jeudi 25 février 2016

Polynésie, le Dolphin Center de Moorea en images

Polynésie, Moorea, sous la pluie ...

Mardi 16 Février 

Après 5 heures de vol, nous arrivons à minuit à Papeete et nous prenons 5 heures de décalage horaire. On a pas franchement dormis dans l'avion et à vrai dire on est pas vraiment frais ! Mais bon l'avantage c'est que la nuit va durer cinq heures de plus ! Martine, la responsable de notre l'hôtel est là pour nous accueillir avec des colliers de fleurs et avec les filles on est vraiment fan de ce nouveau type d'accueil ! Elle nous conduit à l'hôtel et après avoir bu un jus de fruit nous nous retirons dans nos quartiers... Le problème c'est que plus personne n'a sommeil et nous nous endormons à 3 heures du matin, les joies du décalage horaire quoi ! Nous nous réveillons à 8 heures, avec chose promise, chose due en saison des pluies : de la pluie et un ciel super monotone... Depuis le début de notre voyage nous n'avons quasiment jamais eu de pluie, il faut que l'on arrive en Polynésie pour en avoir !!! Cela fait tout de même un peu râler ! Mais bon, on a pas trop le droit de se plaindre non plus car cela fait six mois que nous suivons le soleil. Du coup ce matin, on ne s'affole pas trop, les filles travaillent un peu pendant que nous faisons connaissance avec un couple de Bretons et leur fils, très gentils Après être allé faire un tour au U express du coin, parce qu'on est chauvin, on grignote sur le pouce à l'hôtel. A 14 heures, on quitte l'hôtel pour aller faire un tour dans les bijouteries de perles noires et au marché, jusqu'à 16 heures, heure à laquelle nous embarquons dans l'Aremiti en direction de Moorea où nous resterons une petite semaine. La traversée ne dure que 45 minutes mais il y a beaucoup de houle et je ne fais pas la fière. Je suis à la limite d'y laisser mon déjeuner, mais mon regard ne quittant pas l'horizon, j'arrive finalement à gérer cette traversée difficile. Il pleut toujours lorsque nous arrivons à Moorea et les hauts reliefs sont noyés dans une brume bien grisâtre. Nous parvenons à trouver un taxi qui, en plus de nous amener à 20 kilomètres de là jusqu'à notre logement, nous arrête et nous attend au supermarché, de manière à ce que l'on puisse faire quelques courses. Nous ressortons de là au bout d'une demi heure, le chariot plein de produits que nous n'avions pas mangé depuis longtemps et avec entre autre : des Princes, des Granolas et des Palmitos! Le logement où nous arrivons est superbe et la plage est à une vingtaine de mètres de là. Il y a même des kayaks qui nous permettrons d'aller faire un tour dans le lagon si la pluie veut bien s'arrêter. Dans trois jours Mamie Josette arrive et cela tombera pile poil avec l'anniversaire tant attendu de Perle. La météo annonce de la pluie pendant au moins encore toute la semaine... Heureusement le logement est assez grand et chacun pourra avoir de l'espace. Ce soir les filles sont hypnotisées par la télévision qui passe des émissions en français, pendant que nous, nous regardons dépités, les gouttes dégouliner sur nos fenêtres... 

Mercredi 17 Février 

Il a plu toute la nuit sans discontinuer et ce matin le temps est toujours aussi gris, la condition idéale pour faire travailler les filles ! En début d'après midi, pas vraiment d'amélioration mais malgré le temps gris, la pluie a cessé. Nous prenons donc les kayaks, les masques et les tubas, pour aller explorer les fonds sous-marins. Inutile de vous dire que c'est superbe et on en prend plein la vue ! Le corail est violet, les bénitiers bleus roi, et les poissons sont multicolores... Avec les filles nous n'avions jamais fait de snorkeling, mais je pense que nous allons vite y prendre goût ! 

