vendredi 29 janvier 2016

Bilan de nos 6 premiers mois en quelques chiffres...

Aujourd'hui, cela fait 6 mois que nous sommes partis... On l'impression que c'était la semaine dernière. Cela passe à une vitesse incroyable ! Voici un bilan en chiffre de nos six premiers mois :

Nombre de continents explorés : 1
Nombre de pays visités: 10
Nombre de kilomètres parcourus : 56472 kms
(tous moyens de locomotion confondus et sauf nos pieds !)
Nombre d'avions pris : 18
Nombre de logements : 43
NY : 1
Niagara : 1
Canada : 2
Alaska : 3
Ouest des USA : 3
Cuba : 3
Costa Rica : 7
Galapagos : 1
Pérou : 6
Bolivie : 3
Brésil 4
Argentine : 9
Nombres de photos : 17800
Nombres de vidéos : 620
Nombres de dents tombées : 3 (deux pour Lily et une pour Angélina)

Et 1.000.000 d'étoiles dans nos yeux...

Argentine, Une arrivée tout en émotion sur "La terre de feu"...

Mercredi 27 Janvier (St Angèle)

Nous posons le pied à Ushuaia à 16h30, il fait froid, mais franchement, avec Fred (et sans rire) on est à la limite de verser une larme. On a du mal à y croire nous même, on est au bout du monde, on est au bout du monde. La vue que nous en avons de l'avion lors de la descente est juste sublime. Ces pics enneigés, cette côte escarpée, ce paysage hostile et pourtant si attrayant. Magellan, qui découvre les îles en 1520, laissera son nom au détroit, mais aussi baptisera Ushuaia "La Terre de Feu" car elle était illuminée des feux de camps des Yamanas qui peuplait l'île à l'époque. Aujourd'hui nous n'en voyons quasiment rien, juste une miette en faisant le trajet en taxi jusqu'à notre logement, mais cet endroit de part son atmosphère nous rappelle l'Alaska et c'est d'emblée un endroit où l'on s'y sent bien. L'accueil de la propriétaire et les commodités toutes proches couronnent notre arrivée. Nous n'y serons que 4 jours pleins, alors autant dire que l'on ne va pas perdre de temps. Dès demain nous partons dans une agence pour organiser nos journées. Le temps de s'installer et nous partons faire les courses pour les repas à venir. L'énorme barbecue qui fait face à notre entrée, nous tend les bras. Ce soir, ce sera un bon morceau de viande argentine (on en profite encore un peu, c'est bientôt la fin !) accompagné d'un énorme plat de tomates provençales car les filles en rêvent. Oui, parce que maintenant, un simple rappel culinaire de la maison les fait rêver.  Ah ouaihhhh, et de la brioche de Marraine avec "la" révélation argentine d'Angélina : le "dulce de leche", peaufinerais bien ce repas...
Au fond de moi je rage un peu, je l'avoue. N'être qu'à 1000 kms de l'Antarctique et ne pas avoir eu l'idée d'y poser un pied... La raison est surement parce qu'avant de partir cela m'aurait surement un peu fait peur. Aussi, peut-être que l'Antarctique est un voyage à part entière, et que cela aurait été un peu "extrême" pour les 3 ans de Perle ! Le virus du voyage nous ayant atteint, moi qui me faisais "un monde" de tout, je dis à Fred que pour mes quarante ans, je veux y faire une expédition sur un de ces petits bateaux de croisière. Non, non, c'est sûr...  je ne veux pas aller aux Maldives... je veux aller en Antarctique. Nous sommes à peine à l'aube de nos six mois de voyage et nous pensons déjà aux éventuels voyages que nous pourrons faire lorsque que nous serons rentrés. La certitude, c'est que, oui, les voyages nous changent. Ce soir du bout du monde, on observe de notre baie vitrée, le détroit de Beagle, et notre imaginaire nous pousse déjà un peu plus loin.

Jeudi 28 Janvier

Par chance, notre propriétaire Air Bnb, Alicia, a une agence de voyage en ville, donc pas de temps à perdre, nous nous levons tôt ce matin et nous y allons. Nous réservons une excursion en catamaran de trois heures avec 160 autres passagers pour cet après midi sur le canal de Beagle. Nous partons ensuite réserver notre trajet en bus pour Punta Arenas, car c'est de là, que mercredi prochain notre avion décollera pour Santiago du Chili. Nous n'avions vu des départs que les lundis, mercredis et vendredis sur internet et nous comptions donc prendre le bus lundi prochain. Comme il y a des départs tout les jours, nous choisissons le mardi et nous demandons à Alicia, notre propriétaire de rester un jour de plus dans l'appartement et pour le coup un jour de plus à Ushuaïa.
Nous rentrons manger et à 16 heures nous redescendons sur le port pour notre excursion sur le canal de Beagle. Ce canal mythique relie l'Atlantique et le Pacifique sur 180 kms. Et il doit son nom au navire britannique HMS Beagle qui explora ses côtes au début du XIX siècle. Au programme : "le Phare des Eclaireurs" qui prévient des dangers de l'archipel des îlots "Les Eclaireurs", "las Islas de los Pajaros et de los Lobos" (les îles des cormorans et des lions de mer) et la "Pingouinera", l'île aux manchots. Sur la "Pingouinera", un petit bout d'Antarctique s'offre à nous : une petite colonie de manchots papous et trois manchots empereurs sont venus "passer des vacances" auprès des manchots de Magellan. Ils sont juste là en "touristes", ils ne font pas de nid ici. Ce que c'est beau un manchot empereur ! Lily qui rêvait d'en voir, est super contente, Angélina est en admiration et Perle qui a un peu "décroché", joue avec des bouts de papiers à l'intérieur du bateau, car aujourd'hui c'est un jour "sans"... Lorsque nous rentrons à 21 heures, le soleil n'est pas encore couché. Il ne se couchera qu'une quarantaine de minutes plus tard. En ce moment, il fait donc jour jusqu'à minuit... et oui on est tout près du pôle sud !

Argentine, Dernier jour à El Calafate

Mardi 26 Janvier

A la demande des filles aujourd'hui nous partons faire une ballade de deux heures à cheval dans la pampa patagonienne pour notre dernier jour à El Calafate. Je dois avouer que l'équitation n'est pas une passion ni chez Fred, ni chez moi, mais là, partir en cheval dans un tel environnement c'est quand même quelque chose d'assez exceptionnel, un truc à faire... D'autant que l'on fait ça en famille, personne d'autre que nous cinq et les deux "gauchos" qui nous accompagnent. En chemin on fait une pause pour goûter des baies de "Calafate", les seuls fruits endémiques qui poussent dans ce milieu aride. Ce sont des petits fruits violets, un peu comme des myrtilles et dont le goût est proche du raisin. Avant de rentrer, pour faire plaisir aux filles, un des deux "gauchos", d'un simple signal vocal, fait partir les chevaux au trot, et c'est à ce moment là qu'il aurait fallu nous filmer en train de sauter sur la selle comme des balles rebondissantes ! Exception faite d'Angélina qui a fait trois ans de poney et qui fait un "trot en levé" plutôt pas mal par rapport à nous ! Ce soir nous mangeons un dernier barbecue à l'hôtel, en buvant du Cabernet Sauvignon nommé "Postales del fin del mundo", un nom qui prédit une très proche destination...

mardi 26 janvier 2016

Argentine, El Calafate, les images...

