samedi 30 avril 2016

Australie, d'Uluru à Kata Tjuta, les photos

Australie, d'Uluru à Kata Tjuta National Park, le point final de notre étape australienne

Mardi 26 Avril

300 kilomètres nous séparent d’Uluru-Kata Tjuta National Park, au sud-ouest du Northern Territory et c’est en début d’après midi que nous rejoignons cet endroit d’une beauté exceptionnelle. Le complexe hôtelier est superbe et toutes les commodités sont réunies pour que nous passions un agréable séjour. Toutefois, il y a toujours un petit malaise lorsque l’on croise les aborigènes avec leurs chariots de ménage dans les allées du complexe car ils travaillent pour la plupart à l’entretien. Alors oui, l’invasion de ce site sacré si cher à leurs yeux a crée de l’emploi pour cette population mais à quel prix ? Nous nous installons dans notre chambre et en profitons pour y passer une après-midi et une soirée tranquille.

Mercredi 27 Avril

Au programme aujourd’hui, Uluru, cet imposant monolithe hautement symbolique pour ses occupants ancestraux les Aborigènes Anangus, à la base duquel ils pratiquent parfois des rituels et réalisent des peintures rupestres d'une grande importance culturelle. Il est décrit comme le 2ième plus grand monolithe au monde : 348 mètres de hauteur, 2,5 kms de long et une circonférence à la base de 9,4 kms. Et pourtant tout ceci n'est que "la partie visible de l'inselberg" puisque les spécialistes pensent que le rocher s'étend encore 6 kms sous le sol ! Un inselberg domine significativement une plaine ou un plateau lorsque la roche moins résistante de ces derniers est érodée. Les matériaux plus durs de l'inselberg forme alors une « montagne » isolée, résiduelle. Il s’agit en fait d’une montagne miniature créé par l’érosion (Le pain de sucre et le Corcovado au Brésil en sont également). Nous en faisons tout d’abord le tour en voiture puis nous nous promenons sur les petites marches balisées. Petite parenthèse, nous avons du mal à comprendre les gens qui le gravissent, sachant qu’il est tant sacré aux yeux des aborigènes et que cela va à l’encontre de leur volonté. De plus la montée est extrêmement périlleuse… Un grand panneau devant le rocher explique qu’il est sacré aux yeux des aborigènes et qu’il faut respecter cela en ne le gravissant pas mais d’un autre côté rien n’empêche de le faire, un corde a même était installée pour en aider l’ascension et soit disant pour protéger les grimpeurs irrespectueux. En fait, le gouvernement hypocrite laisse faire pour une raison purement touristique, mais au final, le lieu serait-il vraiment déserté s’il y avait interdiction de monter sur le rocher? Je ne sais pas, mais c’est comme si on laissait les touristes toucher La Joconde par crainte que plus personne n’aille au Louvre… C’est tout simplement une honte ! Parenthèse refermée, le lieu est réellement beau et imposant. Sa couleur rouge évolue au fil de la journée c’est pourquoi nous y retournons vers 18h car le soleil couchant lui donne une teinte encore plus profonde, enfin c’est ce que tout le monde dit, en ce qui nous concerne nous n’avons pas la chance de le voir avec nos propres yeux car ce soir le soleil est voilé. Nous retenterons notre chance demain soir.

Jeudi 28 Avril

Notre deuxième visite au Centre Rouge est le monolithe Kata Tjuta. Cette formation géologique aux 36 sommets est tout comme Uluru, une « montagne île », un inselberg, mais avec beaucoup plus de reliefs. Nous nous engouffrons dans Walpa Gorge sur les 2,6 kms de sentier balisé en fin de matinée. Nous nous y sentons minuscule tellement ses parois sont hautes. C’est tout ce que nous faisons de la journée car il fait extrêmement chaud et on trouve qu’il ne serait pas prudent d’en faire plus. Le ciel se voile de nouveau en fin de journée et il est donc inutile que nous retournions voir le coucher de soleil sur Uluru. Nous ressortons pour manger et nous passons un agréable moment dans un des restaurant du complexe pour notre dernière soirée dans le désert du Northern Territory…

Vendredi 29 Avril

Nouveau look pour nouveau continent… Aujourd’hui, vu qu’il y a un coiffeur digne de ce nom dans le complexe hôtelier je raccourci mes cheveux de 15 bons centimètres, besoin de changer de tête ! Après ce petit rafraichissement, nous partons à l’aéroport rendre la voiture de loc et prendre notre avion direction Sydney car c’est de là que demain nous prenons envol pour l’Indonesie, et Bali plus exactement… Nous avons tout de même une petite appréhension concernant notre arrivée sur le continent asiatique, le changement de culture sera très probablement le plus marquant que nous vivrons dans tout notre voyage. D’un autre côté nous avons hâte d’y être car nous sommes certains que ce continent a beaucoup de richesses et de couleurs à nous offrir…

Samedi 30 Avril, plus que 3 mois de voyage :((

Journée d’attente à l’aéroport ! Nous y arrivons à 10h30 et notre avion pour Bali décolle aux alentours des 17 heures. A nous l’Asie !!! Nous arrivons à 21h30 sur le sol Balinais par une chaleur moite horrible, on a du mal a respirer… A peine sortis dans le hall, les taxis s’empressent par dizaine pour essayer d’avoir la course, chose dont on n’avait plus l’habitude, on se sent un peu oppressé. Entre l’aéroport et notre hôtel, en 3 kilomètres à peine nous avons le temps de nous rendre compte de l’anarchie routière à laquelle nous aurons à faire demain avec notre voiture de location… La conduite à gauche, Fred sait faire, par contre on a pas trop saisi qui avait la priorité dans les carrefours vu que tout le monde s’engage en même temps. La règle du « premier arrivé premier servi » doit surement être de rigueur. Les sorties impromptues des kangourous sur les routes australiennes n'étaient qu'un petit entrainement... Désormais c'est à la horde de scooters qu'il va falloir faire attention ! Nous arrivons enfin à notre hôtel et le temps d’appeler un peu la famille et les amis en France, il est déjà minuit lorsque l’on se couche…

vendredi 29 avril 2016

Australie, de Glen Helen à Kings Canyon en images...

