jeudi 3 mars 2016

Polynésie, Huahine

Lundi 22 Février 

Le réveil sonne à 3h00 et à 4h00 nous sautons dans le taxi. Ce matin le ciel est dégagé et tant mieux comme ça la traversée en bateau jusqu'à Tahiti ne sera pas trop éprouvante. En arrivant à l'aéroport de Papeete, nous apercevons l'avion du Président qui est arrivé la veille. Nous avons à peine le temps de décoller et de boire notre jus de fruit de bienvenue, que l'avion se pose déjà sur Huahine. Le vol n'aura duré que 40 minutes. Le soleil est là, bien présent. La maman de notre hôte vient nous chercher à l'aéroport et nous dépose gentiment au super U du coin, histoire de faire des provisions pour la semaine, car ici nous sommes logés sur un "Motu", un petit îlot et nous ne pourrons donc pas aller tout les jours en ville. On part ensuite rejoindre la petite embarcation de Toriki, notre propriétaire, afin qu'il nous fasse traverser le lagon pour atteindre notre petit coin paradis. Oui, parce que là, si c'est pas le paradis, il faudra nous dire ce que c'est ! Notre logement est juste merveilleux et le ponton qui est devant la maison occupera largement les filles en sauts cette semaine ! Quant à nous, on se contentera des kayaks, des masques et des tubas ! Toriki cultive les agrumes, la vanille et les fleurs de Tiaré et Samantha, sa femme, travaille dans un hôtel de l’île. Ils ont un bébé de six mois, un « enfant de l’eau ». Ils louent également trois lodges, dont le notre. Nous faisons également la connaissance de Paul, un natif de l'île, qui habite à quelques pas de nous, et qui est sourd et muet. Il ne sait pas parler la langue des signes non plus, mais Toriki qui le connait depuis très longtemps, le comprend. Après avoir pris nos marques et préparé le repas, (un chili con carne, pour faire plaisir à Angélina, ce qui ne manquera pas de nous donner des sueurs, vu les 40 degrés ambiants), nous partons explorer les fonds marins, pendant que Josette part à la découverte de notre île et de ses cultures. Au bout d'une demi-heure, Fred aperçoit un poulpe, et avec une flèche de fusil harpon prêtée par Toriki, il part, tel un Robinson Crusoé le pêcher. Le score s'affiche rapidement : Fred 1 / le poulpe 0. Après cet exploit, on ne peut plus l'arrêter, son instinct de survie prend le dessus, et il part avec une machette à la conquête des noix de coco. Ouahhh, quel homme !!! Notre survie étant assurée, après manger nous partons tous faire la sieste, qui sera sans aucun doute une autre activité essentielle cette semaine. A notre réveil nous partons plonger avec Fred jusqu'au jardin de corail à une centaine de mètres de notre ponton. La couleur des poissons est juste incroyable ! En début de soirée, une défaillance des panneaux solaires qui nous alimentent en électricité (motu oblige !) nous mets dans le noir, on coupe court à la soirée et à 8h30 tout le monde dort ! 


