mercredi 30 mars 2016

Nouvelle Zélande, le point final chez les kiwis : Christchurch

Samedi 26 Mars

Ce matin lorsque l’on tire les rideaux de notre maison roulante, on se dit que finalement on est pas si mal loti… Ce camping est, ce que l’auberge de jeunesse est à l’hôtel. A voir les gens qui campent autour de nous, dans leurs voitures ou sous leurs tentes, les voir déjeuner dehors, dans l’humidité froide, emmitouflés dans leurs sacs de couchages avec des bonnets et des gants en laine, nous apaise. Notre camping car prend alors vite des airs d’hôtel cinq étoiles ! Après le petit déjeuner nous allons en direction de Glenorchy et nous nous arrêtons pour manger au bord de son joli lac. La deuxième étape de la journée est Queenstown une jolie station touristique au climat alpin. Nous déambulons dans ses jolies rues, y mangeons un bout après quoi nous partons à la recherche d’un endroit pour stationner le camper pour la nuit. Encore une fois nous trouvons un emplacement près d’un lac pour dormir.

Dimanche 27 Mars

On est sauvé, les cloches nous ont trouvé ce matin au fin fond de la Nouvelle Zélande ! C’est donc après un petit déjeuner bien chocolaté que nous repartons cette fois ci en direction du lac Pukaki. Nous profitons du soleil pour pique niquer sur une des petites plages de galet de ses rives. L’eau, laiteuse, est d’une incroyable couleur bleue turquoise. Après ça, une après midi « route » nous attend car nous devons nous rapprocher au maximum de Christchurch, où demain, nous devrons troquer notre camper contre un chambre d’hôtel en attendant de prendre notre envol pour la plus grande île du monde, j’ai cité, l’Australie…

Lundi 28 Mars

Après avoir parcouru une soixantaine de kilomètres, nous arrivons à Christchurch à 12h00 et cela marquera le point final de cette étape dans la « belle » Nouvelle Zélande. Tandis que Fred part rendre le camper, avec les filles nous profitons de notre superbe chambre d’hôtel, de notre jolie salle de bain et de notre longue, très longue douche d’eau chaude… Cela fait du bien d’avoir des murs en dur et de l’espace. On commençait tous un peu à saturer dans le camping car… Une petite pause avant d’en reprendre un en Australie nous fera le plus grand bien ! Je crois que partir en vacances en camping-car est une vocation !!! Mais bon, il est vrai qu’avec des enfants et de longues distances à parcourir c’est idéal, les filles sont attablées, elles peuvent jouer et travailler. Vu qu’il ne fait pas beau, nous restons tranquillement dans la chambre, les filles travaillent un peu et nous avançons nos carnets de voyage. Nous ne ressortons qu’en début de soirée pour aller manger. A peine sortis de l’hôtel, la vue des terrains vagues qui nous entourent, fait froid dans le dos. Cela fait 5 ans que le séisme a eu lieu et même si pas mal d’immeubles ont vu le jour depuis, il y a encore énormément à reconstruire. tout est encore en chantier, il y a des grues de partout et de nombreuses palissades cachent des vues bien désolantes… Le 14 février dernier, la terre à encore tremblée, mais fort heureusement, ne créant aucun dégât cette fois-ci. Situé sur la ceinture de feu, les plaques continentales entre fréquemment en collision et le pays connait 15000 secousses par an dont une moyenne de 2,5 séismes d’une magnitude de 6 sur l’échelle de Richter. Les habitants ont constamment cette épée Damocles au dessus d’eux et cela doit être terrible. En chemin nous passons dans le petit quartier « re-start », dont j’avais déjà parlé précédemment, qui est un quartier où les boutiques ont pris place dans des containers suite à la catastrophe. Tout y est décoré avec goût, il y a de la couleur, une sorte de revanche surement… Nous allons manger au « Vespa Bar » un petit restau tendance, puis nous rentrons nous coucher. Voilà, on peut dire que les 5135 kms que nous avons parcourus sur la terre des Maoris ont été sensationnels et je pense que l’Océanie n’a pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs !

Mardi 29 Mars

Avant de nous envoler pour l’Australie, nous profitons des dernières heures qui nous reste à Christchurch pour retourner nous promener au parc. Une belle promenade aller-retour de 5 kilomètres tout de même ! Avant de rentrer nous passons par la « Regent street » qui nous fait déboucher dans la petite station de tramway. Là nous tombons sur « l’ Imagination Station » une association qui propose gratuitement une aire de jeux entièrement consacrée au Lego. Il y en a une montagne, de quoi occuper les filles pendant la dernière heure qu’il nous reste à passer. A 15h45, un shuttle vient nous chercher à l’hôtel et nous amène à l’aéroport. On a du mal à croire que ce mois se soit déjà écoulé… Au revoir les kiwis et bonjour les kangourous alors !

dimanche 27 mars 2016

Nouvelle Zélande, Milford Sound, les photos

Nouvelle Zélande, Milford Sound

Vendredi 25 Mars

Ce matin Fred prend la route à 7h30 heures alors que nous dormons encore… Nous arrivons à Milford Sound à 9h30 heures. Cet endroit est impressionnant tellement ses fjords sont immenses, on se sent minuscule à côté. Nous avons beaucoup de chance aujourd’hui car le soleil est au rendez-vous. Chose peu commune puisqu’à cet endroit il pleut 200 jours par an, avec 2600 millimètres d’eau à l’année ! Cette ancienne vallée glaciaire, a laissé place à la mer et de vertigineuses montagnes émergent désormais de l’eau. Le temps de prendre le petit déjeuner et à 11h00 nous embarquons sur notre bateau, pour une excursion de 2 heures au coeur de cette merveille de la nature. Les fjords qui nous entourent sont si imposants que nous n’avons pas un angle suffisamment grand pour prendre des photos ! Lors de cette excursion, nous passons devant « le Pic de la Mitre » (1692 m) l’une des plus hautes montagnes du monde à s’élever directement du fond de l’océan. Nous voyons également deux vallées suspendues et de nombreuses cascades ponctuent la ballade avec en prime des arcs en ciel et des otaries. Le bateau nous amène jusqu’à l’embouchure du fjord. Cet endroit est vraiment à notre sens, une étape incontournable et nous montre à quel point la nature peut être grande. Après manger nous remontons en direction Queenstown qui sera l’avant dernière étape de notre voyage en Nouvelle Zélande. Nous trouvons une sorte de camping-terrain vague pas cher au bord du lac Wakatipu et nous nous y installons pour la nuit.

vendredi 25 mars 2016

Nouvelle Zélande, Moeraki boulders en images

Nouvelle Zélande, le Sud Est de l'île du sud

Dimanche 20 Mars

En cette journée ensoleillée, nous quittons un Christchurch endimanché en direction de la péninsule de Banks. Les collines de cette péninsule correspondent aux restes érodés de deux volcans et les deux principaux cratères ont donnés naissance aux deux principaux ports naturels de la péninsule : Akaoroa Harbour et Lyttelton Harbour. Une fois la péninsule atteinte, nous nous arrêtons à Akaroa pour manger. Un petit air « frenchy » plane ici et remonte au temps des colonies. Cet endroit a failli être acheté par un capitaine de baleinier, mais le temps pour lui de réunir des colons et des fonds, il s’est fait doublé par les Anglais qui signèrent le traité de Waitangi avec les Maoris. A leur arrivée, les colons français ne s’installèrent seulement que dans deux villages dont celui-ci, mais sous l’Union Jack. Ils nous ont tous de même légués de superbes édifices en bois, des jardins et des noms de rues. Alors que nous dégustons paisiblement une salade, attablé dans notre camper, quelqu’un frappe à notre porte… Tiens, tiens… Qui donc cela peut-il bien être ?!! Je vous laisse deviner… Bon il faut dire que nous ne passons pas inaperçu avec notre « RV Star Apollo » de 7,70 mètres de long, garé comme si de rien n’était, sur le petit port de plaisance de cette jolie bourgade. Il aurait été impossible que si, par un hasard le plus absolu, la famille Meier se trouve là au même moment, elle puisse nous louper ! Tandis qu’eux partent faire une excursion en bateau pour voir des dauphins, nous nous allons tranquillement boire un café avant de reprendre la « Summit Road » qui surplombe toute la péninsule. En chemin nous faisons halte à « le Bons Bay », et nous foulons le sable de cette jolie plage histoire de se dégourdir un peu les jambes. Une fois cette agréable route panoramique terminée nous quittons la péninsule et roulons jusqu’à 19h30 jusqu’à Ashburton où nous passons la nuit. 

