard qui nous attendent dans le hall de l’hôtel. Comme d’habitude les retrouvailles sont heureuses et très très bruyantes. Nous passons une bonne partie de l’après midi au bord de la piscine à discuter, tandis que les enfants jouent à nous faire de la cuisine japonaise avec les galets décoratifs qui bordent la piscine et les feuilles des bananiers qu’ils arrachent discrètement. Nous allons ensuite visiter un peu le centre ville qui est extrêmement jolis et chaleureux. C’est un endroit où l’on s’y sent très bien… bon jusqu’à ce qu’un groupe de chinoises s'acharnent à faire des photos de notre petite brochette d’enfants européens tranquillement attablés autour d’une bonne glace. Elles finissent par faire pleurer Perle qui se vexe car elles rient comme des pintades en la voyant toute barbouillée de chocolat. On met le holà vite fait, et à partir d’aujourd’hui, elles pourront faire des grimaces ou tirer la langue si elles le désirent lorsque des chinois les prendront en photo. Nos allons ensuite diner en face de l’hôtel et nous ne rentrons pas trop tard, car d’une part les enfants sont en trop plein d’émotions, et d’autre part les garçons ont décidé de mettre le réveil à 2h00 cette nuit pour aller voir le premier match de la France retransmis sur un écran géant dans un bar au bout de la rue. Sachant qu’en plus le programme demain matin est d’aller visiter les temples de bonne heure, histoire de n’avoir ni trop de chaleur, ni trop de touristes…chinois.

Samedi 11 Juin

Pour commencer notre visite des temples nous allons à Banteay Srey. Celui ci est remarquable par la qualité des sculptures qui mettent en avant la finesse de l'art Khmer, c'est un temple dédié aux femmes. Lorsque nous en sortons, un policier arrive à notre hauteur et tente de nous vendre des "gifts" (souvenirs) qu'il sort de sa poche... Cela nous fait halluciner et bien rigoler ! Ensuite nous allons gravir « le temple montagne » Pre Rup. Pour finir c’est à Ta Prohm que nous allons. Ce dernier est un temple très romantique car la nature s’est mêlée à l’oeuvre de l’homme et les arbres épousent le temple de manière a ne former plus qu’un. Les temples possèdent chacun une architecture propre, ils sont donc tous très différents et très intéressant à découvrir. Nous rentrons ensuite prendre un repas à hôtel avant une sieste bien mérité ! Une fois que les enfants sont reposés ils vont se faire faire un massage entre copains. Mais c’est ensuite une grosse déception pour eux à qui ont promettait une surprise depuis ce matin (une carotte pour les faire avancer dans les temples !) le cirque que nous nous apprêtions à aller voir est complet. Nicolas et Cécile qui devaient partir demain soir pour Ho chi minh, repousse leur voyage d’un jour afin que l’on puisse assister tous ensemble à la représentation de demain soir.