Argentine, le Glacier Périto Moreno

Lundi 25 Janvier

Le spectacle que nous partons voir aujourd'hui est digne de la "Reine des Neiges" : Le glacier Perito Moreno. Nous ne prenons pas l'excursion en bateau, car le système de passerelles nous permet de voir le glacier de près et surtout de différents points de vues et la ballade est vraiment agréable ( malheureusement nous ne pouvons pas faire le trek d'une heure et demi sur le glacier car, malgré l'engouement des filles,  il n'est pas autorisé aux enfants). Ce décor est si imposant que l'on a du mal à en décrocher notre regard. Avant de faire ce voyage, on aurait jamais imaginé qu'il puisse y avoir des merveilles de la nature d'une telle magie. Tout comme le Grand Canyon, le Salar d'Uyuni, pour ne citer que ces deux exemples, ce paysage est un paysage d'émotion, on en a le souffle coupé. Cerise sur le gâteau, là, on a un argument de choc pour faire avancer Perle : "c'est la Reine des Neige qui a fait ça"... Ce glacier qui fait partie d'un des trois glaciers au monde à ne pas être en régression, fait 60 mètres de hauteur moyenne émergée, 100 mètres de hauteur immergée, 5 kilomètres de front et avance de deux mètres par jour. Nous sommes à l'affût de ses moindres grondements car ils prédissent des effondrements de glaces spectaculaires. Sa couleur par endroit, d'un bleu turquoise, est de toute beauté. Pour la minute scientifique, cette couleur vient du fait que la molécule H2O absorbe davantage les longues "longueurs d'ondes" que les courtes, la couleur rouge est donc davantage absorbée que la couleur bleue. La lumière qui ressort du glacier, privée de ses radiations rouges, parait donc bleue.  Au bout de trois heures de ballade, on a un peu de mal à partir, mais il faut y aller car le taxi avec lequel nous sommes venu à l'aller, nous attend. Cette journée fera à coup sûr, partie de celle que nous n'oublierons pas.

lundi 25 janvier 2016

Argentine, notre road trip en images...

Argentine, road trip sur la route 40

Samedi 16 Janvier

A nous la route 40 ! bon pour y arriver il nous faudra d'abord longer un peu la côte et emprunter la route 3... A nous également l'aventure, car pour la première fois on a aucun logement réservé et ça jusqu'à l'arrivée à El Calafate. Fred part changer la voiture à l’agence car celle que l’on a, a un coffre trop petit pour accueillir tous nos bagages. Le temps de fermer valise, il est 12h00. Après être aller faire des courses rapides pour manger ce midi, nous prenons la route. Ce soir nous dormirons à Camarones. Ce petit port est un peu plus bas que Punta Tombo sur la côte, et il nous faut emprunter la même route pour y arriver. Il est 16 h lorsque nous y arrivons. Pendant 320 kms nous avons traversés un seul carrefour et peut être pris deux virages, sinon cette éternelle ligne parfaitement droite dans un magnifique paysage semi désertique, la pampa patagonienne. Nous passons à l'office du tourisme pour voir les logements qu'il y a dans ce joli petit bled perdu, oui, parce qu'à Camarones il y a un hôtel, un camping et deux loueurs de bungalows, quatre pelés et deux tondus mais il y a quand même un office du tourisme ! Elle nous renseigne gentillement, certainement trop heureuse d'avoir travailler aujourd'hui grâce à nous, et nous partons voir les trois adresses qu'elle nous donne. 
- Adresse n°1, l'hôtel restaurant: hors de prix
- Adresse n°2, des chalets : fermé mais un numéro pour les joindre.
- Adresse n°3, le petit restaurant "Alma Patagonica" qui loue aussi des bungalows : fermé mais un numéro pour les joindre également.
En attendant une éventuelle ouverture, on va faire un tour sur la plage en bordure du port et on s'y pose 1 heure car le temps est magnifique et les filles s'éclatent à faire des roulades car cette plage de minuscule galets est très pentue, elle ressemble à un amphithéâtre. A 18 heures, on va voir si le restaurant qui loue les bungalows a ouvert, mais c'est toujours fermé, et il en est de même pour le loueur de chalet. Nous retournons donc à l'office du tourisme, qui par chance est encore ouvert, pour que la dame appelle pour nous les propriétaires des logements, ce qu'elle fait avec plaisir, toujours aussi motivée par un peu d'action. Elle réussie à joindre la propriétaire des chalets qui nous donne rendez vous sur place. Le logement et son prix étant correct, on s'installe et on ressort faire des courses pour déjeuner demain matin. Alors là pas trop le choix non plus, il y en a deux minuscules. Celle où nous nous arrêtons vend plus de cotillons et d'articles de fêtes que de nourriture, mais bon on réussi quand même à trouver des fruits et du jus. Par chance entre temps le restaurant "Alma Patagonia" a ouvert et on s'arrête donc pour y manger. C'est un repas "sans plus", que nous mangeons rapidement car tout le monde est fatigué et veut rentrer dormir.

Dimanche 17 Janvier

- Partir de Camarones à 10 heures : check
- S'arrêter à la station d'essence la sortie de la ville, prendre un café, et ne pas remettre d'essence pensant qu'on en aura largement assez vu le nombre de kilomètres que l'on a parcourir et au vue de notre consommation d'hier : check
- Passer par la piste, parce que c'est plus cool, elle longe la côte : check
- S'arrêter à 2 kms de là sur une plage de coquillage merveilleuse : check
- Faire 140 kms de piste en plein milieu du désert en ne croisant qu'une voiture, quelques guanacos,  et de temps à autre une estancia : check
- Percuter qu'en fait on consomme beaucoup plus lorsqu'on roule sur une piste que lorsque l'on roule sur du bitume : check
- Se dire qu'il aurait été plus raisonnable de compléter notre réservoir en partant et regretter : check
- Prier pour qu'il y ait une station essence sur la route principale une fois celle-ci atteinte : check
- Ne pas en trouver une : check
- Rouler, rouler et encore rouler : check
- Se dire que cela va être "ric rac" et commencer à paniquer : check
- Essayer de trouver comment réduire la consommation d'essence : check
- Rouler durant 100 kms derrière un camion pour prendre son aspiration : check
- Couper la clim : check
- Interdire aux filles d'ouvrir les fenêtres pour favoriser l'aéro-dynamisme : check
- Avoir encore 70 kms à faire : check
- Maudire ce petit voyant orange qui vient de s'allumer : check
- Essayer de se rassurer en se disant que normalement il y a de quoi faire 100 kms sur la réserve : check
- Essayer de se faire tout léger : check
- Se dire qu'on pourrait organiser un "vide grenier" en bordure de route avec nos fringues et tout ce "bordel" qui alourdi notre coffre : check
- Etre de moins en moins réceptif aux querelles "playmobil" à l'arrière : check
- Avoir envie de jeter les playmobil par la fenêtre pour alléger la voiture : check
- S'arrêter en bordure de route pour demander à un camionneur garé s'il n'est pas possible de siffoner un petit peu de son réservoir : check
- Apprendre qu'on ne peut pas ouvrir un réservoir de camion car il y a une sécurité dessus pour que l'on ne puisse pas le siphonner à l'insu du conducteur : check
- S'auto-traiter de tout les noms d'oiseaux : check
- Arriver à l'entrée de la ville Comodoro Rivadavia, grosse zone pétrolière, voir les chevalets de pompage, se dire qu'au pire on ira se servir directement à la source et avoir la chanson de Dallas dans la tête : check
- Apercevoir la station service Pétrobras et hurler de joie : check
- Faire le plein et se sentir de suite plus léger : check !