Mardi 23 Février 

Mis à part Lily-Rose, tout le monde se réveille à 6h00. Le ciel est couvert et la pluie est annoncée. Tant qu'il ne pleut pas nous partons nous promener pour voir les plantations de pamplemousses, de citrons, de vanille et de fleurs de Tiaré de Toriki puis nous rejoignons l'autre coté du Motu, le côté "océan". C'est magnifique et complètement sauvage... La barrière de corail n'est qu'à une dizaine de mètres et l'océan tape dessus avec fracas. Il y a une quantité incroyable de coquillages et de coraux sur le sable. Nous qui adorons les ramasser avec les filles, nous sommes ravies ! Le ciel noir au loin, atteint très rapidement le dessus de nos têtes et en moins d'une minute, mamie perd son brushing ! On se prend une bonne rincée et le temps de rejoindre notre maison, nous sommes trempés comme des soupes ! On prend une douche et on se met au sec. Lorsque cela se calme un peu, on aperçoit Paul qui arrive avec sa pirogue. Il est venu nous apporter son « cahier ». C’'est la tradition, toutes les personnes qui croisent son chemin doivent y inscrire un mot ou y faire un dessin. Il est content de nous montrer des pages écrites par des personnes du monde entier. Lily-Rose en profite également pour lui montrer son carnet de voyage, qu'il examine avec minutie. Il parvient à relever dans toutes les pages les lettres p, a, u, et l qui sont communes avec son prénom, qu'il sait parfaitement écrire. Il reste avec nous une bonne heure, durant laquelle nous parvenons à communiquer car il arrive tout de même bien à se faire comprendre. Le fait d'être sourd, accentue son expressivité, sa joie de vivre et il sourit sans cesse. Il nous donne rendez-vous cet après midi à 16 heures, coté océan, pour aller à la "chasse aux coquillages". En attendant nous mangeons, et comme il y a une accalmie, nous partons plonger. Au bout d'une demi heure, il retombe une belle averse, avec les filles nous sortons de l'eau, Fred, lui continue son inspection des fonds marins. Il pêche deux poissons toujours avec sa flèche de fusil harpon. Samantha, la propriétaire nous ramène les courses que nous lui avions commandé, et nous offre un beau panier avec des papayes, un ananas, des bananes plantains et des pamplemousses, pour excuser la coupure d'électricité qu'il y a eu hier soir. Avec Mamie et les filles nous partons rejoindre Paul de l'autre côté du motu, qui a commencé le ramassage de coquillages et qui a déjà rempli deux bouteilles en plastique ! Il nous a apporté également un gros panier de mangues de son jardin, ce qui fait largement la joie de Lily-Rose et de Perle. Il nous amène visiter sa parcelle, sur laquelle il cultive des noix de coco pour en faire du copra qu'il vend ensuite sur l'île. Le fait d'être sourd et muet, de n'avoir jamais reçu de scolarité et de vivre seul sur ce Motu, le font ressembler, sans aucune vulgarité, à un indigène. Il habite aussi du côté du lagon et il a construit une sorte de digue et une petite marina devant chez lui, avec des pierres qu'il a charrié à la brouette depuis le côté océan, pendant deux ans. C'est un travail de titan qu'il a accompli avec une minutie incroyable et il en est fier. A 5 heures il nous fait comprendre qu'il faut rentrer et il nous raccompagne. Lorsque nous arrivons coté océan un ciel noir nous menace de manière imminente et je comprend alors pourquoi il fallait vite rentrer. Nous avons beau marcher vite, on se prend une averse comme on en avait encore jamais prise, et mamie à désormais les cheveux plus plat que plat ! Autant qu'elle jette son sèche cheveux à la mer ! En rentrant, nous goutons et les filles se mettent au travail. A 19h30, nous sommes de nouveau plongés dans le noir, et comme seule la prise du frigo marche, nous y branchons les lampes de chevets et parvenons y voir un peu quand même. On ne veut pas aller déranger Toriki et Samantha, car après tout nous sommes sur un motu, ce genre de désagrément qui paraît inévitable, rajoute un peu de vie sauvage à notre aventure ! 