Dimanche 12 Juin

Ce matin nous allons visiter les temples en amoureux car Cécile et Nicolas qui les ont déjà visité nous proposent gentiment de s’occuper des filles. La chaleur est tellement écrasante que la visite des temples est très difficile, nous préférons donc leur épargner cela, elles seront bien mieux à la piscine avec leur copains. Nous partons en premier à Angkor Vat, temple le mieux préservé d'Angkor, l'une des plus grandes villes médiévales du monde, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation, initialement hindou et dédié à Vishnou, puis, bouddhiste. Notre tuk tuk nous amène ensuite à Bayon. Ce temple comprend 49 tours sculptées de 206 visages géants aux sourires troublants. Sur chacune d’entre elles, 4 visages tournés vers les quatre points cardinaux. Notre visite s’achève au temple de Preah Khan. Ce dernier est une enfilade de galeries et de portes qui deviennent de plus en plus basses à mesure que l'on s'approche du centre, le fait de se baisser de plus en plus permet de montrer son respect. Au centre, un grand Stuppa Bouddhiste en pierre qui fut rapporté au XVe siècle. Il y a des petits trous dans tous les murs au centre de l'édifice. A l'origine, dans chaque trou était enchâssé de l'or et des diamants, on dit que tout cela a été emporté et revendu par les Khmers Rouges. De retour à l’hôtel en début d’après midi, nous allons manger et chacun vaque ensuite à ses occupations durant le temps calme. Ce que les enfants attendent le plus c’est bien évidement le cirque « Phare ». Nous y partons un peu en avance afin d’avoir les meilleures places possibles. Ce cirque a été crée il y a 20 ans par 8 jeunes hommes qui retournaient au pays après des années de vie en camp de réfugiés, dues au régime khmer rouge. Ils ont été grandement aidés par la thérapie artistique et ont voulu partager leurs nouvelles compétences avec les jeunes défavorisés et socialement démunis de la région de Battambang. Ils ont fondé une école artistique. De là est né ce cirque moderne. Ce que nous n’avions pas compris c’est que la représentation de ce soir « Sokha » retrace l’histoire des khmers et que nous sommes bien loin du tant attendu numéro de clown. Les deux premières parties sont donc un peu difficiles pour les enfants car « Sokha », le personnage principal est une enfant hantée par la guerre. Ses souvenirs des Khmers rouges se combinent avec des visions et des cauchemars surréalistes pour créer une réalité déformée et sombre. Mais à travers l'art, elle découvre sa force et trouve les outils pour guérir elle-même et sa communauté. Les spectacles du Cirque Phare sont inspirés par les expériences de la vie réelle de ses créateurs et interprètes et traitent de thèmes comme la guerre, la discrimination, les relations, la pauvreté et les fantômes. Les jeunes artistes sont talentueux et ils ont une énergie incroyable, ils arrivent à retransmettent les l’émotions à merveille et leurs compétences sont étonnantes : contorsions, jongleries, acrobaties, équilibre, danses et peinture. Ce spectacle véhicule un message de force et d’espoir. Dommage que nous ne puissions pas voir d'autres spectacles, cela nous aurait beaucoup plu. Il est l’heure d’aller manger lorsque nous sortons du chapiteau, nous retournons donc à notre hôtel et allons manger non loin de là. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas aussi mal mangé ! Personne ne finit son plat et pour se rattraper nous allons tous manger une bonne glace.

Lundi 13 Juin

Ce matin nous allons visiter la ferme de Lotus Samatoa qui est une coopérative de textile écologique et responsable. Cette production exceptionnelle du tissu conçue à partir de la fibre de lotus est une des plus écologique au monde. Plus qu’un simple atelier de production, la Lotus Farm est un espace pédagogique où l’on apprend tout sur le lotus et sa transformation en étoffe. Bruno, un jeune Français que les garçons ont rencontré avant hier soir lors de la retransmission du match de football est un stagiaire ici. Il nous explique tout, depuis la récolte jusqu’au tissage traditionnel. Les enfants sont subjugués et il est vrai que c’est réellement une visite intéressante à laquelle nous avons droit. Après le repas chez « Genevieve » un petit restaurant en face de l’hôtel, nous montons dans le van qui vient nous chercher et nous disons au revoir à nos amis qui quitteront l’hôtel eux aussi dans deux heures. La prochaine fois que nous nous verrons, ce sera désormais en France ! La suite pour nous se fera à Phnom Penh que nous rejoindrons dans 5 heures à bord d’un bus qui n’a plus d’âge ! Après cela nous apprécions comme il se doit l’hôtel que nous ont recommandé Cécile et Nicolas. Cette première étape au Cambodge nous encourage à en découvrir d’avantage.