Notre journée de route n'étant pas finie, on repart après s'être arrêter manger un sandwich. Le paysage des 100 kms suivants, toujours semi désertique, est désormais ponctué par une multitude de chevalets de pompages de pétrole, ce qui pour nous, est très rassurant ! Nous commençons à nous éloigner de la côte et à rentrer plus au centre dans les terres. Arrivés près de Sarmiento notre destination finale pour cette journée, le paysage change radicalement. Il devient beaucoup plus vert et commencent à apparaitre de nombreux peupliers. Des vaches broutent de l'herbe bien grasse, on se croirait presque au fin fond de la France ! Nous trouvons le logement que nous avions vu la veille sur le guide : Le "Chacra Labrador", une très jolie exploitation agricole qui fait maison d'hôtes et qui a des allure de cottage anglais. La propriétaire fait très anglaise elle aussi. Le prix du logement est un peu élevé, mais l'environnement est tellement joli que nous y restons pour la nuit. En plus la wifi fonctionne plutôt bien, ce qui nous permet de chercher les logements pour les séjours d'El Calafate et Santiago du Chili. 

Lundi 18 Janvier

Nous nous réveillons doucement avec un succulent déjeuner auquel nous faisons honneur ! Tous les produits sont frais, fait maison, y compris les confitures, quel délice ! L'exploitation vit de l'élevage des moutons pour la laine et la reproduction, et de la production de cerises. Eh oui ! en Janvier c'est l' été ici et en ce moment, nous mangeons des cerises ! La propriétaire nous invite à aller voir les "moutons Mérinos", car un spécialiste de Buenos aires est justement là aujourd'hui afin de faire une beauté aux quelques-uns qui vont passer un concours. Nous sommes tous impressionnés par l'épaisseur de laine qu'ils ont. Une bonne quinzaine de centimètres, les filles arrivent à enfoncer leurs mains entières à l'intérieur ! Pour pouvoir concourir , on leur écarte la laine raie par raie, afin de la démêler. Vers 11h30 nous partons pour la ville de Perito Moreno et nous faisons un crochet pour aller au "Bosque petrificado" un vestige des temps géologiques. Cette forêt pétrifiée remonte à 65 millions d'année, au temps du jurassique. Le temps était plus clément et les forêts de pins étaient gigantesques Mais des éruptions volcaniques et la formation des andes, ont ensevelis la Patagonie sous des tonnes de cendres et de lave. Certaines forêts se sont ainsi fossilisées, pétrifiées. Cette forêt à été menée dans la région de Sarmiento, par de gigantesques courants. L'érosion du terrain, la pluie et le vent de cette région devenue aride a fini par les mettre a jour. Le site est spectaculaire et on se croirait à Death Valley. Les couleurs des oxydes sont identiques, on retrouve des rouges, des oranges, des jaunes, des pourpres et des verts. Les reliefs aussi sont très semblables. La balade d'environ 1,5 kms est vraiment superbe et en plus nous sommes quasiment seul. Après nous être remis en route, nous atteignons enfin la route 40 ! Sur cette portion, nous croisons en tout et pour tout une petite trentaine de véhicules. On a l'impression d'être seuls au monde, et cela nous convient parfaitement ! (oui, aujourd'hui on a besoin de personne, notre réservoir d'essence est plein ! mais faudrait pas tomber en panne quand même...). Du coup, on organise une séance selfie en plein milieu de la route. Nous ne nous lassons pas de ce "no man's land" uniquement traversé par des troupeaux de guanacos, de la famille des lamas ( on en voit aussi quelques-uns qui sont en version "squelette", car malheureusement ils s'empalent en voulant sauter les clôtures), des tatous, des lièvres, des chevaux, des moutons, et des nandous (autruches). Aussi désertique qu'il soit, ce lieu est féerique et nous ne regrettons vraiment pas d'avoir fait le choix de le traverser en voiture. L'avantage en Patagonie, c'est que l'on a peu de chance de se tromper c'est toujours "tout droit"... même le Gps a pris l'habitude de nous dire "continuer tout droit" ou "continuer en direction du sud", on a l'impression qu'il bugue ! Aucune station essence, si ce n'est dans les rares petits patelins, sinon entre, rien, nothing, nada, walou... La plupart des gens que l'on croise ont des géricanes sur leurs galeries. En ce qui nous concerne, pas de galerie et plus même la place de rentrer une feuille de papier dans le coffre. La technique c'est donc de compléter le réservoir, quoi qu'il en soit dès que l'on croise une station ! Arrivés à Perito Moreno nous trouvons une "Cabana" (petit chalet) à l'entrée de la ville et nous nous y arrêtons pour la nuit. Fred part chercher des soupes de pâtes et nous grignotons dans la chambre une fois que les filles ont fini de travailler.

Mardi 19 Janvier

Après être allé complété notre réservoir d'essence, nous nous remettons en route direction de la prochaine étape : "Gobernador Gregores", 350 kms nous en séparent. Nous faisons un petit crochet pour aller voir "La Cueva de las Manos" un site archéologique et de peintures rupestres qui se trouvent dans le profond canyon "Rio Pinturas". Les peintures représentent des mains peintes en négatif et des scènes de chasse qui datent pour les plus anciennes de 13000 ans et pour les plus récentes de 7000 ans. La signification de ces peintures serait une céremonie prouvant un acte de soumission aux règles sociales. Après la visite, nous reprenons la route. En chemin un troupeau de chevaux sauvages traversent la route à quelques mètres devant nous, c'est comme dans un film, c'est trop beau ! Nous arrivons à Gobernador Gregores vers 18h00 et nous trouvons rapidement un hôtel sur les conseils de l'office du tourisme. Le responsable est très gentil et les prix sont plus que corrects. Les filles ont le temps de travailler un peu avant le repas que nous prenons à l'hôtel. 