Australie, de Glen Helen à Kings Canyon

Samedi 23 Avril

Aujourd’hui papa joue au 4X4 sur les pistes de l’Australie centrale… Je sais pas, ça doit surement venir du fait qu’il se sente beaucoup plus léger depuis qu’il n’a plus son camper van ! Nous prenons la direction du MacDonnell Ranges National Park et nous nous arrêtons pour manger et faire une baignade plus que rafraichissante à « Ellery creek big hole » (enfin tout le monde sauf moi pour la baignade, car là la température est bien loin de mes 30 degrés idéaux !). Le deuxième stop de la journée se fait à « Ochre pits » une carrière d’ocre que les aborigènes utilisent encore à ce jour. Des couleurs incroyables se dégagent des parois allant du jaune pâle au brun en passant par le orange et le rouge. Cela plait beaucoup aux filles qui peinturlurent le visage de Perle et de papa, comme dans « Pocachontas ». Nous finissons la journée par Ormiston Gorge, une gorge d’une couleur rouge vif abritant un gros trou d’eau. Au cours de la journée nous avons croisé très peu de touristes mais beaucoup de mouches ! Parlons en d’ailleurs de cette surpopulation de mouches… mais d’où diable peuvent-elles bien venir ? Elles se collent par dizaine sur nous, elles nous rentrent dans la bouche, dans les oreilles, se collent à nos yeux, c’est horrible ! De nombreuses personnes ont des « mouchtiquaires » sur leur tête pour s’en protéger et si cela continue, on va surement y venir aussi… Nous déposons ensuite nos affaires au seul hôtel du coin le Glen Helen Resort, perdu au milieu de rien…

Dimanche 24 Avril

Aujourd’hui il n’y a pas un cimetière de kangourou au bord de la route mais un cimetière de pneus ! Remarque vu l’état de la route ça peut se comprendre ! Nous roulons sur 154 kms de piste pour rejoindre Kings Canyon et on en vibre encore lorsque nous sortons de la voiture ! En chemin nous croisons des dromadaires. Ces derniers ont été introduit par les britanniques en 1840 pour explorer l’intérieur du pays. Lorsque wagons et camions les ont remplacés pour les transports, ils ont été relâchés dans la nature, d’où leur présence sur ces terres. Nous mangeons de la poussière pendant deux heures et malgré les vitres du 4X4 fermées, lorsque que nous arrivons dans le parc national de Warrtaka, au Kings Canyon Resort, les bagages dans le coffre sont revêtus d’une couche de poussière rouge ! Mais que cette route était belle ! Nous faisons la rencontre avec nos premiers « dingos », qui sont des chiens sauvages et qui ressemblent à un mélange de chien, de renard, et de loup… Ce soir, dans notre petite chambre d’hôtel, Perle nous dit : « j’ai très envie de prendre un avion qui a marqué vrai maison dessus…» elle commence un peu à se languir mais bon elle passe finalement vite à autre chose. Nous partons manger au restaurant barbecue de l’hôtel dans une ambiance country avec le chanteur Rod Dowsett, yehhhhhhh.

Lundi 25 Avril

A nous « King Canyon » et son « Rim Walk trail » de 6 kms. Toute la troupe, bien préparée psychologiquement part motivée. Nous partons avec 8 litres d’eau car la chaleur est terrible. Nous attaquons par un passage obligé, le plus difficile du trail, qui est « la montée des infractus ». Inutile de développer plus, son nom en dit suffisamment… Cette dernière nous conduit au sommet du canyon. Au milieu de la visite, nous faisons un détour qui rallonge un peu le trail pour descendre déjeuner jusqu’au Jardin d’Eden, un trou d’eau entouré d’une végétation abondante, une sorte d’oasis. Pendant les trois heures et demi du trail nous voyons un paysage merveilleux d’une couleur rouge vif. Mis à part à l’heure du pic-nic et un peu avant la fin, personne ne se plaint, même Perle qui ne se fait porter qu’une petite demi heure en tout. De retour à l’hôtel les filles font un plongeon bien mérité dans la piscine, nous allons manger tôt et tombons tous comme des mouches dans notre lit !

mardi 26 avril 2016

Australie, d'Alice Springs à Glen Helen en image

Australie, d'Alice Springs à Glen Helen

Mercredi 20 avril

Libérés, délivrés, nous rendons notre camper à 12 heures…. Comme à notre habitude après ça, nous nous étalons amplement dans les 20 mètres carrés de notre chambre d’hôtel et c’est bien la seule chose de la journée que nous faisons ! Demain nous nous envolerons pour Alice Springs et c’est dans le désert australien que nous passerons nos 10 derniers jours en Océanie.