Lundi 21 Mars

Nous quittons Ashburton et nous nous arrêtons à Oamaru pour manger. Nous en profitons également pour y faire une halte récréative pour les filles car il y a un parc de jeux avec une roue à hamster, une tyrolienne… enfin le rêve quoi ! Cette pause « parc » est vraiment nécessaire car même si le fait de voyager en camping-car est plus souple avec des enfants, l’espace est tout de même restreint et on roule beaucoup. A 15h00, nous reprenons la direction de Moeraki. Cet endroit est celui que j’attendais le plus de voir en Nouvelle Zélande car en préparant le voyage, j’avais lu un article sur les « Boulders » qui m’avait beaucoup plu. Par chance nous arrivons à marée descendante ce qui nous permet de quasiment tous les apercevoir. Ces boules de pierres quasi parfaites ressemblent à des énormes ballons de foot ou à carapaces de tortues qui émergent du sable. Ce sont de magnifiques phénomènes géologiques qui se sont formés il y a plus de 60 millions d’années. Il s’agirait de dépôts de calcites autour de noyaux de boue fossilisés et c’est une érosion de plus de 60 millions d’années qui aurait donnés ces formes sphériques étranges. D’autres boules géantes commencent à émerger des collines avoisinantes et rouleront elles aussi sur le sable un jour. Nous décidons d’aller dormir dans un camping non loin de là car demain avant de partir, nous voulons retourner les voir au lever du soleil…

Mardi 22 Mars

Le soleil se lève à 7h41 aujourd’hui…Tel des photographes professionnels et alors que les filles dorment encore, nous retournons avec Fred voir les Boulders alors éclairés d’une lumière orangée. Quelques personnes sont déjà installées prêtes à shooter. Nous restons là, à peu près une heure et l’arrivée d’un groupe de chinois nous fait comprendre que c’est le moment pour nous de partir car là, de suite, cela devient beaucoup moins paisible ! C’est vers la péninsule d’Otago que nous partons ensuite. Pour y arriver il nous faut traverser la ville de Dunedin. Une fois arrivés à l’extrémité de la péninsule, à Taiaroe Head, nous partons à la rencontre des Albatros Royaux à « l’Albatros Center », un site de protection. Cette espèce endémique de Nouvelle Zélande est le plus grand oiseau de mer. Il peut peser en 6 et 10 kgs pour une envergure de 2,9 à 3,5 m. Il peut vivre jusqu’à 45 ans et voler 4 ans d’affilé, sans poser les pattes sur la terre ferme. Après une brève explication sur leurs modes de vie et habitudes, nous partons les observer derrière une vitre sans teint. Ils viennent ici pondent leur oeufs. Ce sont vraiment des oiseaux majestueux et cela plait beaucoup aux filles de les observer avec des jumelles. Sur la vidéo qui suit vous pourrez les voir en live, depuis une webcam installée non loin d’eux :


Pour finir cette belle journée nous rejoignons Nicolas, Cécile, Armance et Gaspard qui viennent d’arriver au Top Ten de Dunedin. Soirée barbecue et fous rires garantis !

Mercredi 23 Mars

Après un bon petit déjeuner et les activités habituelles liées au camping-car, nous partons tous manger un bout en ville à la demande suppliante des enfants. Après le repas, chacun reprend sa route. Pour notre part nous nous dirigeons vers la région des Catlins pour remonter vers le Fjord Milford Sound où nous comptons y être vendredi. Avant de quitter la ville, nous allons jusqu’à la « Baldwin street », la rue la plus raide au monde avec une inclinaison à 35 %. Bien évidement vu le poids de notre engin, nous ne pouvons pas la monter. C’est donc avec nos petites jambes que la gravissons et les 35% on les sent bien passer ! Vers 16 heures nous mettons le cap vers « Nugget Point » sur la côte des Catlins. Il nous faut rouler 2 heures pour l’atteindre et malgré le temps gris et pluvieux, la petite marche de 800 mètres pour atteindre le phare est vraiment sympa, sans parler de la spectaculaire vue qui nous y attend. Le ciel gris et la brume rendre cette côte encore plus impressionnante. Nous passons la nuit à quelques kilomètres de là, au bord du lac d’Owaka. Nous sommes seuls et nous avons une vue de premier choix sur le lac.

Jeudi 24 Mars

Nous reprenons la route ce matin direction « Curio bay ». Nous y arrivons pour manger. Alors que nous sommes confiné dans le camper car dehors le vent violent et glacial souffle, nous apercevons des gens dans l’eau en train de se baigner à côté d’un petit groupe de dauphins. Nous, nous les apercevons au loin de la petite fenêtre du camper et cela nous suffit amplement ! Lorsque nous quittons la baie, le soleil perce enfin et chasse les nuages. Arrivés à « Waipapa Point » la ballade que nous y faisons est vraiment très belle et l’endroit est idéal pour faire une bonne chasse aux coquillages. En rentrant on se fait une « pancakes party » car grâce à Cécile nous avons découvert le « shaker à pancakes » qui a fait un tabac chez les brunettes ! (D’ailleurs à ce sujet, Cécile, tes wraps à midi, ça a donné quoi ?). Nous reprenons la route et roulons encore trois heures jusqu’à Té Anau où nous passons la nuit.

dimanche 20 mars 2016

Camping Paradis, la vidéo

Nouvelle Zélande, le Nord de l'île du Sud, les photos

Nouvelle Zélande, le Nord de l'île du Sud

Mardi 15 Mars 

Notre camper s’engage dans le Blue Bridge Ferry à 7h00 et il est 11h30 lorsque que nous posons les pieds, ou plutôt les roues à Picton sur l’île du sud. Nous roulons en direction de la ville de Marahau dans le parc national Abel Tasman et traversons les magnifiques vignobles de la région du Marlborough. En chemin, de petites cabanes ou présentoirs avec des sachets de fruits à l’intérieur disséminés le long de la route nous attire l’oeil. Le principe est simple, on se sert et on met l’argent dans une petite boite. Un concept impossible à appliquer en France car en plus de vous faire voler les sachets de fruits, vous vous ferez voler l’argent et peut être même désosser la cabane ou voler le présentoir ! En arrivant à Marahau, nous allons nous renseigner pour louer des kayaks pour la journée de demain car c’est une des deux seules solutions qui s’offrent à nous pour visiter le parc, l’autre étant des marches sur des sentiers de randonnées. Malheureusement entre le mauvais temps prévu pour demain et le petit âge des filles, il ne nous est pas possible d’en réserver. Et de toute façon ce ne sont que des kayaks de deux places et on ne peut pas laisser Angélina toute seule sur un kayak pagayer toute la journée. On verra donc en fonction du temps demain pour faire le trail de 7 kms entre Bark Bay et Torrent Bay dans le parc ou aller jusqu’à Farewell Spit et sa Golden Bay en dehors du parc, à 1h30 de route de là, pour faire un autre trail. En attendant, pour ne pas rester sur notre faim, nous allons voir la curiosité du coin : le Split Apple Rock. Un énorme rocher rond fendu en deux, posé sur l’eau à une dizaine de mètres du bord. On se demande bien d’ailleurs comment il a pu se fendre en deux ainsi. On a l’impression qu’ il est tombé du ciel… Cette fente reste énigmatique et serait selon la légende 