Mercredi 20 janvier

Notre objectif aujourd'hui est d'atteindre la ville d'El Chàlten, capitale Argentine du trek, au pied du mont Fitz Roy. Nous avons une petite crainte car il est indiqué sur le guide qu'en cette période il est nécessaire de réserver au moins un mois à l'avance car c'est la pleine saison. Les hôtels sur Booking sont pour la plupart complets et ceux qu'il reste sont hors de prix, ce qui nous embête un peu car nous n'y dormiront qu'une seule nuit et que le budget Argentine a déjà pris une bonne claque ! Jusque là nous avons toujours réussi à tenir le budget dans chaque pays que nous avons fait, mais l'argentine connait de telle inflation que les prix peuvent être doublés d'une année à l'autre. On est joueur, on ne réserve rien, on verra bien en arrivant. Aujourd'hui nous roulons sur une longue portion de route qui n'est pas encore achevée, 70 kms de piste donc. Le paysage est à couper le souffle. Nous avons désormais pour toile de fond un lac turquoise, des montagnes enneigées, des glaciers et le majestueux Fitz Roy qui culmine à 3405 mètres tandis que la pampa qui nous entoure devient de plus en plus rase et aride. Ce contraste nous offre un tableau éblouissant. A côté du Fitz Roy, l'aiguille Saint Exupéry, nous apprend que cette région lui fût chère, alors qu'il travaillait pour l'Aéropostale Argentina. Quelques illustrations du Petit Prince en aurait été inspirées. De "L'île au oiseaux" que nous avons aperçu, il y a quelques jours à la péninsule de Valdès, serait né le dessin du "serpent boa digérant l'éléphant". L'illustration du Petit Prince debout sur le sommet d'un pic, quant à elle, viendrait du survol par l'écrivain, de ce massif qui est désormais en face de nous.
Arrivés à El Chàlten, nous commençons notre prospection en vue d'une éventuelle chambre pour ce soir et c'est pas gagné... beaucoup d'hôtels sont effectivement complets et les rares chambres que nous trouvons sont au minimum à 160 euros la nuit. A force de chercher nous finissons par trouver un petit "bed and breakfast" à 120 euros les deux chambres. Il ne paye pas de mine de l'extérieur mais les personnes qui y travaillent sont d'une gentillesse incroyable, à croire que cela est une généralité en Patagonie.

Jeudi 21 janvier

Avant de quitter El Chàlten nous partons en voiture jusqu'au Lago del Desierto, à une heure de piste de là. Une belle ballade qui nous permet d'admirer les paysages de montagnes puis nous nous remettons en route en direction de El Calafate, ville la plus proche du glacier Perito Moreno. Nous quittons la route 40 juste avant d'y arriver, notre road trip prend alors fin après 2200 kms dans la Patagonie profonde.
Ca y est, nous sommes en mode auberge de jeunesse ! L'auberge "América del Sur" est le moins cher que nous ayons trouvé parmi les rares hébergements qu'il restait (100 euros la nuit). Il n'y avait plus de location d'appartement Air bnb disponible. Un des employé nous explique toutes les règles de la "communauté" en finissant ces phrases par "ok" ? "Rrréégnial". Il y a une cuisine commune, ce qui nous arrange, car qui dit "hôtel", dit "restaurant" et à la longue, ça chiffre... c'est la raison pour laquelle en général, nous choisissons des appartements. Si on veut il y a un barbecue qui est organisé tous les soirs avec un buffet , il suffit juste de s'inscrire sur la feuille... Ok? Rrréégnial !
Le temps de nous installer dans notre dortoir de deux lits superposés et Fred part rendre la voiture de location. Lorsqu'il revient, je pense qu'il me fait une blague lorsqu'il me dit qu'il vient de croiser les Meier en ville... Comment serait-ce possible? Là encore la probabilité de les rencontrer en ville était quasi impossible. On les croyait à Ushuaia. Il aurait suffit que Fred parte 5 minutes plus tard et ils ne se seraient même pas croisés ! Se retrouver dans cette rue, au même moment relève presque du surnaturel ! Depuis notre première rencontre, et hormis les rencontres organisées, cela fait tout de même quatre fois que nous nous croisons par l'opération du Saint Esprit et dans un pays qui fait tout de même 2780000 m2 (A l'arrêt de bus à Buenos Aires, à l'aéroport pour partir à Trelew, à Punta Norte sur la péninsule de Valdés et ici à El Calafate). Déjà, lors de notre première rencontre sur cette plage perdue des Galapagos, nous avions relevé beaucoup de points communs dans nos deux voyages, et ces multiples rencontres inattendues avec cette famille constiturons à coup sûr, de bons souvenirs. Pour le repas de ce soir, nous testons la soirée barbecue, et ce repas est une petite merveille... La viande argentine et le vin argentin, quoi de mieux ? (oui ok, le vin français, mais l'argentin n'est pas mal non plus !)

Vendredi 22 Janvier

Nous allons profiter d'être 6 jours à El Calafate pour rester tranquille, faire faire une petite fiche "exposé" aux filles sur chaque pays que nous avons visité depuis le début du voyage, avancer nos carnets de voyage, et pour ma part avancer un peu le blog. Nous squattons donc la salle commune avec des gens en mode routard en écoutant entre autre l'album Survival de Bob Marley. L'ambiance est détendue. Aujourd'hui nous ne sortons donc qu'à 16 heures pour aller manger une glace avec la famille Meier, et emmener jouer toute notre joyeuse troupe au parc. Pendant que les enfants jouent aux gendarmes et aux voleurs avec la veste de Gaspard, les hommes parlent "chiffres d'affaires" et avec Cécile on papote tranquillement. On se donne ensuite rendez vous au Chili, parce que là, pour le coup, on organisera très certainement une rencontre, sachant qu'en plus il y aura la fille de Nicolas qui les rejoint pendant les vacances scolaire française. Angelina à hâte car elles ont quasiment le même âge, du coup chaque enfant aura son "double". En rentrant on s'arrête faire quelques courses au supermarché pour le repas du soir.

Samedi 23 Janvier

La météo prévoit un peu de pluie aujourd'hui et le temps est effectivement couvert lorsque l'on se lève... on est tous d'accord pour faire une journée pyjama. On s'installe dans la grande salle, Fred et Angélina attaque les fiches "exposé", j'avance le blog et les vidéos, et Perle et Lily jouent tranquillement en attendant le repas...Finalement il n'a pas plu et en milieu d'après-midi un fort vent se lève et chasse les nuages. Le soleil fait son apparition. Malgré ça, personne est motivé pour sortir, la journée pyjama est une franche réussite ! Ce soir nous nous re-laissons tenter par la soirée barbecue. D'ailleurs, petite parenthèse, si chez nous la consommation de viande est de 150-200 gros par portion, ici elle est de 500 grs. Il est donc normal qu'après nous avoir servi une assiette contenant une saucisse, un énorme morceau de poulet et trois énormes entrecôtes de 4 bons cms d'épaisseur, le cuisinier nous redemande si nous en veut encore. Euhhh.... non ça va aller...

Dimanche 24 Janvier

A notre réveil, un vent polaire souffle dehors. Malgré tout, Fred part courir. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas sorti notre garde robe d'hiver, il est temps désormais. Le vent passe sur les glaciers environnants, il est donc glacial... La journée, s'annonce aussi calme qu'hier. Sachant qu'hier nous avons eu notre quantité de viande pour les trois jours à venir, la "soupe party" s'impose aujourd'hui. Encore un journée bien tranquille quoi...



Argentine, la Péninsule de Valdès, en images

mercredi 20 janvier 2016

Argentine, la Péninsule de Valdès

Mercredi 13 Janvier

Première chose à régler aujourd'hui, trouver une solution pour notre trajet jusqu'à "El Calafate". Nous partons donc dans un premier temps faire le tour des agences de location car c'est la solution qui nous tient le plus à coeur. Le problème est vite résolu car nous trouvons une agence qui nous fait 8 jours de location au même prix que 4 jours vu sur internet. Ce qui nous permet donc d'avoir une voiture pour les deux jours de Puerto Madryn et de rallonger de deux jours la descente jusqu'à El Calafate, ce qui la rendra plus "cool". Nous rentrons manger et nous ressortons nous promener sur la plage et sur la grande jetée qui la parcoure. A mi-chemin, on en profite pour faire un stop "promis" à l'aire de jeux qui borde la plage. Sur le sable des joueurs de "tejo", une sorte de pétanque argentine, lancent les palets adroitement. A 18 heures, il est l'heure de rentrer faire faire l'école aux filles. Un petit retour à la nature qui nous fait le plus grand bien dans ce petit port paisible de Puerto Madryn.