Jeudi 21 avril

Nous montons dans l’avion à destination d’Alice Springs à 10h30 en se disant que c’est vraiment trop bête car nous nous croisons avec Cécile et Nicolas de quelques heures à peine… Eux s’envolent aujourd’hui d’Alice Spring pour Perth. Et oui cela fait longtemps que nous nous sommes pas vu, environ 20 jours ! N’empêche que ces petits rendez-vous aux quatre coins du monde sont désormais un rituel que petits et grand attendent avec impatience ! Tout le monde se fait donc une raison et nous atterrissons 2 heures plus tard à Alice Spring, au beau milieu de rien, dans le désert australien par une chaleur torride… Alors que nous sommes en chemin pour aller récupérer nos bagages, Perle me dit « Y’a Armance » (que je prend comme une question) et moi je lui répond « Mais non Perle, je t’ai expliqué qu’ Armance est déjà partie », sauf que là pour le coup ce n’était pas une question mais belle et bien une affirmation, la famille Meier, suite à un problème de billets 1 heure auparavant n’avait pas pu prendre son avion et nous attendait. Une solution de repli est alors prise immédiatement, ils bouclent une chambre au même hôtel que nous pour la nuit à venir et ils prendront un autre avion demain matin. Je vous laisse imaginer le degré d’excitation des enfants au moment où ils ont compris que nous allions passer la journée tous ensemble dans le même hôtel ! Le temps de récupérer les voitures de location et de déposer les bagages que nous repartons tous affamés, manger un bout au restaurant du Casino non loin d’où nous logeons. De retour à l’hôtel, les enfants jouent pendant une bonne heure dans la piscine glaciale. En début de soirée nous ressortons manger, cette fois ci au restaurant de l’hôtel voisin. Copain+excitation+piscine=un gros dodo assuré pour tout le monde !

Vendredi 22 avril

Voilà, le moment cruel est là, c’est l’heure des au revoir… Après un petit déjeuner tous ensemble, Cécile, Nicolas, Armance et Gaspard s’envolent pour Perth. C’est vraiment trop dur, on ne se reverra que dans une petite dizaine de jours ! En ce qui nous concerne, nous décidons d’aller faire une visite au Kangaroo Sanctuary. Il s’agit en fait d’un centre et d’un hôpital destiné à soigner, nourrir et élever des kangourous orphelins dont les mères ont été tuées par les véhicules. Chris Brolga, alias « Kangourou Dundee» son fondateur sillonne les routes la nuit et recueille des bébés dans la poche des mères mortes. Désormais il fait des émissions sur la BBC dans lesquels on voit son action au jour le jour et c’en est à la troisième saison. C’est d’ailleurs en voyant une de ses émissions à la télévision sur une chaine de voyage que j’ai eu envie de découvrir cet endroit. Lorsque l’on demande à la réceptionniste de l’hôtel le chemin pour y parvenir, elle nous dit qu’on ne peut pas y aller par nos propres moyens, et que la seule solution est de faire la visite en groupe. Sur le coup avec Fred on a un moment d’hésitation, d’une part car le prix est assez élevé, et d’autre part parce que le mot « groupe » nous fait un peu peur. On sent un peu venir le truc hyper commercial… On décide tout de même de la faire, car cela faisait vraiment longtemps qu’on en parlait aux filles. Comme les visites ne sont qu’en fin d’après midi et que le shuttle viendra nous chercher à 17 heures à notre hôtel, nous allons dans un premier temps faire des provisions alimentaires et d’eau pour notre road trip dans le désert sur les conseils de Cecile et Nicolas. En ville nous croisons nos premiers aborigènes. Ils paraissent tristes, renfermés, en décalage avec cette récente façon de vivre, cette évolution brutale imposée. On se même sent un peu gêné, de fouler leur terre. Nous passons le début d’après midi au bord de la piscine à siroter les Gigas de la wifi ! L’heure de la visite étant arrivé, on est rassuré car finalement il n’y a qu’une petite dizaine de personnes dans le bus et ce n’est pas du tout commercial, pour une fois on ne nous oblige pas à sortir par la boutique souvenirs car il n’y en a pas ! L’argent de la visite est réinvestit pour sauver les bébés kangourous et bien que Chris Brolga ne soit pas là aujourd’hui son assistant nous fait faire une ballade plus qu’agréable dans un lieu somptueusement désertique… Nous visitons le sanctuaire et le bush alentours pendant 2 heures. Cerise sur le gâteau, nous avons le droit de porter deux bébés kangourous de quelques semaines à peine dans des poches en tissus. Les adultes sont sympas, ils laissent la priorité aux quatre enfants du groupe (à savoir les trois notre et une autre petite fille) Bref Angélina, Lily-Rose et Perle se baladent avec leurs bébés kangourous dans les bras pendant quasiment toute la visite, je crois qu’on ne pouvait pas leur faire plus plaisir ! Nous assistons également au coucher du soleil avec un ciel flamboyant et en même temps au lever de la pleine lune, c’est magnifique. Voilà une journée qui se termine vraiment bien !

mercredi 20 avril 2016

Australie, Kangaroo Island en images...

Australie, Kangaroo Island

Dimanche 17 avril

Nous posons les pieds sur « Kangaroo Island », à Penneshaw plus exactement, aux alentours de 10 heures. Pour la petite histoire, cette île a été cartographiée en 1802 et 1803 par le Français Nicolas Baudin et son rival anglais, Matthew Flinders, la baptisa ainsi après un festin de kangourou avec son équipage. Pendant 3 jours, nous allons contourner l’île en partant par le nord-ouest. Nous prenons la direction d’American River où nous faisons une halte, dans un premier temps pour voir la petite colonie de pélicans qui borde la baie, puis pendant que les filles jouent au petit parc, avec Fred nous allons faire une petite ballade sur le sable. Comme il est 11h30 lorsque nous revenons et qu’il y a un bar à huîtres qui nous tend les bras, on en profite pour commander un plateau de coquillages et de poissons que nous dégustons sur une table de pique nique non loin de l’eau. Après cela on roule jusqu'à la principale ville de l’île, Kingscote, pour trouver une laundry et aller faire quelques courses. Sur la route nous apercevons un lac salé et nous nous y arrêtons car les jolies couleurs brique et blanche nous interpellent… C’est ensuite que piste d’une superbe couleur ocre s’offre à nous, direction le camping « The western river cove » où on se sera pas dérangé par les voisins, car il est désert…

Lundi 18 avril

Aujourd’hui c’est le Flinders Chase National Park qui se trouve à la pointe sud de l’île que nous partons explorer. La mise en bouche est une petite marche de 5 kms en quête d’ornithorynques, que nous ne voyons malheureusement pas car ils restent dans l’eau, mais les bulles qui remontent à la surface et les ondes qu’elles provoquent nous prouvent qu’ils sont bien là… La ballade en elle même est superbe et nous réussissons à voir de nombreux oiseaux ainsi qu’un koala de très près. Nous empruntons ensuite les routes du parc pour atteindre les sites du phare du « Cape du Couedic », « d’Admirals Arch » et de « Remarkable Rocks » que l’on complète par un peu de marche pour les atteindre. « Remarkable Rocks » forme un assemblage impressionnant de rochers aux formes curieuses, en équilibre précaire, hauts perchés au-dessus des vagues de l’océan antarctique. Les filles adorent car il y a plein de « cachettes », de coins et de recoins. L’endroit porte bien son nom, il est vraiment remarquable. Après les 11 kms de marche que nous avons fait au total dans la journée nous avons tous les jambes en compote… Sur ce, bonne nuit !