Mercredi 16 Mars

Il pleut lorsque l’on se réveille. Ce ne sera donc pas possible de faire le trail dans le parc, mais nous hésitons tout de même à aller jusqu’à Farewell Spit à une heure et demi de route de là. Nous faisons quelques kilomètres en sa direction puis finalement rebroussons chemin car le temps se détériore encore plus et la route de montagne aux 365 virages est vraiment mauvaise. Nous renonçons donc à cette étape et nous nous mettons en route en direction du soleil (d’après la météo) et de la prochaine étape à savoir Punaikaiki et ses « Pancakes Rock ». En route nous nous arrêtons acheter des nashis qui sont des fruits dont le goût est entre la pomme et la poire, aussi croquant qu’une pomme et aussi juteux qu’une poire. Nous faisons 285 kms sous la pluie et il pleut toujours autant lorsqu’on arrive. On ne se décourage pas, on enfile les imper et on va tout même voir les Pancakes Rock sous la pluie, même si c’est le programme de demain matin, c’est juste histoire de prendre un peu l’air (ou plutôt l’eau !) On rentre trempé mais on en a quand même pris plein la vue ! On a hâte de se réveiller avec le soleil demain pour retourner les voir ! 

Jeudi 17 Mars 

Réveil de bonne heure ce matin car il fait super beau, et on veut profiter de la journée. Avec ce soleil, les « pancakes rocks » sont dorés à point, de quoi prendre de belles photos ! Ce paysage calcaire quasi unique a été érodé au fil du temps par les vagues et la corrosion de l’eau. C’est un empilement de bloc rocheux stratifiés fins et horizontaux ce qui leur donne un aspect de « pancakes » empilés. Lorsque la marée est haute, l’eau s’engouffre à l’intérieur des galeries avec une telle puissance qu’elle remonte sous forme de Geysers maritimes, de « Blowholes ». Ensuite nous roulons 3h30 et nous enchainons par un petit trail très sympa d’une heure et demi jusqu’au glacier Franz Joseph, un glacier suspendu qui recule d’année en année. Pour finir cette journée en beauté, et c’est vraiment le cas de le dire, nous allons jusqu’au Lac Matheson faire une petite reconnaissance des lieux en vue de notre programme de demain. Le peu que nous en voyons est extraordinaire, ce lac d’une couleur noire reflète comme un miroir le merveilleux paysage qui l’entoure. Cet endroit est réellement de toute beauté et nous espérons que la pluie prévue demain ne tombera pas afin de pouvoir en faire le tour ! 

Vendredi 18 Mars 

Temps gris mais pas pluvieux ce matin ! Fred fait un premier tour du lac en petites foulées, puis une fois que nous avons tous déjeuné nous retournons tous ensemble faire la marche d’une heure et demi sur le superbe sentier qui le contourne. Cet endroit mérite vraiment d’être vu. Il est d’une telle quiétude… Cela dit, avant notre arrivée bien évidement car les filles se courent derrière et se tapent dessus à coup de frondes géantes de fougères et en hurlant. En plus par chance les filles aperçoivent le seul champignon bleu au monde ! Appelé "champignon bleu ciel", il est dû à un pigment rare dans la nature, l'azulène, un pigment qui ne se trouve généralement que chez les poissons. A 13 heures, nous reprenons la route. Notre quête du soleil nous fait changer d’itinéraire, car nous devions continuer à descendre par l’ouest et une fois arrivé en bas remonter par l’est. Finalement aujourd’hui nous bifurquons à l’est car le temps prévu là bas est meilleur puis nous remonterons par l’ouest ensuite. Et oui, l’automne s’installe doucement en Nouvelle Zélande ! Nous refaisons une partie de la route en sens inverse pour aller récupérer l’embranchement de Christchurch. Nous scrutons tous les camping-cars qui croisent notre route, car Nicolas et Cécile, avec qui on a un jour de décalage, devraient, selon nos calculs et nos derniers échanges Messenger, aller en direction du glacier que nous venons de quitter. Le seul camping-car « Apollo » que nous croisons a un conducteur chauve et moustachu… ce n’est donc pas Nicolas, à moins qu’il veuille passer incognito et qu’il ai grimé son apparence (oui, des femmes en manque de scrapbooking, ça peut vite devenir folle furieuse !). On prend l’embranchement de Christchurch et on a désormais plus aucune chance de les croiser. Mais soudain… notre iPhone s’affole, Nicolas nous envoie un message, ils sont à Greymouth, et 36 kms nous séparent à peine. On fait demi-tour pour les rejoindre et les filles sont déchainées. Arrivés en ville, on s’arrête au supermarché pour faire des courses et bien évidemment qui croise t’on ? Nicolas en train de faire les siennes ! Au « Top ten holiday park » nous nous plaçons à côté d’eux et nous passons comme d’habitude une soirée super sympa. Accessoirement, cela nous permet aussi de nous apercevoir qu’en plus d’avoir quasiment le même tour du monde, nous avons aussi les mêmes trousses de toilette (comme tu le dis si bien, Nicolas, il va plutôt falloir compter ce que l’on a pas en commun, cela ira plus vite !). On en profite pour refêter les anniversaires de Gaspard qui a eu 7 ans le 11 et de Lily. Autant dire que la salle du « Dining » a été très animée et par notre seule présence, car les suicidaires qui ont voulu y diner, ont tous mangé à la hâte. Peut-être que la joie de vivre de nos enfants chéris et les ballons de baudruche c’était too much pour eux… 

Samedi 19 Mars 

Petit déjeuner dans une ambiance de camping et de solidarité (lol) ce matin. Nous sommes tous installés sur les deux tables de pique-nique qui se trouvent entre nos deux campers, avec en prime des enfants radieux au réveil ! Nous discutons « Apple » autour d’un thé, puis en fin de matinée nous nous quittons, chacun va vers son objectif de la journée… Le notre est d’atteindre Christchurch en fin de journée, ce que l’on fait après avoir traversé des paysages fantastiques. En entrant dans cette ville on ne peut qu’avoir un sentiment de tristesse, même si un « quatre par trois » prône le message « Be safe, not sorry ». En effet les deux séismes de 2010 et 2011 y ont laissé de sacrées traces, et le trop grand nombre de parkings en centre ville laisse transparaitre les immeubles qui y ont été rasés… 80 % du centre ville a disparu et 185 personnes ont perdu la vie. Sa situation géographique à cheval sur deux plaques fait de la Nouvelle Zélande et notamment de l’île du Sud un endroit sujet aux seismes. La ville se reconstruit doucement et de nombreuses « superstructures » métalliques sont en cours mais il faudra encore plusieurs décennies pour que cette ville retrouve un visage décent. En attendant et pour faire face, des solutions ont été trouvées, et elles montrent la force des néozélandais à se relever dans cette douloureuse épreuve. Le quartier temporaire « Re Start » reconstruit avec des contenairs pour palier à la destruction de la majorité des commerces et redonner un semblant de vie au centre ville en est un des meilleurs exemples. Les nombreuses fresques sur les murs mettent un peu de gaieté et d’espoir sur ce paysage de désolation. Nous allons faire un tour rapide à quelques kilomètres de là, dans la petite ville de Lyttelton puis nous revenons passer la nuit la Christchurch. Avant que la nuit ne tombe, nous allons nous dégourdir les jambes dans le magnifique « Botanic gardens » qui selon nous, vaut vraiment d’être vu. Les filles sont fans ! Elles vont se cacher sous des arbres majestueux qui leur font des sortes de cabanes. Nous allons jusqu’au jardin de dahlias et à la roseraie puis comme il est tard, nous rentrons.