samedi 11 juin 2016

Thaïlande, Chiang Mai

Lundi 6 Juin

Nous arrivons à Chiang Mai à 8h30. Pour ma part, je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit. C’est comme si nous avions dormi dans un frigo tellement la clim était forte dans le train. Lorsque nous arrivons à l’hôtel, malgré l’heure matinale, la chambre est prête. Nous nous installons, allons manger, faisons une sieste qui nous fait le plus grand bien, puis ressortons visiter le temple Wat Cheri Luang où se déroule une fête. Des milliers de bouquets « offrandes » sont déposés aux abords des divinités, c’est intéressant à voir. L’occasion pour les filles de se faire bénir encore une fois, elles adorent ça ! Ici il fait moins lourd et un peu moins chaud, on respire enfin un peu et tout comme à Bangkok, la ville est propre. Nous rentrons en Tuk Tuk car ici les taxis ne sont pas équipés de compteurs, et le Tuk Tuk s’avère moins cher. Un plongeon dans la piscine de l’hôtel nous fait le plus grand bien avant de ressortir manger au Night Bazar. Ici comme dans tous les endroits où nous sommes passés, Perle fait des ravages, étant la plus petite. Elle se fait prendre en photo toute la journée, les gens font même des selfies avec. Il y a des jours où elle prend la pose, elle sourie et des jours où elle se cache dans nos jambes et qu’elle en a marre… Ce soir elle n’a pas envie. Parfois on nous demande l’autorisation, parfois non. On laisse faire et on ne dit rien, on en a pris l’habitude maintenant… Après le repas, les filles se laissent tentées par un « fish spa » et ça les fait beaucoup rire. C’est très efficace car elles ressortent de là les pieds tous doux.

Mardi 7 Juin

Comme nous adorons la cuisine thailandaise, aujourd’hui nous nous inscrivons à une « cooking class » d’autant que la famille Peltre passée là avant nous en avait été ravie. Au menu pour nous : pad thai, cashewnuts with chicken, springs rolls, green curry, baby curry, banana in coconut milk coco et sticky rice with mango. Tout un programme ! Angelina qui adore faire la cuisine nage en plein bonheur ! A notre retour, les mamies n’auront qu’à bien se tenir ! Au fur et mesure que nous finissons les plats nous les dégustons et nous ressortons de là plein à ras bord ! Cette demi journée nous a vraiment plu. Dans notre groupe une Hong Kongaise qui parle très bien français nous propose de nous aider à organiser notre prochain séjour à Hong Kong, ce que l’on trouve très gentil. Nous faisons alors un échange d’adresse mail avant de partir. De retour à l’hôtel, les devoirs attendent les filles. Dans ce domaine, il y a des jours avec et des jours sans, et aujourd’hui c’est un jour sans et la demi journée restante est un peu moins plaisante !

Mercredi 8 Juin

Une bonne journée s’annonce encore aujourd’hui… D’une part parce que pour une fois un chauffeur de Tuk Tuk super jovial, (ce qui est assez rare dans ce pays) n’a pas dans l’idée de nous arnaquer et nous propose un prix super raisonnable pour nous emmener dans un quartier assez éloigné, visiter une fabrique d’éventails (pour une fois nous n’avons pas à nous lancer dans une négociation interminable). Ensuite parce cette fabrique est un endroit super intéressant à voir, on y passe vraiment un moment agréable, les filles sont comblées. A l’atelier peinture tout y passe, non seulement l’éventail et les ombrelles que nous achetons afin de les faire décorer mais aussi nos bras et le sac de l’appareil photo. On y voit également la fabrique d’éventail et Lily Rose qui adore ça est ravie. Notre chauffeur de Tuk Tuk qui nous a attendu nous ramène en fin d’après midi, puis on lui demande de venir nous rechercher à 19 heures pour nous amener manger en ville. On prend également rendez vous avec lui pour demain afin qu’il nous ramène faire des visites. Quand on en tient un bon, il ne faut pas le lâcher ! On mange dans un petit restaurant et Perle s’y fait une petite copine Thaïlandaise du même âge qu’elle avec qui durant plus d’une heure elle va être déchainée. Elles courent dans tous les sens et elles hurlent, la barrière de la langue n’est pas un problème, elles sont bien sur la même longueur d’ondes ! La maman me dit un peu gênée que sa fille bouge beaucoup mais elle se rend vite compte que Perle aussi bref, une bonne vague d'excitation avant d'aller dormir !