Mardi 19 avril

La journée d’aujourd’hui débute par du « sand board » dans « Little Sahara ». Ce petit Sahara est situé au centre de l’île et il est constitué d’impressionnantes dunes de sable blanc entourées par le bush. C’est génial de dévaler ces immenses dunes, mais beaucoup moins de les remonter !!! Après deux heures de montées et de descentes on est tous « HS » ! Nous décidons ensuite de refaire un crochet par Kingscote, histoire de reconnecter notre bloc wifi. Nous nous garons tout près d’une aire de jeux, comme ça les filles peuvent profiter des derniers rayons de soleil. A cinq heures, de nombreuses personnes se dirigent vers la jetée. Curieux, Fred les suit. En fait ils vont tous vers « l’attraction de la soirée » qui est un pêcheur qui déverse des restes de poissons par caisses entières aux pélicans. Le temps que Fred revienne nous chercher, nous arrivons un peu trop tard, et si nous n’avons pas vu le clou du spectacle, les pélicans sont toujours là et nous restons quelques minutes à les observer. Nous décidons ensuite de faire la soixantaine de kilomètres qui nous séparent de Penneshaw où se trouve l’embarcadère du ferry pour pouvoir être sur place demain car nous quitterons l’île. Nous roulons donc de nuit et avec beaucoup de précaution car ce soir on a l’impression que tous les animaux de la forêt se sont donnés rendez vous sur la portion de route que nous empruntons. Nous ne dépassons pas les 50 kms/h car ici plus qu’ailleurs, nous avons vu une quantité impressionnante d’animaux morts, écrasés au bord de la route (ou des restes d’ossements), sans mentir, au moins 1 tous les kilomètres, un véritable carnage… Pour notre part, nous en épargnons au total 19 (échidnées, wallabies, rongeurs…) en train de traverser ou étant sur le point de l’être. En ce qui concerne les deux derniers wallabys, Fred a pillé, j’ai hurlé et cela c’est joué à quelques centimètres ! Lorsqu’ils sont éblouis par les phares, ils deviennent imprévisibles. Je ne suis pas certaine que le semi-remorque lancé à toute vitesse que nous avons croisé sur notre chemin, ait pris autant de précaution, vu le grand nombre d’animaux fraichement morts que nous croisons après son passage. Maintenant on comprend pourquoi la plupart des véhicules ici sont équipés de pare buffle. Nous ne voyons plus la fin de cette route et je suis tellement stressée que je me cramponne au tableau de bord, à l’affût du moindre mouvement d’herbe sur le bas côté… La végétation est très dense et à tout moment, un wallaby peut en sortir. Nous arrivons enfin à Penneshaw content de n’avoir écrasé aucun animal sur cette portion de route. Super ! ce soir nous n’aurons pas à manger du kangourou !

samedi 16 avril 2016

Australie, Port Campbell National Park en image

Australie, Port Campbell National Park

Vendredi 15 avril

On se réveille avec du soleil et comme promis, des koalas, qui eux commencent leurs nuits. Nous prenons la route direction du Port Campbell National Park et de ses « douze apôtres » vers 11 heures. Avant de partir lorsque je parlais de l’Australie, c’était la première image qui me venait en tête, celle de ces falaises érodées tant vues sur internet lors de la préparation du voyage… Avant de partir je croyais d’ailleurs naïvement que nous arriverions sur des sites vierges de tout être humain… Mais cela était sans compter notre rencontre avec le « touriste chinois ». Aujourd’hui en arrivant, nous savions intuitivement à quoi nous attendre. Nos amis les Meier, passés par là avant nous, nous avaient également envoyé une vidéo « bonus » du site plein de touristes chinois, pour nous préparer psychologiquement à en voir… Je me permet donc d’illustrer les images de votre vidéo, Cécile et Nicolas, par cette parenthèse qui nous permettra de vider un peu notre sac en ce qui concerne ce « drôle d’oiseau ». Que personne n’y voit là aucun racisme, les propos qui vont suivre ne concernent que « le touriste chinois » qui sort hystérique du bus où il a été parqué pendant 5 heures pour faire une visite de 10 minutes montre en main ; celui qui se déplace en troupeau ; celui qui est capable de dégainer deux appareils photos en même temps ; celui qui est bruyant, qui crie, qui hurle, qui rigole comme une bécasse alors que le lieu ne s’y prête pas du tout ; celui qui bouscule ; celui qui prend des risques inconsidérés en passant par dessus la barrière de sécurité pour aller prendre « la » photo au bord d’une falaise dont la roche est extrêmement friable ; celui qui prend des photos devant les poubelles, devant les buissons morts, devant les poteaux électriques, devant notre camper ; celui qui prend des photos de nos filles sans nous demander l’autorisation ; celui qui prend toute la place ; celui qui ne prend même pas la peine de profiter du paysage qu’il photographie en rafale ; celui qui bouche tout le passage pour prendre 50 photos de sa femme qui a sorti sa robe de soirée et son chapeau de fête juste pour l’occasion ; enfin bref celui qui nous gâche un « tout petit peu » notre visite… Bon ok, ma plume est un peu assassine ce soir, mais cela fait désormais neuf mois que nous voyageons avec lui et là, on est un peu à bout et il fallait que ça sorte… Allez, « touriste chinois », une petite photo à ta santé alors ! Et à bientôt chez toi ! Parenthèse refermée, nous continuons notre route et nous arrêtons aux différents points de vues du site. A l’origine le lieu s’appelait « La truie et ses porcelets » mais le nom n’étant pas très glamour pour attirer le touriste, on a renommé le lieu, dans un premier temps par « Apôtre » et comme les Apôtres étaient douze on a fini par lui donner le nom qu’on lui connait aujourd’hui (qui n’est autre qu’un nom purement commercial). Inutile donc de chercher douze formations rocheuses, car il n’y en a que 7 visibles et à priori 4 autres que l’on ne verrait que du ciel. En tout cas l’attraction touristique a bien fonctionné car les chinois sont dans la place ! (bon ok j’arrête !). Il n’en reste pas moins que cet endroit est incontournable et qu’il est à couper le souffle. Ses falaises sont vertigineuses et les formations rocheuses qui semblent jaillir de l’eau résulte de l’érosion d’une roche calcaire tendre battue par des vagues puissantes et on sent bien là toute la force de la nature. Nous voilà reparti sur la route et ce soir nous arrivons à Warrnambool, ville qui marque la fin de cette « Great Ocean Road ».