Jeudi 14 Janvier

Il est 10 heures lorsque que nous nous mettons en route pour Punta Tombo. Nous empruntons la route nationale 3 en direction du sud. Après 2h30 de route et 180 kms de ligne droite à travers le paysage semi-desertique et plat de la pampa patagonienne, dont on ne se lasse pas de regarder. Les derniers kilomètres se font sur une piste. Nous arrivons enfin dans cette immense réserve où une colonie d' un million manchots de magellan a élu domicile. La raison pour laquelle ils s'y reproduisent c'est que le sol de cet endroit est idéal pour que les mâles y creusent des nids. Les femelles peuvent alors y déposer leurs oeufs. Les deux parents prennent part égale à l'élevage des petits, ils se relaient pour couver les oeufs, les protéger des attaques des goélands et pour nourrir les poussins. Les manchots sont monogames et restent avec la même partenaire jusqu'à la fin de leur vie. Le nid se transmet également de génération en génération. Ils peuvent vivre jusqu'à 30 ans lorsqu'il sont en liberté. C’est inimaginable qu’il puisse y avoir autant de manchots en un même endroit. Les bébés sont déjà aussi grand que leurs parents mais le duvet qui les recouvre montre bien qu’ils ne sont pas encore en âge d’aller chercher eux même leur nourriture. Ils sont d’une incroyable douceur entre eux et ils se câlinent beaucoup…Le bébé qui a faim vient taper le bec d’un de ses parents afin que ce dernier l’ouvre, il introduit alors son bec dans le sien afin qu’il lui régurgite une partie de sa pêche. Cela peut paraitre un peu ragoutant mais c’est très attendrissant à voir. Voilà un lieu qui méritait vraiment d'être vu tellement il est spectaculaire.

Vendredi 15 Janvier

400 kms de voiture dont 190 kms de piste nous attendent aujourd’hui sur la péninsule de Valdès dans le but d’aller voir une immense colonie de Lion de Mer et peut-être un orque qui viendrait s’en délecter. Malheureusement ce n’est pas la période pour voir des baleines qui sont reparties au mois de décembre après avoir mis bas dans les eaux calmes et chaudes de la baie. Et roulement de tambour, qui rencontrons nous ?????... La famille Meier au grand complet ! Là encore, vu les dimensions de la péninsule, et sachant qu'aucune de nos familles ne savait que l'autre y viendrait aujourd'hui, que chacun de nous n’est pas parti à la même heure ni n’a pas fait le trajet dans le même sens, on avait peu de chance de les rencontrer à la pointe nord de la péninsule et pourtant ! Nos chemins sont fait pour se croiser semblerait-il… C’est toujours une joie de les revoir. Une soirée ensemble s’impose alors ! Nicolas en profite pour nous inviter gentillement à partager un repas ensemble, chez eux, ce soir. Nous contemplons tous ensemble cette immense colonie de lions de mer, ils sont si nombreux que, même si l’odeur est un peu prenante, le spectacle est merveilleux. Tout comme pour les manchots, ils sont en si grande quantité que c'est réellement impressionnant. Les femelles venant de mettre bas, c'est de nouveau la saison des amours, les mâles qui sont très entreprenant, protègent leur harem, et gare à celui qui s'en approchera trop ! Avant de rejoindre Nicolas et Cécile chez eux pour un barbecue, nous faisons un dernier arrêt pour voir une petite colonie de manchots et quelques éléphant de mer. Nous n'avons pas eu la chance d'apercevoir un orque ni des dauphins au large, malgré tout ce lieu sauvage est une réelle petite merveille de la nature.

Argentine, Buenos aires, les images

samedi 16 janvier 2016

Argentine, Buenos Aires

Jeudi 7 Janvier

Après l'école des filles, nous rejoignons Cathy, Steph, Tatie et Sasha au Zoo de la ville, car eux aussi sont venus passer quelques jours de vacances à Buenos Aires.  Il nous faut deux bonnes heures pour faire le tour de ce grand zoo situé en plein centre ville, après quoi nous allons nous changer avant de ressortir boire un verre à la "Confeteria Idéal" un bar à Tango. C'est la première fois que nous voyons du Tango, les gestes et les pas sont parfaitement coordonnés. Le corps des deux danseurs s'épousent parfaitement sur ces pas à la fois techniques et sensuels. Ce qui est drôle c'est que les femmes ont toutes un petit sac dans lequel elles ont leurs chaussures pour danser. Lorsqu'elles arrivent, elles les enfilent et les ôtent lorsqu'elles repartent. Un peu comme des ciseaux de couturière qui ne servent qu'à couper du tissu, cette paire de hauts talons ne leur sert qu'à danser. Pour conclure cette journée en famille quoi de mieux que d'aller manger de la bonne viande argentine dans un bon steakhouse ? Au restaurant "El Mirasol" par exemple...

Vendredi 8 Janvier

Nous partons nous balader sur les quais de Puerto Madera le quartier le plus récent et le plus prisé de Buenos Aires. Port inauguré en 1897, il fut abandonné une décennie après, en raison de la faible profondeur de ses eaux qui le rendit rapidement obsolète. Ses docks en briques rouges ont été reconverti en de luxueux et ultramodernes lofts. Au dock 3, nous montons visiter la "Fragata Presidente Sarmiento" ce bateau école de l'armée argentine datant de 1899 devenu musée et qui a fait 37 tours du monde. Nous passons de la partie "oeste" à la partie "este" par "El Puente de la Mujer "  première oeuvre de l'architecte Santiago Calatrava interprétée comme la silhouette d'un couple dansant le tango, et nous finissons cet après midi par une bonne glace. En début de soirée nous rejoignons la Dezaunay's family pour la dernière soirée du mois fantastique que nous venons de passer avec eux, au "Milion" un bar restaurant vraiment sympa dans une sorte d'hôtel particulier et nous finissons cette soirée dans un restaurant italien, par un bon plat de pâtes.

Samedi 9 Janvier

Visite du très joli quartier bohème de Palermo Viejo qui est le quartier des "artistes" et qui nous fait étrangement penser à celui de "Greenwich Village" à Londres. Que ce soit dans les boutiques ou dans les restaurants, la décoration est minutieusement recherchée et ce qui y est vendu, l'est également. Par chance, nos dates coïncident encore avec celles de la famille Meier, c'est donc un plaisir d'aller les retrouver en fin d'après midi dans le quartier de San Telmo pour passer la soirée avec eux. Nous allons tous manger dans le bon restaurant, "El Desnivel", que les hommes nous ont dégoté sur le Lonely. Le service y est rapide et tant mieux, car là nous avons cinq petits affamés. Cette soirée est vraiment sympa et nous espérons pouvoir en passer d'autre en compagnie de Cécile, Nicolas, Armance et Gaspard...