Jeudi 18 Février 

Ce matin, c'est encore la fête à la grenouille... Fred part chercher la voiture de location ce qui est franchement nécessaire car nous sommes un peu isolé. Même programme qu'hier, les filles travaillent ce matin et en début d'après midi comme il y a une acalmie nous repartons en kayak, Lily Rose trouve une énorme "porcelaine", elle est trop contente ! Ensuite nous faisons tout le tour de l'île en voiture, environ une soixantaine de kilomètres sur la seule et unique route qui la borde. En effet cette île n'est peuplée qu'en périphérie, et la route est une sorte de ceinture tout autour. Elle a un relief très prononcé et c'est une île très verte ! Nous nous arrêtons à un pêcheur qui vend son poisson au bord de la route et nous achetons également des fruits. Dès que Perle est endormie, ce soir nous décorons la maison pour son anniversaire demain. 

Vendredi 19 Février 

Y aurait-il un dicton qui dirait : "Polynésie pluvieuse, Polynésie heureuse???" Si oui on est preneur... Non, vraiment on savait que la pluie serait incontournable en cette saison, mais on s'était imaginé de gros nuages bien noirs, de grosses chavannes, et puis le ciel bleu... mais là, le ciel ne se dégage pas. Les éléments sont toujours autant déchainés en ce jour de fête, il pleut... on soufflera donc les 4 bougies de Perle à l'intérieur... Mamie arrive à 10h30, il était temps car Perle n'a qu'une hâte c'est d'ouvrir ses cadeaux. Elle déballe des legos, de la dinette, des bagues et des gommettes et souffle ses bougies après le repas sur un gâteau savane décoré de fanions roses à pois blancs. Niveau temps, l'après midi est guère mieux et à trois heures il pleut toujours... et encore... Côté photos, on fera court cette fois ci, car il n'y a vraiment pas d'amélioration... Le ciel est gris, bas et brumeux... Nous partons tout de même nous renseigner à l'hôtel Intercontinental, à quelques kilomètres de là où on loge, pour aller à la rencontre des dauphins. Ce sera le programme de demain si le temps n'est pas trop déchainé. Nous en profitons tout de même pour boire un cocktail à la santé de Perle, ne nous laissons pas abattre ! Notre occupation favorite, puisqu'on a que ça à faire (oui, je sais elle est vraiment cruelle notre vie de tourdumondistes) est de scruter toutes les météos possibles et inimaginables sur internet, et se fier à celle qui annonce le moins de mm de précipitations. Ce soir, nous en sommes quand même réduit à regarder une émission de karaoké avec Naguy, "salsa du démon... salsa du démon... "c'est peut être ça qu'il faut qu'on fasse, une danse du démon, pour faire revenir le soleil ! 

Samedi 20 Février

Surprise lorsque nous nous réveillons ce matin, le ciel est gris, mais.... il ne fait que pleuvioter !!! On se prépare a vitesse grand V et nous partons au Dolphins Center. Quel moment magique ! Pendant 15 minutes Valentine nous explique le comportement des dauphins et nous descendons tout les cinq pendant 15 autres minutes dans un bassin avec Koa, un dauphin de 22 ans. On lui fait des bisous, des câlins, et il fait pour nous deux beaux sauts. Lily-Rose qui rêvait de faire comme sa marraine, Stéphanie, est comblée. Elle pourra tout comme elle, afficher dans sa chambre une photo d'elle à côté d'un dauphin. En rentrant nous prenons vite les masques et les tubas pour aller faire du snorkeling. En revanche le vent ne nous permet pas de sortir en Kayak. Nous ne nous éloignons donc pas trop du bord mais l'abondance de coraux à cette endroit, nous permet de voir une quantité incroyable de poissons merveilleux. En rentrant, surprise, un bébé chat sort des fourrés en face de notre entrée, et il occupera largement l'après midi pluvieuse des filles. 