mardi 15 mars 2016

Nouvelle Zélande, Wellington

Dimanche 13 Mars 

Il plane un petit air de Patagonie sur les quelques kilomètres de la « Desert Road » que nous empruntons ce matin. Nous sommes dans le Tongariro National Park et nous avons une superbe vue sur trois volcans en activité : le volcan Ngauruhoe et son aspect conique à la symétrie parfaite (et pour ceux qui sont fan, il a été choisi pour incarner la montagne du destin dans « le Seigneur des Anneaux »), le Mont Ruapehu (2797 m) qui est la montagne la plus haute de l’île du Nord est l’un des volcans les plus actifs du monde ainsi que le Mt Tongariro (1967 m) qui fut secoué par deux importantes secousses en 2012. Quatre heures de route plus tard avec du Brassens, du Renaud (parce qu’on est super fan nous aussi Mathieu !!!) et du Sardou plein la tête, nous arrivons dans la capitale, Wellington, notre dernière étape avant l’île du Sud. A peine entrés dans la ville, nous passons devant le festival "Playground" qui est un festival gratuit pour les enfants et où les manèges sont fait de "bric et de broc" plus qu'inventifs et astucieux. C'est génial, les filles montent sur une grande roue dont les sièges sont fait avec des toilettes ! C'est que de la récup et qu'est ce que c'est joli ! Tout les manèges fonctionnent manuellement et Papa est engagé pour faire tourner le premier manège sur lequel les filles montent. C’est une bonne entrée en matière dans une ville, ça ! Une fois rentré au camping car, nous profitons au maximum de la wifi gratuite et ultra rapide (enfin c’est de la 4G, c’est pas non plus de la fibre) pour mettre à jour le blog, et lancer One Drive, notre cloud qui a quelques 17 GO de photos et de vidéos à charger. Ce soir, une fois que les deux plus petites dorment, nous refaisons une petite beauté intérieure à notre Camper avec Angélina car demain, Lily soufflera huit bougies. C’est dans un atelier papier crépon que nous nous lançons donc et nous confectionnons une belle guirlande pendant que Fred gonfle quelques ballons. Le tour est joué en vue d’une belle journée ! 

Lundi 14 Mars, anniversaire de Lily-Rose 

Notre petite, ou plutôt grande Lily à 8 ans aujourd’hui. La journée commence donc par l’ouverture des cadeaux à savoir une boite de lego friends, un doudou hippocampe aux gros yeux qui l’a tant fait rêver à Moorea, et de la part d’Angelina un beau pendentif « dauphin ». Un fois que les 439 microscopiques pièces du « heartlake cupcake café » sont bien éparpillées de partout dans le camper, nous partons au musée interactif « Te papa ». Nous y apprenons comment les forces de la nature façonnent le monde, nous montons dans un simulateur de tremblements de terre, nous voyons un calamar géant le plus gros jamais pêché, 2,5 m pour 495 kgs (de quoi faire une bonne daube !) et Lily s’en donne à coeur joie en se transformant l’espace d’un moment en mini archéologue et dégage des ossements de dinosaures dans un gros bac à sable (ou plutôt à riz). Nous allons ensuite prendre le « Wellington Cable Car » un funiculaire datant de 1902 qui nous tracte sur les hauteurs de la ville. C’est sur des muffins au chocolat que Lily souffle ensuite ses huit bougies et pour finir cette journée en beauté, nous allons manger en ville dans un bar à sushis. Les petites assiettes qui défilent devant nos yeux ravissent les filles. Notre halte dans la capitale s’achève ainsi, demain nous prendrons le ferry en direction de l’île du Sud, où des paysages magnifiques nous attendent sans aucun doute !

dimanche 13 mars 2016

Nouvelle Zélande, Tongariro River Trail en images

Nouvelle Zélande, le Sud de l'île du Nord

Mercredi 9 Mars 

Nous quittons Auckland ce matin et nous partons en direction de la péninsule de Coromandel. Nous faisons une bonne partie de la route en longeant la côte qui parfois à des allures méditerranéennes. Tous les paysages sont d’une incroyable beauté. Après avoir fait une halte intendance (courses et laverie) à mi-chemin, nous arrivons en fin d'après midi à proximité des sites d’Hot Beach Water et de Cathedrale Cove. Nous décidons d’aller faire un repérage sur la plage d’Hot Beach Water afin d’être prêt demain, lorsque la marée sera basse, à aller creuser notre « jacuzzi » dans le sable. En effet, il y a, à un certain endroit de la plage une nappe de lave peu profonde (2 kms) qui chauffe l’eau souterraine, et lorsque l’on creuse dans le sable, l’eau chaude remonte. Comme il fait assez chaud et que les filles sont pleines de sable, aujourd'hui on les douche dehors avec un jerrican, ce qui les amuse beaucoup... Ce soir, c'est chez un particulier qui loue une place sur son terrain que nous nous garons. Demain une belle journée s'annonce... 

Jeudi 10 Mars 

Comme prévu nous nous levons de bonne heure pour pouvoir profiter au maximum de notre journée. Le propriétaire de la place où est garé notre camping-car frappe à la porte pour nous inviter à venir voir les tableaux qu’il peint, et pour nous montrer les animaux qu’il élève : moutons, vaches, ânes, dindons et même un paon. Angelina qui rêvait d’en avoir une plume est comblée et nous repartons avec un bouquet de ses magnifiques plumes que nous avons trouvé par terre. Vers 9h30 nous nous mettons en route pour Cathédrale Cove, mais malheureusement le sentier est fermé en raison de travaux et n’ouvrira que vers 11 heures ou midi. Nous partons donc à quelques kilomètres de là, à Hot Beach Water, mais là non plus nous n’avons pas de chance car contrairement à ce que nous pensions ce n’est pas encore l’heure de la marée basse et il faudra que l’on revienne entre 13 heures et 17 heures. Nous laissons donc jouer un petit moment les filles sur le sable et nous repartons en direction de Cathédrale Cove, mais il n’est qu’onze heures et quart et le sentier n’est toujours pas ouvert. Nous décidons tout de même de descendre la première partie accessible, puis une fois arrivés à l’embranchement du sentier fermé, nous pouvons finalement passer bien qu’il ne soit pas encore l’heure. Après une demi heure de marche sur ce sentier bordé de pins maritimes et de fougères arborescentes, nous arrivons sur deux plages idylliques reliées entre elles par une arche naturelle creusée dans la roche. C’est juste sublime. Ce site a d’ailleurs servi aux équipes de Disney pour y tourner le film « Le Monde de Narnia » (Petite parenthèse à ce sujet, lorsque plus haut je disais que les paysages ressemblent à un monde enchanté, d’autres encore ont servi de décors à des films fantastiques tels que Le Seigneur des Anneaux, The Hobbit…). Angé et Fred s’amusent à sauter du haut d’un rocher à quelques mètres du bord. C’est une première à cette hauteur pour Angélina et elle est fière d’avoir vaincue son appréhension. Nous restons une heure et demi pour profiter du paysage et du soleil puis il nous faut partir car la marée est bien redescendue et c’est le moment idéal pour aller à Hot Beach Water. Après cette pause plage, le sentier retour nous semble un peu plus difficile, d’autant que le soleil est au zénith… Et comme si nous n’avions pas assez chaud, nous partons armés de pelles, creuser le sable d’Hot Beach Water pour s’offrir une bonne thalasso ! En arrivant sur la plage, on a l’impression d’être sur un énorme chantier de terrassement. Elle est creusée comme un gruyère ! Hummm… Quel bon bouillon de culture… Au milieu de tout ce chantier, il y a un endroit en particulier où une eau extrêmement chaude et fumante surgit du sable et gare à ceux qui y posent les pieds !!! Pour couronner cet après midi, alors que nous sommes tous allongés dans notre piscine d’eau chaude naturelle, une colonie de dauphins vient jouer avec les vagues près du bord, c’est magique ! La fin de la journée est quant à elle un peu moins magique et se termine comme toutes les autres, à savoir recharger l’eau, vidanger et trouver un endroit où stationner pour la nuit… 