Dimanche 10 Janvier

Ce matin nous partons à la brocante de San Telmo place Dorrego mais malheureusement il fait gris et après une demi heure de balade, des gouttes se mettent à tomber ... Nous décidons donc de rentrer prématurément et nous profitons de cette demi journée de pluie pour nous pencher sur la partie "Puerto Madryn-El Calafate qui nous pose un peu problème. Deux solutions s'offrent à nous : Un trajet en bus Puerto Madryn - Rio Gallegos - El Calafate de 24 heures non-stop par la côte ou un trajet de 1500 kms en voiture de location par la mythique route 40. On a tout de même un petit penchant pour la deuxième solution. Le problème c'est que le budget se voit doublé pour la location de la voiture, les "frais d'abandon" étant très élevé, car nous la rendrions 1500 kms plus bas dans une agence différente. Comme souvent notre argument favori revient en force : "oui, mais si on ne le fait pas maintenant..." Bon, on prendra le temps d'aller directement dans les agences en arrivant à Puerto Madryn et on décidera à ce moment-là.

Lundi 11 janvier

On avait une chance sur un million de tomber sur la famille Meier à l'arrêt du bus touristique, rue Saenz à 10H30 ce matin... bingo ! Chanceux comme nous sommes aujourd'hui et sachant qu'il n'y a que 35000 taxis dans Buenos Aires, nous allons peut être retomber, au cours de la journée, sur le taxi dans lequel nous avons oublié notre poussette il y a trois jours... Famille Peltre "one point" famille Bruno "one point" (bon ok, notre poussette, tout comme le reste, ne fait pas le poids sentimental par rapport au sac de doudous de naissance de vos trois enfants oublié dans le taxi à Lima). On a beau faire plus qu'attention à toutes nos affaires, à compter, recompter, se retourner 10 fois pour voir si on ne laisse pas d'affaire derrière nous, la liste des objets perdus commence à s'allonger... et nos bagages à s'alléger (bon ça c'est le point positif de l'histoire). Notre bonne résolution pour cette année : Pour les petits trajets ne plus jamais rien mettre dans le coffre des taxi et pour conclure cette parenthèse, il y a des choses beaucoup plus grave dans la vie...
Bref, comme je le disais un peu plus haut, aujourd'hui nous prenons le bus pour faire le tour de Buenos Aires "efficacement" histoire d'aller à l'essentiel, la visite des grandes villes étant assez fatiguante, de part le bruit environnant, le monde, les distances... Par contre au grand désespoir des filles, nous ne prenons pas le même bus que la famille Meier car ils sont arrivés 10 minutes après nous et comme il y a du monde, ils doivent attendre celui de 12h30. Mais bon on ne désespère pas de se recroiser dans un quatrième pays ! On fait donc une bonne visite de la ville. Nous passons à côté du stade "La Bonbonera" haut lieu de la rivalité féroce du club local "Boca Junior" avec le club de "River Plate puis nous arrivons enfin au "Caminito", ce quartier célèbre fait de tôles ondulées colorées. Là, nous sommes un peu déçus car avec ses restaurants douteux et ses boutiques de souvenirs kitchissimes, cela en fait l'endroit touristique par excellence. Pour que les photos ressemblent à des cartes postales, des danseurs de tango prennent la pose. Un peu trop surfait à notre goût... on y reste à peine une petite demi heure, le temps de faire quelques clichés, somme toute jolis, mais préférons aller manger à Puerto Madero. Enfin nous faisons un dernier arrêt sur la "Place de las Nationes Unidas" pour voir la "Floralis Genérica", une sculpture métallique de 20 mètres de haut en forme de fleur dessinée par l'argentin Eduardo Catalano. Un système hydraulique, des cellules photoélectriques et une horloge lui permettent de s'ouvrir le matin à 8h00 et de se refermer à la tombée du jour. Telle une vrai fleur, elle décore magnifiquement l'endroit.

Mardi 12 Janvier

Dernière journée à Buenos Aires, on reste tranquille et on fait devoirs et bagages. On part pour l'aéroport à 16h30, notre vol étant à 19h00. Dans la salle d'embarcation, porte 7, je vous laisse deviner qui on voit arriver... Nicolas et Cécile, la "Meier family"qui partent eux aussi à Trelew, accompagnés des parents de Cécile, de sa soeur et de son mari. De les revoir ici, rend de suite l'attente plus agréable ! D'autant que notre vol à une demi heure de retard. Cerise sur le gâteau, nous sommes à la rangée 25 et eux à la rangée 26 ! Bon avec Cécile on fait un peu comme chez nous et nous intervertissons trois de nos places avec celles de trois autres passagers histoire rester bien "groupir" sur 3 rangées de trois places... Au niveau des enfants, ce sera je pense, le trajet en avion qui les marquera le plus... dommage car cette fois-ci il ne dure que 2 heures, cela aurait était beaucoup plus utile sur un trajet de 10 heures ! A Trelew, "ce n'est qu'un aurevoir", on se reverra forcement sur un autre bout du globe. Bon ! et sinon à quand la rencontre Peltre-Meier-Bruno ??? (au pire au prochaines vacances dans le Sud de la France !). Le taxi que nous a réservé notre contact Air bnb vient nous chercher à l'aéroport et il nous conduit à 1 heure de route de là, à Puerto Madryn, où nous avons notre location. Avant d'arriver, nous demandons au taxi de nous arrêter dans un snack, car il est 23h00 et que nous n'avons pas mangé. Fred prend donc trois énormes sandwichs "milanese" que nous mangerons une fois arrivé dans notre logement. Par chance, juste à côté il y a une supérette encore ouverte ce qui nous permet d'acheter du lait (produit indispensable chez les Bruno, car notre consommation journalière est de deux litres, essentiellement engloutis par Perle) et de quoi déjeuner demain matin. On arrive dans une superbe location, et nous nous attaquons nos sandwichs et à dire vrai l'escalope milanese dans un sandwich avec des tomates et de la salade, c'est une valeur sûre !


samedi 9 janvier 2016

Argentine, Brésil, Les Chutes D'Iguazu, "Les grandes Eaux"

Dimanche 3 Janvier

Pour une fois, nous arrivons à destination en moins de 2 heures de vol ! Les filles n'en reviennent pas ! Quoi ? Déjà ?!! Il est 11 heures. L'hôtel que nous avons réservé est bien et en plus il est à l'entrée du Parc des Chutes mais aussi à l'entrée du Parc des oiseaux. Le temps d'aller y déposer les bagages et nous allons manger dans une "churrasqueria" du coin, la seule d'ailleurs. Une churrasqueria au Brésil est un restaurant où l'on peut y manger toutes sortes de viandes grillées. Ici le prix est plus que correct puisque l'on ne paye que 45 réals par adultes (soit 10 euros) et pour les enfants de moins de 12 ans c'est gratuit. Tout y est à volonté, buffet et viande. La viande est très bonne au Brésil et ici, on ne  coupe pas les morceaux dans le même sens qu'en France, ce qu'il fait qu'un même morceau n'a pas forcement le même goût. Une fois le repas terminé nous allons juste à côté, au Parc des Oiseaux. De magnifiques spécimens, dans de grandes volières, dont deux dans lesquelles on peut entrer. Les filles n'en croient pas leurs yeux, on est au beau milieu d'une forêt pleine de Toucans et d'autres espèces, tellement près sur les branches que l'on pourrait les toucher... c'est magique ! et je ne vous parle pas de la volière des Arras ! Ils sont des dizaines à voler juste au dessus de nos têtes ! C'est une bonne entrée en matière à Iguazu ! Une fois sortis du parc, nous partons nous baigner à la piscine de l'hôtel, oui, parce qu'en plus d'être pas cher, propre et bien placé, il a une piscine. Ce qui nous fait le plus grand bien car nous sommes dans la forêt amazonienne, et franchement, il fait chaud.
Contrairement a ce que nous a dit le réceptionniste de l'hôtel, la churrasqueria est fermée le soir,  le problème c'est qu'il n'y a que ça aux alentours, qu'il est 20 heures, que la ville de Foz Iguazu se trouve à 12 kms et qu'aucun taxi ne vient se perdre ici le soir... Nous retournons donc à l'hôtel faire appeler un taxi pour aller manger en ville, lorsque le réceptionniste nous trouve un autre plan, le livreur de pizzas. On opte rapidement pour cette solution car il est tard, et que les filles ont faim et sont fatiguées. On en profite au passage pour demander au livreur s'il ne peut pas aller nous acheter une bouteille de lait, car on en a pas pour le biberon de Perle et que dans le coin il n'y a pas non plus de supérette (U ??? où es- tu?). Le repas et le lait pour ce soir : Check.