Samedi 16 avril

Aujourd’hui 700 kms de route nous attendent pour atteindre Cape Jervis où nous prendrons demain le ferry pour aller sur l’île aux kangourous. Alors mis à part le fait que l’on va ingurgiter des kilomètres, du café, et reculer nos montres d’une demi heure, RAS ! Ah si une petite histoire du soir : Nous arrivons à l'embarcadère à 20h15 et à peine arrivé, des chinois qui eux aussi sont en camper et qui vont également passer la nuit sur le parking viennent taper à notre porte, ils ont problème technique avec leur engin... Fred, qui donc est désormais un as dans ce domaine va leur expliquer quoi faire. Super ce soir on s'est fait de nouveaux amis !

Australie, De Mimosa Rocks à Cape Otway, les images...

Australie, de Mimosa Rocks à Cape Otway

Samedi 9 avril 

Il fait grand beau ce matin et les filles insistent auprès de Fred pour aller courir avec lui sur la plage. Il les réveille donc de bonne heure et il partent tous les trois faire un footing… Ils font ensemble 3,5 kms et tandis que Fred lui continue seul, elles rentrent, fières d’elles. Une fois que tout le monde est là, nous faisons encore un petit déjeuner face à l’océan fort sympathique ! Les filles font des cabanes et jouent sur le sable et nous, nous profitons comme il se doit de ce moment de tranquillité. Nous restons dans ce petit coin de paradis jusqu’à l’heure du repas, nous grignotons un bout puis nous reprenons la route direction Mallacoota où nous y arrivons en fin d’après midi. Tout fraichement installés dans notre camping nous faisons la rencontre avec notre premier koala mais il fait sombre ce qui ne me permet pas de le prendre en photo. Un français né en Australie nous rejoint et nous dit qu’il n’avait jamais vu de koala à l’état sauvage, c’est donc la première fois pour lui aussi. A priori ces petites boules de poil sont très difficiles à voir car elles ne sortent que la nuit, le jour elles dorment, perchées dans les arbres. Ce soir les filles s’endorment en rêvant que la petite peluche vivante est avec elles… 

Dimanche 10 avril 

C’est vers les 11 heures que nous quittons notre camping. La route que nous empruntons est bordée par le parc national Croajingolong d’une part et par celui de Southeast Forest d’autre part. Les eucalyptus s’y étendent à perte de vue. Il y a un grand nombre de kangourous écrasés au bord de la route. Il faut dire que pour les australiens c’est un fléau car ils se reproduisent très vite et qu’ils provoquent beaucoup d’accidents en traversant les routes. Nous roulons une bonne partie de l’après midi et c’est à « Paradise Beach » que nous élisons domicile pour la nuit sur une aire de stationnement autorisée. 

Lundi 11 avril 

C’est vers midi nous arrivons dans la petite ville de Foster qui est à l’entrée du « Wilsons Promontory National Park ». Nous y mangeons un bon fish and ships après quoi nous allons sillonner la route du parc. Là, des forêts et plages d’exceptions s’offrent à nous mais elles sont un peu ternies par la pluie et la fraicheur qui s’est installée. Nous allons jusqu’au bout du parc puis nous rebroussons chemin car demain la pluie est également annoncée et on ne pourra donc pas profiter de ses beaux paysages. Après avoir fait un arrêt dans une ville pour connecter notre bloc wifi nous roulons encore quelques kilomètres pour atteindre Phillip Island, île bien connue des amateurs de moto, car c’est là que tous les grands prix d’Australie ont lieu. Nous trouvons un parking au bord d’une plage et nous y restons pour passer la nuit. 

Mardi 12 avril 

Au programme aujourd’hui le circuit « Phillip Island ». Fred est nostalgique car cela lui rappelle à Fred ses heures de cassettes vidéos « Grand Prix » enregistrées, qu’il ingurgitait étant ado. Nous restons là une demi heure à regarder tourner des particuliers et ensuite les membres de la famille Bruno se mettent au défi sur un circuit éléctrique. The winner is Lily-Rose et cela tombe bien car c’est la mauvaise perdante de la famille ! Les filles se mettent ensuite au travail alors que nous reprenons la route. On arrive à bout du programme de maths CE1 et CM2. Nous allons en profiter d’être un peu en avance, pour faire des révisions, travailler un peu plus le Français et essayer de faire nos « fiches pays ». Nous arrivons à St Kilda, en milieu d’après midi, un quartier de Melbourne en front de mer et nous allons nous dégourdir les jambes dans une de ses rues commerçantes avant que les magasins ne ferment (car en Australie, les commerces ferment très tôt, à 17 heures, les australiens dînent très tôt également, vers 17h30 et je pense qu’à 19 h tout le monde dort !). Cette halte marque le point final de notre journée. 