Vendredi 11 Mars 

Nous nous mettons en route un peu tard aujourd’hui car le parking où nous avons trouvé à dormir est doté d’une bonne « free » wifi, alors on en profite ! Ici la connexion en illimité n’existe pas et les datas sont très chères. Nous avons tout de même acheté un bloc wifi que nous rechargeons avec des cartes prépayées pour avoir une petite connexion au cas où. Aux Etats-Unis ce n’était pas un problème car la plupart des magasins offraient une connexion gratuite et illimité, il suffisait donc de se mettre sur n’importe quel parking et on était connecté, mais ici c’est un peu plus compliqué ! Si connexion gratuite il y a, elle n’est disponible que pendant les horaires d’ouverture des magasins et le temps est restreint. Donc, après avoir un peu mis à jour le blog et appelé les parents, on reprend la route direction Rotorua pour y voir des phénomènes géothermiques car c’est là que l’activité volcanique de la région se manifeste avec le plus de force. La route que nous empruntons traverse de nombreuses cultures de kiwis. A peine entré dans la ville, une odeur d’oeuf pourri nous envahi les narines et nous remémore "le grand" Yellowstone que nous avons visité au mois de septembre. Nous choisissons de nous arrêter sur le site de "Te Puia" car a priori d’après le Lonely c’est « la carte maitresse » du coin. Pour des personnes n’ayant jamais vu de phénomènes géothermiques, le site est intéressant, mais pour nous qui avons vu Yellowstone avant, il est certain que ce site ne lui arrive pas à la cheville. Enfin, il permet tout de même aux filles de faire quelques « révisions » en termes d’activité volcanique. Il faut noter aussi que ce site n’est pas vraiment préservé, et la photo d’un beau geyser projetant de l’eau jusqu’à 30 mètres de haut, avec pour toile de fond l’hôtel vintage "Regal Geyserland" ça le fait pas du tout… Avant de sortir du site, nous faisons une dernière halte au "dôme" des kiwis (cette fois ci l’animal, pas le fruit !) et plongé dans le noir, nous réussissons enfin à entrevoir cet oiseau nocturne sacré et endémique réintroduit dans un habitat identique au sien, grâce à des cameras infrarouges. Notre journée s'achève là, demain c'est la région de Taupo qui nous attend...

Samedi 12 Mars 

Nous atteignons Taupo assez rapidement après avoir quitté Rotorua, où nous nous arrêtons pour déjeuner. Ensuite nous longeons le lac du même nom jusqu’à Turangi. C’est le milieu d’après midi et nous décidons d’aller louer des vélos pour faire le « Tongariro River Trail » une boucle de 16 kms dont nous faisons que 10 kms car les 6 kms restants de la partie Nord sont trop difficiles. On se met en route à 16h10. La dame qui nous loue les vélos nous dit qu’en une heure et demi cela devrait être réglé, mais qu’elle nous laisse jusqu’à 18h maxi car après elle veut rentrer chez elle (sur le ton de la rigolade bien évidement). Caméra Go Pro ancrée dans mon soutif, nous voilà partis chacun sur un vélo et Perle sur un siège derrière Fred. Nous suivons la rivière et passons deux grands ponts suspendus. Ce trail est vraiment super agréable et traverse tantôt des champs, tantôt des forêts de chênes, de pins et de fougères. Il est aussi agrémenté de descentes et de montées dans lesquelles il faut souvent pousser ! On note une bonne dizaine de chutes de Lily Rose qui a un vélo un peu grand pour elle (heureusement sans gravité et sans pizza !). L’heure avance, avance... et à 18 heures, visiblement, ça me fait beaucoup de peine pour elle, mais la dame de la location, ne rentrera pas encore chez elle car on est toujours en train de pédaler ! Les derniers kilomètres sont un peu durs mais personne ne râle. Fred qui pédale plus vite que nous, part devant histoire de rassurer notre loueuse. A 18h30 nous arrivons avec les filles et malgré tout, toute l’équipe du Tongariro River Rafting nous accueille avec le sourire ! Cela aura vraiment été un superbe ballade et ce soir tout le monde va au lit sans se faire prier.

Nouvelle Zélande, Auckland, les images

Nouvelle Zélande, Auckland

Mardi 8 Mars

Un kiff absolu pour Fred ce matin qui part faire une sortie en mer de deux heures avec un voilier de l’America’s Cup du team New Zealand avec 8 autres passagers et 4 membres d’équipage dont deux Toulonnais ! En milieu d’après midi, une fois que les filles ont fini de travailler nous partons voir le volcan Mont Eden en plein coeur de la ville. Après une petite marche nous arrivons au sommet. Nous marchons sur le pourtour ce volcan endormi qui est le plus haut sommet de la ville. Il nous offre une superbe vue sur le mythique stade de Rugby des All Black, l’Eden Park. Il fait partie de la cinquantaine de volcans considérés comme éteint bien que le champ volcanique soit dormant. En attendant que la nuit tombe nous redescendons manger dans un petit restaurant mexicain puis nous montons dans l’ascenseur de la Sky Tower, le plus haut édifice de l’hémisphère sud (328 mètres). Nous gravissons très rapidement les 195 mètres du premier niveau au cinquante et unième étage. Là une promenade circulaire nous  dévoile une vue à 360° de la ville illuminée et il nous faut ensuite prendre un deuxième ascenseur pour monter jusqu'aux 220 mètres de l’ultime niveau, le soixantième étage. Que dire de la vue là haut, si ce n’est qu’elle est sublime ? 

vendredi 11 mars 2016

Le tome 2 de notre aventure en BD est sorti ! On le dédicace à nos compagnons de route du Canada, Léa, Josyane et Eric. Nous vous remercions d'avoir partager ce moment avec nous !

Nouvelle Zélande, le Nord de l'île du Nord en images

Nouvelle Zélande, le Nord de l'île du Nord

Mercredi 2 Mars

Journée disparue dans l’espace temporel, nous perdons 23 heures d’un coup, c’est donc une journée que nous n’avons physiquement pas vécue !

Jeudi 3 Mars

Nous quittons notre hôtel et partons prendre possession de notre camper dans lequel chacun devra trouver sa place. Ensuite vient le temps du ravitaillement et nous voilà parti sur les routes Néo Zélandaises, aux mains de notre bolide, volant à droite, à gauche de la route et à l’envers dans les ronds points ! De quoi nous mettre bien mal à l’aise… C’est franchement déstabilisant, et dans chaque virage, on croit qu’un véhicule nous arrive en face ! Même pour traverser à pied une route, on a le mauvais réflexe de regarder à gauche en premier. Bon on s’y habituera, ce n’est que la question de quelques jours. Et cela a tout de même un avantage pas négligeable, le bras droit de Fred aura enfin son équité en terme de bronzage. Nous nous dirigeons tout d’abord vers le nord de l’île et une fois passé Auckland, le paysage devient extrêmement vallonné, vert et peuplé de vaches, ce qui nous rappelle encore notre « ex » centre de la France, le Cantal, l’Auvergne ! Nous trouvons un endroit super sympa sur la côte à Waiwera pour dormir, il fait frais et enfin sec, on se blottit sous notre couette et on s’endort tous rapidement.