Jeudi 9 Juin

Nous avons décider de boycoter le village des femmes aux long cous et aujourd’hui nous préférons partir visiter le temple Wat Phrathat Doi Sutep sur les hauteur de Chiang Mai. Notre Tuk Tuk vient donc nous chercher à 12h00 comme convenu. Il nous dépose dans un premier temps manger dans un petit restaurant. Là nous y mangeons un plat typique de la région que nous n’avions pas encore goûté le Kao Soa, très épicé mais très délicieux aussi. Ensuite il nous dépose à quelques kilomètre du temple et il nous faut alors prendre un taxi car c’est un temple perché et que cela monte beaucoup, lui n’y arrivera pas. Nous restons deux heures à visiter ce joli temple puis le taxi nous redescend jusqu’en ville car il ne peut pas nous ramener à notre hôtel. Il se met a pleuvoir et nous nous abritons vite le temps de trouver un autre taxi, il est alors 16h00. Une fois trouvé, ce dernier nous ramène à l’hôtel afin que nous récupérions nos bagages. Le temps de descendre tous nos sacs et de se rafraichir un peu il est 16h45 et nous quittons alors l’hôtel. Il est 16h47 lorsque Fred sort les billets de train de sa poche. Dans notre esprit, sachant que l’on a pas controlé l’heure aujourd’hui, il part à 18 heures mais il se trouve qu’en fait il part dans 13 minutes. Là un grand moment de solitude nous traverse… Nous hurlons quick !! quick !! quick!! au chauffeur qui ne comprend pas du tout ce qu’il se passe. Lorsqu’il prend conscience du problème il accèlere, klaxonne, double prend des raccourcis pour éviter les embouteillages. Pour nous, c’est plus du tout possible de monter à temps dans le train. Perle qui prend elle aussi conscience du problème se met à chouiner en nous disant qu’elle veut voir sa copine demain. On se dit qu’au pire on prendra le prochain train mais qu’il ne faut pas qu’il parte trop tard car demain notre avion décollera à 10h10. C’est sous nos yeux que notre train s’éloigne doucement lorsque nous arrivons sur le parking de la gare… Tandis que Fred sort de la voiture comme un fou avec les filles, je sors dépité du taxi. Le contrôleur qui les voit arriver en courant et en gesticulant sur le quai, prend alors son talkie walkie et fait arrêter le train. Nous courons comme des malades avec nos enfants et nos bagages jusqu’à la dernière voiture. Cela fait beaucoup rire les contrôleurs du quai qui viennent nous aider. Nous montons dans le train à 17h05 avec un fou rire nerveux. Je pense que l’on commence à être un peu trop détendu, nous sommes en mode relâchement total ! Pour conclure ce chapitre thailandais, cette dernière étape à Chiang Mai nous offre une autre image de la Thailande. Nous avons bien aimé cet endroit. Bien que touristique cette ville semble plus paisible et les gens moins « fermés », plus sympathiques. Peut-être aussi, commençons-nous à nous habituer à la mentalité Thailandaise. Nous avons préféré Bangkok et le Nord du pays, au Sud (indépendamment du fait que notre ami Seb nous a rejoint). Ce soir nous prenons une dernière fois le train de nuit qui nous ramène à Bangkok. Dans la cabine à côté de la nôtre, entre Chiang Mai et Bangkok, nous faisons la rencontre d’un couple, Céline et Eddy qui habitent à Solliès-Pont juste à côté de Cuers. Nous restons un bon moment à faire connaissance. Demain matin c’est en avion que nous rejoindrons Cécile, Nicolas, Armance et Gaspard à Siem Reap, au Cambodge. Et oui, finalement nous avons réussi à nous organiser pour se voir encore une fois et en plus il ont pris les choses en main et nous ont réservé une chambre et une navette pour venir nous chercher à l’aéroport. Merci les amis, on a hâte de vous rejoindre !