Mercredi 13 avril 

Ce matin ayant besoin d’un petit moment « avec rien que moi même », je vais m’acheter une robe que j’avais repéré la veille dans une petite boutique (bien vintage comme je les aime et bien « tapisserie » pour faire plaisir à mon petit Pascal Perchoc). Pendant ce temps, Fred fait travailler les filles. Nous partons ensuite dans le centre Melbourne, à la recherche d’un H&M pour habiller les filles à leur tour car leurs vêtements n’ont plus de vie. Le problème c’est que nos deux nénettes peuvent passer beaucoup de temps dans un H&M et en effet il est déjà 14 heures lorsque l’on sort du magasin… Nous mangeons donc des sushis sur le pouce car nous avons encore de la route à faire avant d’arriver à Torquay, notre objectif de la soirée… C’est là que débute la « Great Ocean Road », considérée comme une des plus belle route pittoresque au monde (du moins par le comité touristique d’Australie !). Cette dernière fut construite à la main, par quelques 3000 soldats revenus de la Grande Guerre car à l’époque cette rude côte de l’Etat du Victoria n’était accessible que par la mer. Les travaux commencèrent en 1919. Les travailleurs avaient pour seuls outils des explosifs, des pelles, des pioches et des brouettes. Le travail était difficile et dangereux et quelqu’uns y perdirent la vie… Ils vivaient dans des camps proches du chantier où ils avaient tout de même accès à quelques distractions telles que des pianos, des gramophones, des journaux et des magazines. De plus, en 1924, le bateau à vapeur nommé Casino s'échoua près de Cape Patton après avoir touché un récif, l'obligeant à jeter à la mer 500 barils de bière et 120 caisses de spiritueux. Les travailleurs récupérèrent la marchandise, provoquant une pause imprévue de deux semaines ! Les travaux s’achevèrent en 1932, laissant place à cette route chargée d’histoire que nous emprunterons demain…

Jeudi 14 avril 

La matinée commence mal aujourd’hui… On est au bord du gouffre et je sens que Fred perd sérieusement patience avec le camper… Après la vitre de notre rétroviseur (qui s’est cassée en serrant un peu trop une cabine de péage sur le Harbourg Bridge de Sydney), après la vitre de notre gazinière (qui s’est cassée après qu’un bocal en verre soit tombé dessus), ce matin c’est la pompe à eau qui semble ne pas être en forme… Plus rien ne fonctionne, ni la douche, ni l’évier… Fred est quasiment certains que c’est un fusible et nous voilà donc parti à leur recherche. Au bout d’une heure, et après avoir retourné tout le camper, nous ne les avons toujours pas trouvé. Bien évidement nous n’avons pas le livret technique du camper non plus. Nous décidons donc d’aller à l’accueil du camping pour que quelqu’un appelle la compagnie de location afin qu’ils nous disent où ils se trouvent. Comme souvent dans ces cas là, personne ne répond et toutes les lignes sont occupées… On décide donc de prendre la route en espérant que l’on trouvera un garage ou un électricien. Avant de quitter la ville, on s’arrête tout de même à Bells beach, « the surfer paradise » et nous allons fouler le sable de la plage où a été tourné il y a une vingtaine d’année, la dernière scène du film « Point Break » avec Patrick Swayze et Keanu Reeves. C’est également là qu’à lieu la coupe du monde de surf et on comprend rapidement pourquoi lorsque l’on voit la déferlante de d’énormes vagues qui viennent terminer leur course à nos pieds. On continue notre chemin et malgré notre petit soucis mécanique, on prend le temps d’apprécier cette route qui on le confirme est magnifique. En chemin on fait un stop sur une petite plage où des centaines de monticules en galets ont été fait par des touristes probablement et qui du coup constitue une curiosité touristique ! En milieu d’après midi on trouve enfin un garagiste. La secrétaire est très efficace, elle parvient rapidement à avoir quelqu’un de chez Apollo au téléphone qui lui donne les premières directives, mais en vain. Elle rappelle donc et au bout d’une demi heure on réussi enfin à savoir où sont cachés ces satanés fusibles, ils sont derrière le cache en plastique des interrupteurs. On est sauvé, ce soir on aura de l’eau ! Nous décidons d’aller dans un camping qui s’appelle « Bimbi Park Under Koala » et il porte plus que bien son nom car rien que sur le chemin pour y aller on en voit 8 dans les arbres ! On est comblé et cela termine cette journée qui avait mal commencé, en beauté !

lundi 11 avril 2016

Australie, les images de Jervis Bay à Mimosa Rocks

Australie, les images de Sydney à Jervis Bay

Le tome 3 de la BD, l'Alaska est dans les bacs !