Vendredi 4 Mars

La végétation que nous rencontrons aujourd’hui sur notre chemin est superbe et nous comprenons pourquoi l’emblème de la Nouvelle Zélande est la fougère : il y a des fougères arborescentes de partout ! Il y a également des vignobles et des oliviers. Nous trouvons un camping pour recharger de l’eau et faire une machine, nous y mangeons et nous nous remettons en route en direction de la Waipoua forest où trône des Kauris. Nous n’arrivons pas à nous lasser du paysage tellement il est beau et reposant. Nous faisons une halte en chemin pour goûter à Aranga Beach, une plage superbe jonchée mais poissons morts pris au pièges par la marée descendante. Les filles s’amusent à courir après de grosses fleurs sèches qui tournoient sur le sable. Nous arrivons à proximité du parc national en début de soirée. Demain nous irons à la rencontre de ces beaux, imposants, et majestueux arbres…

Samedi 5 Mars

En route pour Waipoua forest et ses « big Kauri ». En premier nous allons voir les « Four Sisters », quatre gros arbres cote à cote puis nous partons à la rencontre des deux géants : Te Ngahere (ou « père de la forêt » en Maori) qui a une circonférence de 16 m pour une hauteur totale de 30 mètres et dont l’âge est estimé à 2000 ans et Tane Mahuta (ou « seigneur de la forêt » en Maori), le plus dense des Kauris connus. Désolé mais les photos ne sont pas à la hauteur de l’émotion qu’ils procurent en réalité. Tout comme à Séquoia Parc aux Etats-Unis on se sent tout petit face à eux, et on ne peut qu’être respectueux à leur égard. Après manger nous prenons la route en direction la petite ville côtière de Pahia dans la baie des îles (bay of islands). Surnommée comme ça car dans cette baie hors du commun, quelques 150 îles vierges trône là, tels de véritables petits bijoux… A peine arrivé, nous organisons notre journée de lundi en allant réserver une excursion en bateau dans une agence.

Dimanche 6 Mars

La matinée est vraiment dominicale avec un petit déjeuner tardif suivi pour les filles de jeu dans l’aire qui se trouve à proximité. En fin de matinée nous partons prendre le petit Ferry d’Opua, à quelques kilomètres de Pahia qui nous fait traverser la baie jusqu’à Russell, un petit port de plaisance juste en face. Il y plane une atmosphère « so british », un brin décontractée chic, très romantique (bon là, avec trois enfants, le romantisme…) Après manger, nous partons boire un café à côté du petit ponton entouré d’une petite plage de graviers bruns. et ensuite nous allons sillonner les routes des alentours. Une côte extrêmement déchiquetée aux eaux turquoises s’offre alors à nous. C’est vraiment de toute beauté et le fait que le paysage qui la surplombe soit si vallonné, le rend doux. On dirait presque un paysage enchanté.

Lundi 7 Mars

Dès 9 heures nous sommes sur le bateau pour notre excursion. Direction « Hole in the Rock » un îlot creusé dans la roche non loin de la péninsule de Cape Brett et son joli petit phare. Puis comme prévu le capitaine se met en route à la recherche des dauphins… nous en croisons tout un groupe, très joueurs ils nous ravissent de saut et de parade aux abords du bateau. Nous sommes tous aux anges ! Pour finir cette excursion en beauté, on nous dépose sur la splendide baie d’Otehei pour y manger. Là un succulent repas nous attend, un buffet de salades et de grillades. A peine rentré au port en début d’après midi nous nous remettons en route et redescendons en direction d’Auckland où nous arrivons vers 18 heures. Une fois le parking trouvé, pour garer notre engin, ce qui n’est pas une mince affaire en centre ville, nous partons flâner juste à côté, sur Viaduct Harbour. Du peu que nous en voyons ce soir, nous avons encore le même ressenti qu’auparavant : on se sent bien… Tout est propre, tout est vert, tout est moderne, tout est bien pensé, tout est beau ! s’il y a bien une ville où il doit faire bon vivre, c’est ici.

jeudi 3 mars 2016

Polynésie, Huahine en images

Polynésie, Huahine

Lundi 22 Février 

Le réveil sonne à 3h00 et à 4h00 nous sautons dans le taxi. Ce matin le ciel est dégagé et tant mieux comme ça la traversée en bateau jusqu'à Tahiti ne sera pas trop éprouvante. En arrivant à l'aéroport de Papeete, nous apercevons l'avion du Président qui est arrivé la veille. Nous avons à peine le temps de décoller et de boire notre jus de fruit de bienvenue, que l'avion se pose déjà sur Huahine. Le vol n'aura duré que 40 minutes. Le soleil est là, bien présent. La maman de notre hôte vient nous chercher à l'aéroport et nous dépose gentiment au super U du coin, histoire de faire des provisions pour la semaine, car ici nous sommes logés sur un "Motu", un petit îlot et nous ne pourrons donc pas aller tout les jours en ville. On part ensuite rejoindre la petite embarcation de Toriki, notre propriétaire, afin qu'il nous fasse traverser le lagon pour atteindre notre petit coin paradis. Oui, parce que là, si c'est pas le paradis, il faudra nous dire ce que c'est ! Notre logement est juste merveilleux et le ponton qui est devant la maison occupera largement les filles en sauts cette semaine ! Quant à nous, on se contentera des kayaks, des masques et des tubas ! Toriki cultive les agrumes, la vanille et les fleurs de Tiaré et Samantha, sa femme, travaille dans un hôtel de l’île. Ils ont un bébé de six mois, un « enfant de l’eau ». Ils louent également trois lodges, dont le notre. Nous faisons également la connaissance de Paul, un natif de l'île, qui habite à quelques pas de nous, et qui est sourd et muet. Il ne sait pas parler la langue des signes non plus, mais Toriki qui le connait depuis très longtemps, le comprend. Après avoir pris nos marques et préparé le repas, (un chili con carne, pour faire plaisir à Angélina, ce qui ne manquera pas de nous donner des sueurs, vu les 40 degrés ambiants), nous partons explorer les fonds marins, pendant que Josette part à la découverte de notre île et de ses cultures. Au bout d'une demi-heure, Fred aperçoit un poulpe, et avec une flèche de fusil harpon prêtée par Toriki, il part, tel un Robinson Crusoé le pêcher. Le score s'affiche rapidement : Fred 1 / le poulpe 0. Après cet exploit, on ne peut plus l'arrêter, son instinct de survie prend le dessus, et il part avec une machette à la conquête des noix de coco. Ouahhh, quel homme !!! Notre survie étant assurée, après manger nous partons tous faire la sieste, qui sera sans aucun doute une autre activité essentielle cette semaine. A notre réveil nous partons plonger avec Fred jusqu'au jardin de corail à une centaine de mètres de notre ponton. La couleur des poissons est juste incroyable ! En début de soirée, une défaillance des panneaux solaires qui nous alimentent en électricité (motu oblige !) nous mets dans le noir, on coupe court à la soirée et à 8h30 tout le monde dort ! 