Mercredi 24 Février 

Il pleut toujours sur Huahine. Les legos et les gommettes sont donc de sortie et tout le monde attend patiemment. Les filles travaillent un peu et nous mangeons. En début d’après midi, alors que la pluie se calme, Paul vient nous chercher pour que nous allions chez lui photographier sa digue, car hier il pleuvait trop et nous n’avons pas pu le faire. Aujourd’hui il est fier de pouvoir montrer son travail à Fred. Après avoir admirer son travail, nous restons un moment avec lui à l’abri d’une tonnelle, car la pluie a redoublé. Lorsque cela se calme un peu nous rentrons et il nous raccompagne. Sur la plage, au grand désespoir de Josette, il nous ramasse encore des coquillages. Elle est au bord du gouffre car elle se dit qu’en plus des doudounes, polaires, chaussettes de ski, et serviettes qu’elle doit ramener, vont se rajouter 2 kgs de coquillages ! En rentrant, on l’invite à gouter avec nous et finalement il reste jusqu’en fin d’après midi. On sort les fils de dmc et je lui fais un bracelet auquel j’ajoute un coquillage qu’il nous a ramassé. Je pense qu’il est content d’être là avec nous tout comme avec tous les gens de passage sur ce motu. Il adore nous faire comprendre que c’est lui le boss et que tout les gens de la planète le connaisse et parle de lui. Très souvent il amène les gens pêcher ou se promener en montagne et il ne demande rien en retour. Cela lui fait plaisir de faire plaisir… La pluie ne nous permettant pas de telles activités, les filles sortent les legos, et il se régale à jouer avec elles. En début de soirée, le problème des panneaux solaires n’est toujours pas réglé, mais Samantha et Toriki font leur possible pour que nous ayons un peu de lumière, en nous apportant des bougies et une rallonge électrique. On dîne donc à la chandelle et en entendant la pluie et le vent dehors, on prie pour que demain le soleil fasse son apparition ! 

Jeudi 25 Février 

Si le temps n’était pas beau ce matin à notre réveil, il s’améliore nettement vers 9H00 « and the sun shinning !!! » Paul vient nous rendre visite vers 11h00 et nous buvons un jus de fruit ensemble. Il nous donne rendez vous à 14h00 devant chez lui pour que nous amener pêcher dans le lagon. Nous mangeons une bonne salade de poulpe (merci mon chéri !) et nous partons le rejoindre, avec Fred, dans un kayak de deux places, tandis que Josette et les filles vont se balader à pied. Il y a assez de courant aujourd’hui, et nous avons du mal à tenir le cap ! Nous ondulons, comme un serpent, jusqu’à chez lui, à 500 mètres de là. D’ailleurs il ne manque pas de nous le faire remarquer car lui file droit à toute vitesse et nous on galère ! Oui ok Paul, c’est toi le boss ! Une fois sur place, il commence par nous ramasser des bénitiers et des moules géantes. Puis chacun des garçons s’arment d’un fusil harpon. Au bout de deux bonnes heures, oui, encore « ok Paul, c’est toi le boss », tu as pêché une bonne quinzaine de poissons, tandis que Fred n’en a pêché que quatre ! Ah ! c’est sûr, quand il plonge, c’est pas pour rien, il remonte systématiquement avec quelque chose ! Pour ma part je me contente d’admirer les poissons vivants avec mon masque et mon tuba ! La pêche est bonne : une bonne vingtaine de poissons, 4 moules géantes (mais vraiment géante, 25 cm sur 15 cm ), et des bénitiers. Les repas pour les jours à venir sont donc assurés, nous sommes presque en autarcie ! Lorsque nous rentrons au bout de 3 heures, Mamie est à l’ouvrage dans la cuisine et ça sent bon les crêpes. Les filles sont avec Samantha qui leur apprend à faire des couronnes de fleurs. Au bout d’une demi heure Paul que nous avions quitté chez lui en rentrant de la pêche, nous rejoint et aide Fred à ouvrir toutes les bébêtes à coquilles puis il nous montre comment faire du lait de coco. Il nous en extrait rapidement un demi litre. La technique est simple : -tu vas cueillir des noix de coco. -tu les casses avec un pierre (alors nous si on casse des noix de coco avec une pierre, on fait un chaple, l’eau de coco coule de partout, et si par chance tu arrives à la casser, la noix est en mille morceaux… Paul, lui, quand il casse une noix de coco avec une pierre, elle se fend en deux parfaitement au milieu, et il n’y a pas une seule goutte d’eau de coco qui coule à coté) -tu bois l’eau de coco car elle sert a rien pour faire le lait. -tu extrais la chair de la noix avec un outil très rudimentaire mais très efficace, dont on ne connait pas le nom, tu mets la chair dans un linge propre, et là c'est le moment où il faut « l’esquicher »… Après ce cours très intéressant, nous l’invitons à manger des crêpes au nutella avec nous et nous enchainons avec les mollusques qu’il a pêché et qui marinent dans du citron depuis une heure. Bon, les coquillages après les crêpes au Nutella c’est assez hard quand même ! 