lundi 6 juin 2016

Thailande, Bangkok en image

Thailande, Bangkok

Lundi 30 Mai

Nous arrivons à Bangkok à 6h30. D’emblée nous sommes impressionné par la propreté de cette ville. Le contraste est tellement saisissant avec les îles que nous venons de quitter. Nous n’avons pas de logement réservé, mais juste une petite liste d’hôtel à démarcher. Il se trouvent tous sur « Khao San Road » car cet endroit est stratégique car proche de beaucoup de lieux à visiter. Malheureusement il n’y a pas de « family room » et toutes les chambres sont trop petites pour y ajouter un extra bed. Nous allons rester une semaine à Bangkok et nous aurons besoin d’un minimum d’espace. De plus cet endroit très vivant sera sans doute très bruyant. Nous changeons donc notre fusil d’épaule et nous décidons de nous excentrer et d’aller dans le quartier de « Din Daeng » où est proposé un hôtel sympa sur booking. Cela nous permettra d’être un peu au calme et d’avoir deux grandes chambres communicantes, 50 mètres carrés au total, le luxe ! Lorsque nous arrivons au « Bangkok 68 hotel » il est encore très tôt et nos chambres ne seront disponibles qu’en début d’après midi. Les filles en profitent donc pour attaquer leur semaine d’école et comme à notre habitude nous prenons nos aises en nous étalant dans le restaurant de l’hôtel. En début d’après midi les chambres sont enfin prêtes ce qui nous donne l’occasion d’aller y prendre une bonne douche ! Un peu rafraichis, nous attaquons fort cette découverte de la ville puisque nous allons d’emblée via le métro au « MBK center », un centre commercial sur 6 étages où les contrefaçons cohabitent sans aucun soucis avec les vrais marques. Au milieu de tous ça on en perd d’ailleurs un peu notre latin ! A chaque étage sa spécificité : vêtements, chaussures, téléphones/appareils photos… et le sixième étage, nommé « Food Island » est comme son nom l’indique consacré à la nourriture. Nous ne manquons pas d’aller y manger en début de soirée avant de ressortir de ce « big shopping ». Pour rentrer nous optons pour le « taxi meter » qui contrairement à ce que l’on pourrait penser est bien moins cher que le tuk tuk, ou le métro même si ce dernier à ses avantages aussi, il est plus rapide.

Mardi 31 Mai

La boulangerie du coin de la rue « Au Bon Pain » nous tend les bras ce matin. Après quoi nous allons arpenter les rues de Chinatown. A peine arrivé, nous nous engouffrons sans le savoir dans la rue des grossistes en jouets et articles de coiffure ! On ne pouvait pas tomber mieux ! Les filles ne savent plus où donner de la tête ! C’est incroyable, ça fourmille et il fait très chaud et très lourd… on grignote sur place dans des stands de rues. Après ça nous allons à Wat Pho. On parvient à négocier le prix d’un tuk tuk car les filles rêvent d’y monter. Cependant cela reste plus cher que le « taxi meter » On a comme l’impression que le tuk tuk est bon marché si on est thaïlandais ! Dans le cas contraire l’engin devient « une arme touristique » et les prix décollent (jusqu’à 3 à 6 fois le prix !) mais bon à ce stade du voyage nous ne sommes plus dupe. Wat Pho abrite un grand Bouddha couché auquel il doit son nom officiel… pret, feu, partez : Wat Phra Chettuphon Wimon Mangkhalaram Ratchaworamahawihan, un peu difficile à retenir on vous l’accorde ! Cette statue représente Bouddha sur son lit de mort, sur le point d'accéder au parinirvâna. Elle fait 43 mètres de long et 15 mètres de haut. Nous sommes contraint et forcé de prendre le métro pour rentrer car à cette heure ci il y a trop de « traffic jam » comme les taxis se plaisent à nous le répéter. Pour finir, nous allons piquer une tête dans la piscine au 9 ième étage de l’hôtel, histoire de se rafraichir un peu avant d’aller dormir.

Mercredi 1 Juin

Nous ne partons qu’en début d’après midi aujourd’hui, car visiter une ville comme Bangkok est comme toutes les grandes ville très fatiguant de part les distances, le bruit, le monde et la chaleur. Nous allons manger au Siam Center, une sorte de Printemps géant avec des boutiques les unes plus belles que les autres. A l’intérieur, un food court : « Le Food Republic ». Là aussi nous ne savons plus où donner de la tête tellement tout est appétissant. Le MBK center n’étant pas loin nous y retournons pour y faire des achats et comme le temps passe vite quand on fait les boutiques, il est déjà 19H00 lorsque l’on en sort… Perle qui en rentrant était habillée en short et tee shirt en vêtue d’une robe chinoise « comme Mulan ». Avant de partir nous achetons un repas à emporter pour le manger à l’hôtel histoire de rester un peu tranquille ce soir.