Mardi 23 Février 

Mis à part Lily-Rose, tout le monde se réveille à 6h00. Le ciel est couvert et la pluie est annoncée. Tant qu'il ne pleut pas nous partons nous promener pour voir les plantations de pamplemousses, de citrons, de vanille et de fleurs de Tiaré de Toriki puis nous rejoignons l'autre coté du Motu, le côté "océan". C'est magnifique et complètement sauvage... La barrière de corail n'est qu'à une dizaine de mètres et l'océan tape dessus avec fracas. Il y a une quantité incroyable de coquillages et de coraux sur le sable. Nous qui adorons les ramasser avec les filles, nous sommes ravies ! Le ciel noir au loin, atteint très rapidement le dessus de nos têtes et en moins d'une minute, mamie perd son brushing ! On se prend une bonne rincée et le temps de rejoindre notre maison, nous sommes trempés comme des soupes ! On prend une douche et on se met au sec. Lorsque cela se calme un peu, on aperçoit Paul qui arrive avec sa pirogue. Il est venu nous apporter son « cahier ». C’'est la tradition, toutes les personnes qui croisent son chemin doivent y inscrire un mot ou y faire un dessin. Il est content de nous montrer des pages écrites par des personnes du monde entier. Lily-Rose en profite également pour lui montrer son carnet de voyage, qu'il examine avec minutie. Il parvient à relever dans toutes les pages les lettres p, a, u, et l qui sont communes avec son prénom, qu'il sait parfaitement écrire. Il reste avec nous une bonne heure, durant laquelle nous parvenons à communiquer car il arrive tout de même bien à se faire comprendre. Le fait d'être sourd, accentue son expressivité, sa joie de vivre et il sourit sans cesse. Il nous donne rendez-vous cet après midi à 16 heures, coté océan, pour aller à la "chasse aux coquillages". En attendant nous mangeons, et comme il y a une accalmie, nous partons plonger. Au bout d'une demi heure, il retombe une belle averse, avec les filles nous sortons de l'eau, Fred, lui continue son inspection des fonds marins. Il pêche deux poissons toujours avec sa flèche de fusil harpon. Samantha, la propriétaire nous ramène les courses que nous lui avions commandé, et nous offre un beau panier avec des papayes, un ananas, des bananes plantains et des pamplemousses, pour excuser la coupure d'électricité qu'il y a eu hier soir. Avec Mamie et les filles nous partons rejoindre Paul de l'autre côté du motu, qui a commencé le ramassage de coquillages et qui a déjà rempli deux bouteilles en plastique ! Il nous a apporté également un gros panier de mangues de son jardin, ce qui fait largement la joie de Lily-Rose et de Perle. Il nous amène visiter sa parcelle, sur laquelle il cultive des noix de coco pour en faire du copra qu'il vend ensuite sur l'île. Le fait d'être sourd et muet, de n'avoir jamais reçu de scolarité et de vivre seul sur ce Motu, le font ressembler, sans aucune vulgarité, à un indigène. Il habite aussi du côté du lagon et il a construit une sorte de digue et une petite marina devant chez lui, avec des pierres qu'il a charrié à la brouette depuis le côté océan, pendant deux ans. C'est un travail de titan qu'il a accompli avec une minutie incroyable et il en est fier. A 5 heures il nous fait comprendre qu'il faut rentrer et il nous raccompagne. Lorsque nous arrivons coté océan un ciel noir nous menace de manière imminente et je comprend alors pourquoi il fallait vite rentrer. Nous avons beau marcher vite, on se prend une averse comme on en avait encore jamais prise, et mamie à désormais les cheveux plus plat que plat ! Autant qu'elle jette son sèche cheveux à la mer ! En rentrant, nous goutons et les filles se mettent au travail. A 19h30, nous sommes de nouveau plongés dans le noir, et comme seule la prise du frigo marche, nous y branchons les lampes de chevets et parvenons y voir un peu quand même. On ne veut pas aller déranger Toriki et Samantha, car après tout nous sommes sur un motu, ce genre de désagrément qui paraît inévitable, rajoute un peu de vie sauvage à notre aventure ! 

Mercredi 24 Février 

Il pleut toujours sur Huahine. Les legos et les gommettes sont donc de sortie et tout le monde attend patiemment. Les filles travaillent un peu et nous mangeons. En début d’après midi, alors que la pluie se calme, Paul vient nous chercher pour que nous allions chez lui photographier sa digue, car hier il pleuvait trop et nous n’avons pas pu le faire. Aujourd’hui il est fier de pouvoir montrer son travail à Fred. Après avoir admirer son travail, nous restons un moment avec lui à l’abri d’une tonnelle, car la pluie a redoublé. Lorsque cela se calme un peu nous rentrons et il nous raccompagne. Sur la plage, au grand désespoir de Josette, il nous ramasse encore des coquillages. Elle est au bord du gouffre car elle se dit qu’en plus des doudounes, polaires, chaussettes de ski, et serviettes qu’elle doit ramener, vont se rajouter 2 kgs de coquillages ! En rentrant, on l’invite à gouter avec nous et finalement il reste jusqu’en fin d’après midi. On sort les fils de dmc et je lui fais un bracelet auquel j’ajoute un coquillage qu’il nous a ramassé. Je pense qu’il est content d’être là avec nous tout comme avec tous les gens de passage sur ce motu. Il adore nous faire comprendre que c’est lui le boss et que tout les gens de la planète le connaisse et parle de lui. Très souvent il amène les gens pêcher ou se promener en montagne et il ne demande rien en retour. Cela lui fait plaisir de faire plaisir… La pluie ne nous permettant pas de telles activités, les filles sortent les legos, et il se régale à jouer avec elles. En début de soirée, le problème des panneaux solaires n’est toujours pas réglé, mais Samantha et Toriki font leur possible pour que nous ayons un peu de lumière, en nous apportant des bougies et une rallonge électrique. On dîne donc à la chandelle et en entendant la pluie et le vent dehors, on prie pour que demain le soleil fasse son apparition ! 

Jeudi 25 Février 

Si le temps n’était pas beau ce matin à notre réveil, il s’améliore nettement vers 9H00 « and the sun shinning !!! » Paul vient nous rendre visite vers 11h00 et nous buvons un jus de fruit ensemble. Il nous donne rendez vous à 14h00 devant chez lui pour que nous amener pêcher dans le lagon. Nous mangeons une bonne salade de poulpe (merci mon chéri !) et nous partons le rejoindre, avec Fred, dans un kayak de deux places, tandis que Josette et les filles vont se balader à pied. Il y a assez de courant aujourd’hui, et nous avons du mal à tenir le cap ! Nous ondulons, comme un serpent, jusqu’à chez lui, à 500 mètres de là. D’ailleurs il ne manque pas de nous le faire remarquer car lui file droit à toute vitesse et nous on galère ! Oui ok Paul, c’est toi le boss ! Une fois sur place, il commence par nous ramasser des bénitiers et des moules géantes. Puis chacun des garçons s’arment d’un fusil harpon. Au bout de deux bonnes heures, oui, encore « ok Paul, c’est toi le boss », tu as pêché une bonne quinzaine de poissons, tandis que Fred n’en a pêché que quatre ! Ah ! c’est sûr, quand il plonge, c’est pas pour rien, il remonte systématiquement avec quelque chose ! Pour ma part je me contente d’admirer les poissons vivants avec mon masque et mon tuba ! La pêche est bonne : une bonne vingtaine de poissons, 4 moules géantes (mais vraiment géante, 25 cm sur 15 cm ), et des bénitiers. Les repas pour les jours à venir sont donc assurés, nous sommes presque en autarcie ! Lorsque nous rentrons au bout de 3 heures, Mamie est à l’ouvrage dans la cuisine et ça sent bon les crêpes. Les filles sont avec Samantha qui leur apprend à faire des couronnes de fleurs. Au bout d’une demi heure Paul que nous avions quitté chez lui en rentrant de la pêche, nous rejoint et aide Fred à ouvrir toutes les bébêtes à coquilles puis il nous montre comment faire du lait de coco. Il nous en extrait rapidement un demi litre. La technique est simple : -tu vas cueillir des noix de coco. -tu les casses avec un pierre (alors nous si on casse des noix de coco avec une pierre, on fait un chaple, l’eau de coco coule de partout, et si par chance tu arrives à la casser, la noix est en mille morceaux… Paul, lui, quand il casse une noix de coco avec une pierre, elle se fend en deux parfaitement au milieu, et il n’y a pas une seule goutte d’eau de coco qui coule à coté) -tu bois l’eau de coco car elle sert a rien pour faire le lait. -tu extrais la chair de la noix avec un outil très rudimentaire mais très efficace, dont on ne connait pas le nom, tu mets la chair dans un linge propre, et là c'est le moment où il faut « l’esquicher »… Après ce cours très intéressant, nous l’invitons à manger des crêpes au nutella avec nous et nous enchainons avec les mollusques qu’il a pêché et qui marinent dans du citron depuis une heure. Bon, les coquillages après les crêpes au Nutella c’est assez hard quand même ! 