Vendredi 26 Février 

Il pleut, il pleut bergère…donc avec Fred ce matin nous allons nous connecter chez Samantha et Toriki, pour réserver notre première nuit à Auckland et peaufiner le parcours en Nouvelle Zélande. En milieu de matinée nous recevons un message de Cécile et Nicolas qui viennent d’arriver sur l’île. Nous nous donnons donc rendez vous et à 14 h Toriki va les chercher pour les faire traverser en bateau. Ils nous rejoignent donc sur notre motu et nous passons comme d’habitude une journée très agréable. On leur fait visiter notre petit coin de paradis. Nous croisons également Paul, venu à notre rencontre côté océan. On lui demande de nous refaire du lait de coco car nous n’en avons plus et cela permet également à la Meier family d’en voir le procédé. Nicolas et Fred s’essayent à la râpe et vu qu’ils ont bien la technique, ils pourront, en rentrant en France s’associer et se lancer dans le commerce du lait de coco. Nous dinons tous ensemble les bons poissons du lagon fraichement péchés et à 20h30 Toriki les raccompagne en bateau jusqu’à leur voiture garée sur l’île en face. Nos chemins se croiserons surement encore en Nouvelle Zélande, affaire à suivre… 

Samedi 27 Février 

La journée d’aujourd’hui s’alterne entre averses, soleil, sieste, snorkeling, et ballade… En milieu d’après midi, Toriki prend gentiment le temps de nous expliquer le procédé de la culture de la vanille et c’est vraiment très intéressant. C’est un travail de patience, car la pollinisation se fait par la main de l’homme et fleur par fleur. A la nuit tombée il vient aussi nous annoncer qu’un fort vent risque de s’abattre cette nuit, nous fermons donc tout bien comme il faut et nous allons nous coucher.

Dimanche 28 Février 

 La nuit s’est avérée très calme finalement, et le temps dégagé nous motive à aller faire une marche matinale tous ensemble côté océan. En rentrant nous finissons de regrouper nos affaires car demain matin nous repartirons de très bonne heure passer notre dernière journée Polynésienne à Papeete. Des averses s’alternent avec des accalmies. En milieu d’après midi, Paul passe nous dire aurevoir. Nous goûtons ensemble et finalement il reste dîner avec nous le soir. Il est de loin la plus humaine et la plus jolie rencontre que nous ayons fait depuis le début de ce voyage. Nous avons rapidement compris son « langage », nous avons toujours réussi à nous comprendre et nous avons passé de très beaux et inoubliables moments ensemble. Samantha passe également nous dire au revoir car nous ne nous verrons pas demain matin. Nous passons un bon moment à discuter pendant que Paul s’éclate à faire des dessins de poissons aux filles. Lorsqu’il nous dessine des dauphins et des baleines, on lui demande s’il en voit dans le lagon, et là il est fier de nous dire que les dauphins jouent autour de lui de temps en temps lorsqu’il fait de la pirogue et qu’il est même resté à côté d’une maman baleine lorsqu’elle est venue une fois dans le lagon pour se protéger des males agressifs. Il ne manque pas de nous dire que lui il n’a pas peur mais que Toriki, si ! L’accueil très chaleureux et rayonnant de cette jolie famille sur ce petit paradis terrestre ainsi que notre rencontre avec Paul nous ont largement permis d’enjoliver ce séjour bien arrosé ! 