Jeudi 2 Juin

En début d’après midi, après l’école, nous partons à Khao San Road. Cette rue est très animée, mais ultra touristique et tout comme nous avions lu dans le Lonely, certains commerçants sont ultra agressifs. Parfois adorée, parfois détestée, nous n’irons pas jusqu’à dire qu’on déteste cet endroit, mais on est aussi loin de l’adorer… Après y avoir manger, nous ne nous y attardons pas et nous la parcourons rapidement. L’objectif est d’aller visiter le palais, mais le problème c’est qu’il est déjà 17 heures et qu’il est déjà fermé. Donc nous allons dans le quartier de la Baiyoke Tower. Il est entouré de nombreux shopping et marchés. Nous nous rendons compte que n’importe où que l’on soit dans cette ville il y a des énormes centre commerciaux et des marchés. D’ailleurs on se demande comment il peuvent écouler tous ses stocks… Nous arrivons devant la Baiyoke Tower qui est le plus grand gratte-ciel de Thaïlande. Il surplombe Bangkok de ses 84 étages (343,35 mètres). En haut une plate forme tournante nous permet d’admirer cette gigantesque ville qui s’illumine petit à petit. Nous allons manger au 82 ième étage. Là, un superbe buffet à 360 ° nous attend, avec animation pour les enfants en plus ! Des clowns leur sculptent des ballons et un magicien passe à chaque table pour leur faire des tours. Nous y passons vraiment une superbe soirée. Au moment de redescendre nous sommes de nouveau confronté au non savoir vivre d’une chinoise qui bouscule les filles pour rentrer en premier dans l’ascenseur. Cette fois ci c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et je disjoncte. Au moment de repartir, c’est pénible, toujours la même histoire, à chaque fois que nous sommes dans des lieux hautement fréquentés, les taxis ne veulent pas mettre le compteur et font un prix au forfait (qui est environ égal à 3 à 5 fois le prix normal) et les tuk tuk nous proposent eux aussi des prix exorbitants. Nous décidons donc comme d’habitude de marcher un peu afin de sortir de ce périmètre touristique et nous prenons un « taxi meter » deux rues plus loin. Résultat nous payons 80 bath (2 euros) contre 300 (7,5 euros) proposé devant la Baiyoke Tower.

Vendredi 3 Juin

Nous décidons de rester tranquillement à l’hôtel et de profiter de la piscine aujourd’hui car le programme du soir sera le marché aux puces. Nous y partons vers 18 h. C’est alors que commence un grand moment de confusion avec le taxi que l’on prend… Il ne semble pas comprendre ce qu’on lui demande et part dans la direction opposée…Fred qui a avec lui la carte du Lonely, lui montre où l’on veut aller au moins dix fois. On lui explique et réexplique. On lui répète dix fois le nom de la rue. Il parle très mal anglais. Il appelle un ami à lui afin qu’on lui explique exactement où l’on veut aller. On se retrouve dans des embouteillages monstrueux et on commence à perdre patience car pour nous, il n’a pas pris la bonne route. Au bout d’une heure nous finissons par arriver à proximité à l’endroit que l’on lui a indiqué. Il ne semble toujours pas comprendre et nous non plus d’ailleurs, car pas de marché à l’horizon. Il nous dit qu’il sait où est la rue demandée mais qu’elle n’est pas là. On finit par lui faire confiance car on est à bout et on en a vraiment marre. A ce moment là aussi on se dit qu’il y a peut être une erreur sur le guide. On repart dans des embouteillages interminables et on semble aller dans une direction complètement différente. Encore une heure de route pour enfin parvenir à ce fameux endroit. Au total deux heures de route. Il s’agissait finalement belle et bien d’une erreur du Lonely. Bref, nous arrivons donc à huit heures dans un endroit noir de monde mais au combien fabuleux. Des anciens entrepôts entièrement réaménagés abritant des brocanteurs, des décorations intérieures fantastiques, des centaines de merveilles et de trésors… C’est un endroit cruel pour moi qui adore chiner aux puces, mais qui ne peux rien acheter faute de place dans nos valises. Nous mangeons sur place à l’entrée du marché où les stands nous rappellent étrangement ceux où nous avions manger en arrivant à Phuket. Comme d’habitude il y a de tout et tout est bon. Le problème est que nous avons perdu deux heures dans le taxi, que maintenant il est tard et que les filles fatiguent et nous aussi d’ailleurs. Nous y faisons donc un tour rapide. Nous sommes content d’y être venu car cet endroit méritait vraiment d’être vu. La route du retour est plus facile et se fait en un quart d’heure !