Australie, de Sydney à Mimosa Rocks

Mardi 5 Avril

Le petit déjeuner que nous faisons ce matin sur la pelouse avec pour unique vue l’océan, est exceptionnellement agréable, d’autant qu’il est 8h00 et il fait déjà au moins 20 degrés. Il est également agrémenté du vol de plusieurs cacatoès qui sont de magnifiques perroquets blancs. C’est magnifique de voir voler ces oiseaux majestueux à l’état sauvage. Nous restons là le temps que les filles travaillent puis vers 11h30 nous partons pique-niquer en bord de mer à « Austinmer Beach ». Là aussi de nombreux cacatoès décorent joliment les arbres ! C’est ensuite vers Kiama que nous nous dirigeons et en faisant une halte sur un parking quasi-désert qui donne sur le lac Illawarra pour photographier des pélicans, nous faisons la rencontre d’un français et d’un libanais. En poussant un peu la conversation nous apprenons que Yves, le français qui vit là depuis 40 ans, est originaire de la Seyne-sur-Mer, juste à coté de chez nous. Tony lui, est libanais et il est marié à une australienne. Nous restons là un bon moment à discuter avec eux de l’Australie et de l’aire Toulonnaise puis après avoir échanger nos adresses e-mail et fait une photo souvenir, nous continuons notre chemin. Arrivés à Kiama nous allons voir le « Blowhole Point », un « trou souffleur » où s’engouffre de puissantes vagues par le dessous et qui en ressortent tel un geyser jusqu’à 60 mètres de hauteur. Malheureusement la marée n’est pas encore suffisamment haute pour que l’eau jaillisse très haut et nous ne pouvons pas attendre car la nuit tombe et rapidement on y voit plus grand chose… Nous avons tout de même un petit aperçu du phénomème. Après ça, nous roulons encore un peu jusqu’à Jamberoo où nous trouvons une aire de stationnement réservé au camper pour passer la nuit.

Mercredi 6 Avril

Aujourd’hui, notre matinée commence par une petite marche de 4,5 kms dans la « Minnamurra rainforest » qui, de part la végétation luxuriante nous rappelle le Costa Rica. Ce n’est pas un trail facile car il y a énormément de montées mais bon on arrive tout de même au point final qui est une jolie cascade. Il nous faut ensuite rouler environ 30 minutes à travers une forêt d’eucalyptus pour atteindre le « Illawarra flight treetop walk » dans la Southern Highland Knights Hill. C’est trop beau ! Nous sommes sur des passerelles dans la canopé sur une infrastructure de 500 mètres de long, à 35 mètres au dessus du sol à flanc de falaise avec une vue imprenable sur l’océan. En plus les oiseaux poussent les watts à fond et cela nous fait une jolie musique d’ambiance car leurs chants sont particulièrement jolis. Après ces 6 kilomètres de marche de la journée, la nuit va être bonne c’est sûr ! Nous nous arrêtons à Nowra pour faire des courses, c’est la fin d’après midi et sur le parking des hordes de petits perroquets multicolores, des « loriquets à têtes bleues » se déplacent par centaines. Ce sont les plus bruyants de leur espèce. Ils investissent les arbres de façon intrépide et font un raffut incroyable ! En fait ici, ils sont, ce que les étourneaux sont chez nous… C’est tout de même plus sympa une invasion de perroquets ! Le temps de finir de faire les courses, il est 19 heures et le soleil s’est déjà couché. Nous faisons donc la route qui nous sépare de Jervis Bay de nuit par la nationale et au beau milieu d’une forêt assez dense. Honnêtement c’est un peu stressant car tous les kilomètres, des panneaux de signalisation nous mettent en garde face à l’éventualité qu’un kangourou puisse traverser la route (et nous, on n’aimerait pas faire notre première rencontre avec un kangourou encastré dans notre pare-choc !) Effectivement il ne faut pas attendre bien longtemps avant que l’on en voit deux en bord de route. Nous arrivons enfin à destination, au camping « Green Patch » dans le parc national de Jervis Bay à côté de la plage et c’est là que nous passons la nuit. 

Jeudi 7 Avril

Hormis le fait que les filles ont toutes des courbatures dans les jambes, notre matinée commence bien aujourd’hui… Alors que nous déjeunons, un wallaby (petit kangourou) pas farouche du tout, approche notre camper et autant vous dire que ce petit être sauteur nous attendris tous beaucoup ! Nous nous observons mutuellement et tout le monde reste calme pour ne pas l’effrayer. Nous allons ensuite faire une ballade jusqu’à l’heure du repas sur la plage de sable blanc de « Green Patch » qui est un peu dans le style idyllique ! Après manger, alors que nous sortons du campement, nous apercevons encore un wallaby avec sa maman en train de manger de l’herbe. On s’en approche doucement, et comme ils ne partent pas, on tente de les caresser, ce qui ne leur pose aucun problème, ils doivent avoir l’habitude de voir du monde… Alors là c’est le kiff absolu pour toute la famille ! Ils sont super doux et on reste là avec eux pendant une bonne demi heure. Pouvoir caresser des wallabys à l’état sauvage, c’est réellement magique ! Promis le kangourou ne sera jamais dans nos assiettes ! Nous partons ensuite jusqu’à « Murrays Beach » et empruntons le sentier jusqu’à « Governors Head » où nous avons une jolie vue sur l’île sauvage de Bowen. Sur le chemin du retour nous apercevons encore un Wallaby mais que nous ne pouvons pas approcher cette fois-ci. Voilà une journée bien remplie en plages paradisiaques et en wallabys ! Maintenant on attend de voir des koalas avec impatience !!! Pour passer la nuit nous nous arrêtons au camping de « Depôt Beach » dans le parc national de Murramarang.

Vendredi 8 Avril

Le temps est grisâtre ce matin et il fait frais alors que les température des deux derniers jours atteignait les 30 degrés… Oui je sais elle est dure la vie parfois… trève de plaisanterie, on va profiter de ce temps automnal pour rouler un petit peu. Sur la route que nous faisons entre ici et le « Mimosa Rocks National Park » durant deux heures un grand un grand nombre de kangourous traversent, ce n’est donc pas un mythe, les kangourous sont bien présent sur le sol Australien ! On est comblé et tant mieux car autant vous avouer qu’à ce stade du voyage on veut du sensationnel et on devient très exigeant ! Le camping que nous trouvons à « Gillards beach » est un camping du parc national sans eau et sans électricité mais paradisiaque. Nous baragouinons quelques mots avec nos voisins de terrain qui ont trois filles quasiment du même âge que les notres. Malheureusement la barrière de la langue les freinent un peu à jouer toutes ensembles. Ils sont en tente mais carrément mieux équipés que nous et ils nous prêtent gentiment leur grille de barbecue pour que nous fassions cuire notre viande. On se couche sous une nuit étoilée qui nous prédit du beau temps pour demain.

mardi 5 avril 2016

Australie, Sydney, les dernières photos...