Lundi 4 Janvier

Les chutes d'Iguazu ont été classées parmi les 7 nouvelles merveilles du monde par l'UNESCO. Elles sont situées au confluent des fleuves Iguazú et Paraná. Elles ont la particularité d'être sur la frontière de deux pays : le Brésil et l'Argentine et sont à la frontière d'un troisième : le Paraguay. 20 % sont sur les terres du Brésil et 80 % sur les terres Argentine. C'est une faille géologique dans le lit du Paraná qui à donné naissance il y a 200000 ans à une chute abrupte : la "Garganta del Diablo" et à deux grands arcs de 2700 m formés de 275 cascades qui déversent jusqu'à 6 millions de litres d'eau à la seconde, de quoi prendre une bonne douche ! Nous décidons de voir les chutes côté Brésilien en premier car il offre une meilleure vue d'ensemble. Ce matin nous ne nous levons pas trop tard car nous ne voulons pas avoir trop de monde à l'entrée du parc et c'est gagné, il n'y a quasiment personne. Nous sommes décidément sur les traces de 007 car les chutes ont servies de décors pour une autre scène de Moonraker, mais bon tout comme au Pain de Sucre, nous, on préfère rester sur les sentiers balisés. Après le repas, on va se changer car on est bien mouillés, et direction l'héliport pour notre baptème d'hélicoptère, histoire de voir les chutes bien au sec pour une fois ! Vu d'en haut, c'est tout aussi spectaculaire. Après ça, vu qu'Angelina rêve de retourner au Parc des Oiseaux, on y retourne avec Lily-Rose, pendant que Fred et Perle vont prendre un bain à la piscine.

Mardi 5 Janvier

Aujourd'hui on prend un taxi et on passe la frontière pour aller voir les chutes coté argentin. En route nous nous arrêtons à la "Casa de Botellas". J'avais vu un reportage sur Canal quelques mois avant de partir, sur cet homme qui, suite à la crise économique, a perdu son travail d'électricien. Un jour pour faire plaisir à sa fille, il lui construit une cabane en bouteille de Coca avec un système d'emboitage très astucieux. Tout part de là. Il se dit alors que ce système pourrait fonctionner pour construire des maisons après avoir trouvé un isolant tout aussi génial : des emballages tétrapak qu'il ouvre et qu'il plaque contre le mur de bouteilles. Les bouteilles recouvertes d'un grillage peuvent alors être enduites de ciment pour une isolation maximale. Il fabrique aussi des lits, des chaises des tables, des luminaires...Avec l'argent qu'il récolte, en faisant visiter cette maison musée et en vendant des petits objets, il donne des cours à des personnes défavorisées pour qu'elles puissent se construire un toit. Nous sommes fascinés par ce que l'on peut faire avec de simples bouteilles. C'est très astucieux ! On vous laisse apprécier le travail :



Ensuite direction le parc des chutes. A peine entré, alors que je tiens à la main un sac de course dans lequel se trouve les biscuits, le repas de midi et l'eau, je me fais surprendre par un groupe de coatis arrivés derrière moi, en traitre. Là, j'hurle comme une pintade bien évidement et ils réussissent à déchirer le sac, et nous, à sauver in extrémiste les denrées... Au moindre bruit de plastique, ils surgissent de la forêt par groupes entiers et ils n'ont peur de rien, tout comme les singes que nous avions vu au Costa Rica ou les ratons "laveurs de poubelle" de Montréal. C'est problématique car ils prennent l'habitude de "finir nos restes" et du coup ils ont de moins en moins envie d'aller gratter la terre pour chercher des vers de terre ou des insectes. Et à terme "être en manque" de nos miettes pourrait les rendre agressifs. Le temps est très couvert aujourd'hui et la pluie finit par tomber. Ici tout un système de passerelles permettent de s'approcher des chutes au plus près. On finit par se prendre une bonne rincée. Malgré les imper, on est bien humide ! Mais il ne fait pas froid et cela ne nous empêche pas de finir le trail qui mène jusqu'à la "Gorge du Diable". Ce temps pluvieux rend le spectacle encore plus diabolique !

Mercredi 6 Janvier

Il est 6 heures du matin on est tous prêt, devant notre hôtel où un taxi que nous avons réservé hier, est censé venir nous chercher pour nous amener l'aéroport côté argentin mais pas de taxi à l'horizon et personne à la réception de l'hôtel non plus... On essaye de joindre par téléphone la compagnie de taxi mais en vain... petit coup de stress... seule solution jouable, aller chercher un taxi à pied à l'aéroport côté brésilien qui se situe à 1 km de là, parce qu'à cette heure-ci, il n'y a pas un chat dehors. Fred y part donc en courant, il fait encore nuit. Cinq minutes plus tard, le voilà déjà de retour avec un taxi, ouf ! il a trouvé celui qui était censé venir nous chercher en train de dormir dans sa voiture à la station de l'entrée du parc. A priori, il n'avait pas reçu de réservation. Bon l'essentiel c'est qu'il soit là, car si on rate un avion, tous les billets suivant s'annulent comme une cascade de dominos (ils ne sont pas perdus mais du coup il faut tous les reprogrammer et on est pas sûr de retrouver des vols à la même heure et le même jour, alors sachant que l'on a déjà des logements réservés dans quelques pays, il ne faut pas rigoler !) Nous arrivons à Buenos Aires à 11h. Notre appartement est situé dans un quartier résidentiel avec toutes les commodités à côté : lavanderia, supermarché, boulangerie, primeur...  Ici il fait très chaud mais c'est une chaleur sèche, le linge va enfin pouvoir sécher. Après avoir pris possession de notre quartier, les filles font leurs devoirs et en fin d'après midi nous partons à la recherche d'une wifi car le propriétaire qui est à l'étranger, n'a pas laissé le code à la personne qui s'occupe de l'appartement. Par chance il y a un Mac Do dans le quartier, nous parvenons à nous connecter et à avoir le code. Nous nous arrêtons au grand parce jeux pour que les filles se défoulent qui est en chemin puis nous rentrons.

mardi 5 janvier 2016

"Rien ne développe l'intelligence comme les voyages" (Emile Zola)

Brésil, On y était...