Samedi 4 Juin

Ce matin nous essayons d’organiser nos prochains jours dans le nord de la Thailande en commençant par trouver des billets de train pour monter à Chiang Mai. Nous allons dans une agence mais il s’avère que les prix sont beaucoup plus cher que les prix que nous avons vu sur internet donc nous ne les prenons pas. Nous irons les acheter directement à la gare demain matin. Puis nous prenons la direction du « Week-end Market » à Chatuchak, le plus grand marché de Thailande. Nous n’en faisons qu’une partie bien évidement car il faudrait deux jours pleins pour en mesurer toute son étendue. Il fait incroyablement lourd et le retour à l’hôtel en milieu d’après midi, dans notre chambre climatisée est une sorte de résurrection. Bon je pense qu’en terme de marchés cette semaine on a été dans le vif du sujet ! D’un autre côté, ils sont tellement omniprésents dans cette ville que l’on peut difficilement les éviter ! Nous avons choisi de faire l’impasse sur « le marché flottant » car a priori il n’a plus rien d’authentique, c’est une pure attraction touristique. En effet, nous nous méfions de plus en plus de toutes ces mises en scène sans cesse proposées par les rabatteurs. D’ailleurs ce soir nous planifions nos visites à Chang Mai et notre avis est assez partagé quant à la visite des villages des « femmes girafes ». Ils sont, pour la plupart, des villages montés de toutes pièces dans lesquels ses pauvres femmes réfugiées politiques birmanes sont « exposées ». Sujet à suivre…

Dimanche 5 Juin

Après être allés prendre nos billets de train pour quitter Bangkok ce soir, nous décidons d’aller visiter le temple Wat Traimit tout proche de la gare. En chemin nous demandons à un vendeur de fruits ambulant si nous sommes bien sur la bonne voie. Il nous dit que oui mais que le Temple est fermé à cette heure ci. Puis il montre à Fred une carte en lui proposant d’autres visites. Fred voit arriver de loin la supercherie et lui dit que c’est pas grave si le temple n’ouvre ses portes qu’à deux heures, nous attendrons. En fait le temple n’est pas fermé du tout, c’est juste une arnaque pour nous vendre une excursion. Il y a du vice de partout, et il faut se méfier de tout ici… En arrivant, un moine bouddhiste nous attache des bracelets porte bonheur et il nous bénit. Ce temple est petit mais de toute beauté. Il abrite « le Golden Bouddha », une statue de bouddha en or massif, Elle a une hauteur de 3 m et un poids de 5,5 tonnes. C'est la plus grande statue en or au monde. Nous allons ensuite manger une dernière fois au Food Republic dans la galerie du Siam Center, histoire d’être un peu au frais. Si c’est derniers jours le ciel était voilé, aujourd’hui le soleil est brûlant. Nous flânons un dernière fois dans les boutiques d’autant qu’en cherchant un H&M nous passons dans un autre centre commercial encore inconnu pour nous ! La journée se termine doucement, nous allons chercher nos bagages à l’hôtel puis nous nous faisons déposer par un taxi à la gare. Demain matin nous serons à Chiang Mai, notre dernière étape thaïlandaise.