Vendredi 26 Février 

Il pleut, il pleut bergère…donc avec Fred ce matin nous allons nous connecter chez Samantha et Toriki, pour réserver notre première nuit à Auckland et peaufiner le parcours en Nouvelle Zélande. En milieu de matinée nous recevons un message de Cécile et Nicolas qui viennent d’arriver sur l’île. Nous nous donnons donc rendez vous et à 14 h Toriki va les chercher pour les faire traverser en bateau. Ils nous rejoignent donc sur notre motu et nous passons comme d’habitude une journée très agréable. On leur fait visiter notre petit coin de paradis. Nous croisons également Paul, venu à notre rencontre côté océan. On lui demande de nous refaire du lait de coco car nous n’en avons plus et cela permet également à la Meier family d’en voir le procédé. Nicolas et Fred s’essayent à la râpe et vu qu’ils ont bien la technique, ils pourront, en rentrant en France s’associer et se lancer dans le commerce du lait de coco. Nous dinons tous ensemble les bons poissons du lagon fraichement péchés et à 20h30 Toriki les raccompagne en bateau jusqu’à leur voiture garée sur l’île en face. Nos chemins se croiserons surement encore en Nouvelle Zélande, affaire à suivre… 

Samedi 27 Février 

La journée d’aujourd’hui s’alterne entre averses, soleil, sieste, snorkeling, et ballade… En milieu d’après midi, Toriki prend gentiment le temps de nous expliquer le procédé de la culture de la vanille et c’est vraiment très intéressant. C’est un travail de patience, car la pollinisation se fait par la main de l’homme et fleur par fleur. A la nuit tombée il vient aussi nous annoncer qu’un fort vent risque de s’abattre cette nuit, nous fermons donc tout bien comme il faut et nous allons nous coucher.

Dimanche 28 Février 

 La nuit s’est avérée très calme finalement, et le temps dégagé nous motive à aller faire une marche matinale tous ensemble côté océan. En rentrant nous finissons de regrouper nos affaires car demain matin nous repartirons de très bonne heure passer notre dernière journée Polynésienne à Papeete. Des averses s’alternent avec des accalmies. En milieu d’après midi, Paul passe nous dire aurevoir. Nous goûtons ensemble et finalement il reste dîner avec nous le soir. Il est de loin la plus humaine et la plus jolie rencontre que nous ayons fait depuis le début de ce voyage. Nous avons rapidement compris son « langage », nous avons toujours réussi à nous comprendre et nous avons passé de très beaux et inoubliables moments ensemble. Samantha passe également nous dire au revoir car nous ne nous verrons pas demain matin. Nous passons un bon moment à discuter pendant que Paul s’éclate à faire des dessins de poissons aux filles. Lorsqu’il nous dessine des dauphins et des baleines, on lui demande s’il en voit dans le lagon, et là il est fier de nous dire que les dauphins jouent autour de lui de temps en temps lorsqu’il fait de la pirogue et qu’il est même resté à côté d’une maman baleine lorsqu’elle est venue une fois dans le lagon pour se protéger des males agressifs. Il ne manque pas de nous dire que lui il n’a pas peur mais que Toriki, si ! L’accueil très chaleureux et rayonnant de cette jolie famille sur ce petit paradis terrestre ainsi que notre rencontre avec Paul nous ont largement permis d’enjoliver ce séjour bien arrosé ! 


Lundi 29 Février (7 mois de voyage) 

Ce matin nous avons un comité de départ de choix : Cécile, Nicolas, Armance et Gaspard venus à 8 heures du matin pour nous dire au revoir à l’aéroport ! Nous profitons de leur présence jusqu’à la dernière minute et embarquons en dernier dans l’avion. Les hôtesses doivent donc procéder a un petit remodeling, car bien évidement, il n’y a plus de places dispo côte à côte, les places n’étant pas numérotées… Nous apercevons les Meier nous faire signe depuis la petite lucarne de l’avion. Nous espérons que leur fin de séjour sera un peu plus ensoleillée ! Nous transitons par l’île de Raiatea et à peine l’avion a t’il décollé qu’on nous annonce déjà la descente, c’est le vol le plus court que nous ayons eu ! Lorsque au bout d’une heure nous approchons de Tahiti, le commandant de bord nous dit qu’il est impossible d’atterrir, car la piste est inondée, mais il nous rassure en nous disant qu’au pire, nous avons encore une heure de carburant ! Finalement après un petit surplus d’un quart d’heure de vol, nous atterrissons, sous la pluie pour ne pas changer… Un taxi nous amène chez Martine dans le bed and breakfast que nous avions pris en arrivant il y a quinze jours et nous partons en ville de suite après pour faire les derniers achats. On va chez Vaimiti, un « bar à perle » pour faire faire des boucles d’oreilles aux filles. Josette en profite également pour y faire des emplettes. C’est génial car on nous étale des bacs de Perle sur des serviettes et on choisi celle qu’on veut pour qu’ils nous les montent en collier, bague, boucles d’oreilles… et c’est vraiment un régal de voir toutes ses perles ! Au retour les filles travaillent, je vais chez le coiffeur à côté et en fin d’après midi nous ressortons manger aux « roulottes », avec des amis que Josette a rencontrée sur le bateau lors de sa croisière dans les Marquises juste avant de nous rejoindre. Les roulottes sont des camions installés sur une place. Chacun propose toute sorte de spécialités, et nous optons pour des spécialités chinoise. A peine servi, on se prend encore une bonne rincée et on se rapatrie vite avec nos assiettes sous le haut vent de notre roulotte. Après être allé se promener un peu sur la marina, l’amie de Josette nous raccompagne en voiture et nous rentrons tous nous coucher volontiers ! 

Mardi 1 Mars 

Bon, inutile d’annoncer le temps aujourd’hui, c’est toujours le même. Ce matin, au tour de Perle d’aller chez le coiffeur. Par chance elle a un peu oublié Pocahontas et elle regarde beaucoup Mulan en ce moment. Nous avons donc un argument de choc pour raccourcir sa chevelure qui avec le soleil et la plage devenait franchement indomptable. Nous retournons au « bar à perle » chercher la commande de mamie et vu que je trouve des perles dont la couleur me convienne, mon petit mari chéri en profite pour me faire un petit cadeau également ! De retour chez Martine, nous grignotons un bout et finissons de boucler nos valises. A 16h, lorsque que nous avons enregistré nos bagages Angélina se met à crier « Y’a les Meier, y’a les Meier » mais bon dans ce domaine, plus rien ne nous étonne maintenant !!! Effectivement, ils viennent d’arriver de Huahine et comme ils savent que nous partons à cette heure-ci, ils sont gentillement venu nous faire un petit coucou ! Merci ! Cela va être trop dur de ne plus vous voir pendant 1 semaine !!! On croise en même temps une autre famille qui fait le tour du monde et que nous avions croisé en arrivant à Tahiti, il y a 15 jours. Puis il est temps de dire au revoir à mamie également… On a qu’une hâte désormais c’est d’être un peu au sec ! On espère pouvoir revenir en Polynésie un jour, histoire d’y voir un peu le soleil, et de retrouver la joie de vivre et l’extrême gentillesse de ces habitants…