Lundi 29 Février (7 mois de voyage) 

Ce matin nous avons un comité de départ de choix : Cécile, Nicolas, Armance et Gaspard venus à 8 heures du matin pour nous dire au revoir à l’aéroport ! Nous profitons de leur présence jusqu’à la dernière minute et embarquons en dernier dans l’avion. Les hôtesses doivent donc procéder a un petit remodeling, car bien évidement, il n’y a plus de places dispo côte à côte, les places n’étant pas numérotées… Nous apercevons les Meier nous faire signe depuis la petite lucarne de l’avion. Nous espérons que leur fin de séjour sera un peu plus ensoleillée ! Nous transitons par l’île de Raiatea et à peine l’avion a t’il décollé qu’on nous annonce déjà la descente, c’est le vol le plus court que nous ayons eu ! Lorsque au bout d’une heure nous approchons de Tahiti, le commandant de bord nous dit qu’il est impossible d’atterrir, car la piste est inondée, mais il nous rassure en nous disant qu’au pire, nous avons encore une heure de carburant ! Finalement après un petit surplus d’un quart d’heure de vol, nous atterrissons, sous la pluie pour ne pas changer… Un taxi nous amène chez Martine dans le bed and breakfast que nous avions pris en arrivant il y a quinze jours et nous partons en ville de suite après pour faire les derniers achats. On va chez Vaimiti, un « bar à perle » pour faire faire des boucles d’oreilles aux filles. Josette en profite également pour y faire des emplettes. C’est génial car on nous étale des bacs de Perle sur des serviettes et on choisi celle qu’on veut pour qu’ils nous les montent en collier, bague, boucles d’oreilles… et c’est vraiment un régal de voir toutes ses perles ! Au retour les filles travaillent, je vais chez le coiffeur à côté et en fin d’après midi nous ressortons manger aux « roulottes », avec des amis que Josette a rencontrée sur le bateau lors de sa croisière dans les Marquises juste avant de nous rejoindre. Les roulottes sont des camions installés sur une place. Chacun propose toute sorte de spécialités, et nous optons pour des spécialités chinoise. A peine servi, on se prend encore une bonne rincée et on se rapatrie vite avec nos assiettes sous le haut vent de notre roulotte. Après être allé se promener un peu sur la marina, l’amie de Josette nous raccompagne en voiture et nous rentrons tous nous coucher volontiers ! 

Mardi 1 Mars 

Bon, inutile d’annoncer le temps aujourd’hui, c’est toujours le même. Ce matin, au tour de Perle d’aller chez le coiffeur. Par chance elle a un peu oublié Pocahontas et elle regarde beaucoup Mulan en ce moment. Nous avons donc un argument de choc pour raccourcir sa chevelure qui avec le soleil et la plage devenait franchement indomptable. Nous retournons au « bar à perle » chercher la commande de mamie et vu que je trouve des perles dont la couleur me convienne, mon petit mari chéri en profite pour me faire un petit cadeau également ! De retour chez Martine, nous grignotons un bout et finissons de boucler nos valises. A 16h, lorsque que nous avons enregistré nos bagages Angélina se met à crier « Y’a les Meier, y’a les Meier » mais bon dans ce domaine, plus rien ne nous étonne maintenant !!! Effectivement, ils viennent d’arriver de Huahine et comme ils savent que nous partons à cette heure-ci, ils sont gentillement venu nous faire un petit coucou ! Merci ! Cela va être trop dur de ne plus vous voir pendant 1 semaine !!! On croise en même temps une autre famille qui fait le tour du monde et que nous avions croisé en arrivant à Tahiti, il y a 15 jours. Puis il est temps de dire au revoir à mamie également… On a qu’une hâte désormais c’est d’être un peu au sec ! On espère pouvoir revenir en Polynésie un jour, histoire d’y voir un peu le soleil, et de retrouver la joie de vivre et l’extrême gentillesse de ces habitants…

1 commentaire:

  1. Aïe ! pas de bol la pluie. Mais les Meier, c'est vraiment drôle! dans votre bilan de chiffre, pour la fin du voyage, faudra rajouter le nombre de fois où vous vous êtes croisés ;)

    Mathieu

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