Brésil, Bonne année 2016 !

Brésil, Dernière semaine à Rio

Dimanche 27 Décembre

Petite journée « tranquille » entre vagues et devoirs avant une sortie nocturne en famille pour aller voir le sapin de noël le plus grand du monde, sur le lac, que nous n’avions pas pu voir le jour de son inauguration à cause de la pluie. 

Lundi 28 Décembre

Aujourd’hui c’est le départ de Mamie et l’arrivée de Tatie Suzanne, sa soeur.  Nous profitons du départ de Mamie pour nous alléger d’une petite vingtaine de kilos (cadeaux pour la famille, livres, vêtement jamais mis, petits sachets de sables, coquillages….) Tatie a le droit à l’accueil traditionnel avec un repas dans notre cantine habituelle le Kilo et un verre de bienvenue (puis deux, puis trois…) le soir à l’Académie de la Cachaça (promis en Argentine, on arrête… on se mettra « au vert » ou plutôt au rouge !)

Mardi 29 Décembre  

Pour commencer en beauté notre cinquième mois de voyage, nous décidons de monter jusqu’au « Pain de Sucre ». Ce dernier culmine à 396 mètres et il nous faut prendre 2 téléphériques pour l’atteindre : un premier qui part de la base de « Morro da Babilônia » et qui monte jusqu’au sommet de « Morro da Urca » à 220 mètres puis le second qui rejoint 700 mètres plus tard le sommet du mont Pain de Sucre (ou Pão da Açúcar). Son nom lui fut donné au 15 ième siècle par les portugais alors que sa forme évoquait les blocs de sucre raffinés qui étaient placés dans des moules d’argile pour être transporté par bateau à l’époque du commerce de la canne à sucre. De là haut, la vue sur la baie de Rio embrassée par le Christ est à couper le souffle. Et pour ceux qui pourrait se poser la question, non, on n’est pas redescendu à la « James Bond », on trouvait cela un peu trop dangereux avec les filles… (Cf : Moonraker, scène à Rio). En début de soirée, Cathy et Steph décident de nous faire connaitre le célèbre "Copacabana Palace". Nous allons donc y boire un verre et parce que nous avons déjà testé les burgers du Mac do, nous y restons pour tester les leurs ! Pas mal…

Mercredi 30 Décembre

Comme Fred était malade et n’a pas pu venir lorsque nous y sommes allés pour la première fois, nous remontons au sommet du Corcovado pour voir le Christ. Départ 8h30. Si la dernière fois nous avions réussi à y accéder très rapidement, cette fois-ci, on doit « serpenter » 1 heure avant d’y arriver. Mais bon, le jeu en vaut vraiment la chandelle car la vue sur Rio et sur le Pain de Sucre est superbe et on ne s’en lasse pas, d’autant qu’aujourd’hui le ciel est bien dégagé. De là haut, nous appréhendons bien la ville et sa topologie particulière. En effet chaque quartier est encaissé entre des collines grignotées par des favellas. En redescendant nous passons chercher Cathy, Tatie et Sasha pour aller manger et nous rentrons nous reposer un petit peu car nous prévoyons de pique niquer sur la plage ce soir. Le problème c’est qu’un bel orage éclate en fin d’après-midi, ce qui compromet fortement ce programme… Le pique nique se fera donc chez Cathy et Steph (notre deuxième cantine !) 

Jeudi 31 Décembre, 41 degrés…

Bien qu’il ne soit pas tard ce matin, la chaleur est déjà au rendez vous lorsque nous partons au jardin botanique pour voir l’orchidéarium. Nous nous promettons ensuite de nous reposer car une grosse soirée s’annonce. Contrairement à d’habitude, où nous passons un jour de l’an « cosy », cette année, c’est entouré de 2 000 000 de personnes sur la plage de Copacabana que nous allons nous souhaiter les voeux. Au menu de ce soir, du magret roulé au foie gras, une petite merveille de saumon gravlax puis direction « Copa ». C’est incroyable et beau de voir autant de personnes réunies sur cette plage légendaire. D’autant que tout se passe dans le calme, ici pas de « casseurs ». Cet evénement éclectique mélange religion traditions superstitions et fête. Des vêtements blancs et des fleurs en offrande jetées à la mer pour implorer Yemanja la déesse afro-brésilienne protectrice des marins et des pêcheurs. A minuit c’est l’apothéose : 34000 fusées ancrées sur 11 barges au large nous offrent 15 minutes de pur bonheur au son de la samba. Je sais pas pourquoi, mais je pense qu’a partir d’aujourd’hui, on fera un peu les difficiles concernant les feux d’artifices à venir ! Bon en revanche, 2 000 000 de personnes dans les rues signifie bien évidement pas de taxi disponible, donc on se fait une petite marche de 3 kms pour rentrer, autant vous dire que nous avons bien dormi !

Vendredi 1 Janvier

Joyeux anniversaire Papy Roger ! Et bonne année à tous ! Cette année on vous enverra du bonheur des quatre coins de la planète, c’est promis ! Pour notre part nous commençons cette nouvelle année par un superbe Brunch avec les cousins. Fred amène ensuite les filles à la plage, car un « bain du jour de l’an » à Rio et bien plus agréable qu’un « bain du jour de l’an » à Nice. Pendant ce temps, moi je vous écris ce post et je mets un d’ordre dans les valises car le départ approche. Nous finissons cette première journée de l’année par un restaurant allemand (ce qui est tout de même, un peu « exotique » à Rio), et un menu Hot Dog. Notre voeux pour cette nouvelle année est que les 7 mois à venir soient aussi beau que les 5 mois passés. Et nos bonnes résolutions ? S’éclater et vivre à fond ce périple !

Samedi 2 Janvier

Aujourd’hui nous avons rendez vous avec une famille autour du monde comme nous, les Meier, que nous avions déjà rencontré aux Galapagos. Armance, Gaspar, Angélina, Lily-Rose et Perle sont trop contents de se retrouver et s’éclatent comme des fous sur la plage de Copacabana, quant à nous, les adultes, on parle voyage, logique ! Ces petits moments entre « tourdumondiste » (et oui parce qu’on peut nous donner cette appellation maintenant) sont extrêmement bénéfiques, oui parce que chacun est rassuré de savoir qu’il n’est pas le seul a pommer systématiquement des affaires et qu’il n’est pas non plus le seul à s’arracher les cheveux en faisant faire l’école à ses enfants ! Toutes ses petites confidences valent de l’or lorsque l’on est à 10000 kms de chez soi. Pour notre dernière soirée à Rio, nous faisons encore un passage par l’Académie de la Cachaça (la prochaine fois on prendra la carte de fidélité !), et nous disons aurevoir à Cathy, Steph et Tatie, mais ce n’est pas pour longtemps, nous les reverrons très certainement à Buenos Aires car ils y viennent en vacances quasiment en même temps que nous. Ce soir, nous avons un petit pincement au coeur car ce mois à Rio a vraiment été génial ! Retrouver de la famille à quasi mi-parcours de notre voyage nous a fait du bien. Nous avons vraiment passé de bons moments,  mais l’aventure continue et ce qui nous attend sera sans aucun doute tout aussi merveilleux ! Demain, encore un petit morceau du Brésil nous attend : Les chutes d’Iguazu.