Australie, Sydney, suite et fin !

Dimanche 3 Avril

Ce matin nous nous réveillons à l’heure d’hiver australienne. Nous passons la matinée à rassembler nos affaires car c’est aujourd’hui que nous récupérons le Camper. Demain nous commencerons notre road trip de la côte Sud-Est du pays. Fred part chercher le camper à midi et lorsqu’il revient nous rejoignons l’Alliance Stadium pour voir le match de rugby Sydney-Melbourne, les Warathas contre les Rebels. Je ne comprend pas pourquoi, la caissière du parking du stade nous demande « Where are you going???!! » lorsque nous arrivons avec notre maison roulante pour nous garer. N’empêche que nous sommes pris directement en charge et avons droit à une place de choix, nous, les seuls hurluberlus à s’être déplacé en Camper pour aller voir le match ! On adore se faire remarquer lorsque l’on arrive quelque part et une arrivée en camper à cet avantage… Une superbe ambiance règne devant le stade mais je dois avouer qu’à l’intérieur on est bien loin de l’ambiance unique toulonnaise. Il n’en est pas moins que nous passons tous un super moment, même nous, les filles qui ne comprenons toujours pas le pourquoi du comment ! En arrivant nous sommes pour Sydney et en repartant pour Melbourne les vainqueurs ! 21 à 17 il s’en est fallu de peu… Voilà qui clôture bien cette après midi !

Lundi 4 Avril

Avant de quitter Sydney, pour faire plaisir aux filles, en début d’après midi nous partons au Luna Park près du Harbour Bridge qui est en place depuis plus de 70 ans… Alors là quoi dire si ce n’est que c’est un parc vintage et que les prix des pass pour accéder à des attractions très courtes, sont très chers. De plus en ce premier lundi du mois d’avril la plupart des manèges sont fermés et le parc ferme ses portes à 16h00 alors que nous pensions qu’il les fermerait à 18h00, du coup Angélina ne peut même pas profiter de son deuxième tour de manège. Pour couronner le tout nous avons droit à un exercice d’évacuation. Enfin bref, la totale ! L’avantage c’est que les enfants eux, ni voient que du feu et que même si c’est vieillot tant qu’il y a de la musique et que ça tourne ils sont contents ! Bon ben, on y a été, voilà. (Famille Meier, n’ayez aucun regret, vous n’avez rien loupé !). Après ce petit divertissement nous prenons la route et nous nous arrêtons pour dormir dans un camping en front de mer à Coledale.

dimanche 3 avril 2016

Australie, Sydney, les premières images...

Australie, introduction : Sydney

Mercredi 30 Mars

Nous nous réveillons dans notre petite maison de Darlinghurst ce matin avec le soleil… Le temps de déjeuner et nous partons en direction de la ville la plus peuplée d’Australie et du continent Océanien j’ai nommé Sydney. Nous passons par le Botanic Garden où une vue emblématique de la ville et du pays tout entier nous attend : celle de l’Opéra, du Harbourg Bridge (le sixième plus long pont du monde et le plus large du monde avec 48,8 m) et de la « Sydney Tower. Là de drôles d’oiseaux croisent notre chemin, ce sont des « ibis a cou noir » avec un très long bec ainsi que des « martins tristes ». L’heure du repas étant déjà là, nous nous installons ensuite à la terrasse du café du jardin pour y manger une salade, puis nous allons boire un café dans le quartier des affaires, juste à côté. En milieu d’après midi nous rentrons faire travailler les filles et faire les courses. Après un bon repas sushis tout le monde va au lit sans se faire prier.

Jeudi 31 Mars

Aujourd’hui nous décidons de prendre le bus touristique pour faire le tour de ville et aller jusqu’à Bondi Beach. Nous faisons un premier stop au mythique Opéra. Cet édifice en tuiles de céramique blanche est composé de deux séries de trois grands « coquillages » et il est l’un des plus célèbre du XX ième siècle. « Au lieu de faire une forme carrée, j’ai fait une sculpture. J’ai voulu que cette forme soit un peu une chose vivante, que lorsque vous passez devant, il se passe toujours quelque chose, vous n’êtes jamais fatigué de la regarder se détachant sur les nuages, jouant avec le soleil » (Jorn Utzon). C'est vrai que l'on ne se lasse pas de regarder cette petite merveille architecturale ! De là nous avons une vue superbe sur le « Sydney central business district » entendez « le quartier des affaires » avec ses hauts buildings. Nous continuons ensuite la visite jusqu’à « Bondi Beach » où nous nous arrêtons pour goûter. Encore une journée bien remplie chez les Bruno !

Vendredi 1 avril

Ce matin nous partons faire une ballade au « Darling Harbour » cet ancien chantier naval abandonné, devenu un port dynamique et moderne. Nous traversons son joli pont puis nous partons faire une excursion de 2 heures en bateau pour visiter la jolie baie de Sydney. De là nous avons une superbe vue sur la ville. Cette ballade est très agréable. Nous passons à coté d’un gigantesque bateau de croisière accosté dans le « Circular Quai ». Avant de rentrer, nous allons faire un petit tour dans le quartier « The Rock » pour manger une glace.

Samedi 2 Avril

Journée plage avec les Meier tout fraichement arrivés sur le sol australien. Nous rejoignons Manly où ils sont logés par le ferry. Après avoir pris des forces à coup de pizza et de saucisses frites nos enfants se transforment tous en « poissons panés » sur le sable chaud de la « Manly beach » et s’éclatent à jouer dans les vagues. Nous repartons par le ferry à 19h00 avec les filles mouillées et pleine de sable mais tous super contents de cette jolie journée australienne !