Dimanche 21 Février 

On est en mode cyclone aujourd'hui... dehors les éléments se déchainent... On se rassure en se disant que la Polynésie n'est une étape parmi tant d'autre et que les personnes qui se sont payées leur voyage de l'année sont bien plus à plaindre que nous. Nous n'avions pas vraiment le choix, car cette destination ne pouvait se caler qu'entre l'île de Pâques et la Nouvelle Zélande. Bien que ce soit dimanche, on décide de prendre de l'avance sur le travail des filles, comme ça si toute fois la semaine à venir est meilleure, nous pourrons en profiter au maximum. Le bébé chat a élu domicile, on a même été obligé de le faire rentrer cette nuit car il miaulait à la mort, dehors (à croire que se faire maltraiter par une enfant de 4 ans, que l'on ne nommera pas, lui fait plaisir !). Incroyable, mais vrai, à 9h30, un rayon de soleil sort comme par enchantement et nous éblouis ! Au loin un ciel bleu, comme nous n'en n'avions encore pas vu ici ! C'est incroyable à quelle vitesse le temps a pu changer. J'arrête immédiatement d'écrire ce post, on enfile les maillots et on file à l'eau... Le rayon de soleil et le ciel bleu ne restent que quelques minutes, mais il ne pleut pas, et à cause de la forte pluie qu'il est tombé cette nuit, l'eau est très trouble. On ne reste donc pas trop longtemps dans l'eau. Dans l'après midi, le temps se "re"dégage de nouveau et nous décidons de prendre la voiture et d'aller faire un tour sur l'île pour la montrer à Mamie Josette. Nous la voyons différemment sous le soleil ! En montant admirer l'île du belvédère qui la surplombe nous nous rendons compte que la tempête a fait beaucoup de dégâts. Il y a un nombre incroyable d'arbres arrachés et un gros éboulement. En discutant avec des locaux, on apprend que cette grosse tempête qu'il y a eu cette nuit et ce matin est une "miette" du reste du cyclone qui s'est abattu sur les Fidji ces derniers jours. En chemin nous nous arrêtons à la page du Sofitel pour faire du snorkeling car nos propriétaires nous ont recommandé ce spot, mais on doit pas être au bon endroit car on ne voit pas de coraux. Nous rentrons et faisons les valises car demain matin, un taxi viendra nous chercher à 4h00, notre avion pour Huahine étant à 7h15. A neuf heures tout le monde est au lit et nous nous endormons avec des rayons de soleil plein la tête !

mercredi 17 février 2016

Ile de Pâques, Feria Tapatio Papanui en images

Ile de Pâques, la mystérieuse

Jeudi 11 Février 

Après 5h50 de vol, nous arrivons sur ce petit caillou de 22 kms de long sur 11 kms de large, le nombril de l’océan : l’île de Pâques. Nous venons de poser le pied sur l'île la plus mystérieuse et une des plus isolée au monde, celle qui apporte plus de questions que de réponses. Nous reculons nos montres de 2 heures ce qui nous permettra de profiter d’une journée plus longue. Nous mettons au moins une heure à récupérer nos bagages car l’aéroport est tout petit et il n’y a qu’une petite camionnette pour décharger les valises des 250 passagers. Alors que nous nous apprêtons à prendre un taxi, nous apercevons une dame avec une pancarte « Laetitia », c’est notre hôte qui est gentiment venue nous accueillir, avec, à l’immense joie des filles, des colliers de fleurs de frangipanier. C’est une vrai Rapanui, et comme elle est mariée à un français, elle parle un français parfait ! Elle est d’une gentillesse incroyable ! Comme sa voiture est petite, elle paye un taxi qui nous amène jusqu’à chez elle. En arrivant, c’est le paradis ! nous avons un grand bungalow en bois avec vue sur le Pacifique… et en plus il y a des chiens, un chat, des poules et des poussins ! Une sorte d’Arche de Noé privée pour les filles ! Lorsque nous lui disons que nous voulons louer une voiture, elle nous dit que cela va être difficile en raison du grand nombre de passagers qui ont débarqués ces deux derniers jours. Elle passe tout de même un coup de fil à un ami qui par chance en a une pour nous. Il nous l’amènera à 18 heures ce soir. On aura donc une voiture durant 4 jours pour un prix dérisoire ce qui nous rendra autonome pour nous balader sur l’île. Juste le temps de décharger les bagages et de se rafraichir un peu, que notre hôte, Sylvia, nous accompagne avec sa voiture en ville, au festival « Tapati Rapanui ». Par chance, notre séjour tombe en plein milieu de cette fête traditionnelle, nous nous imprégnerons ainsi de la culture et des coutumes locales. Il s’agit d’une série de concours de chants, de danses, d’artisanat et de sports entre deux clans qui présentent chacun une prétendante au titre de reine du festival. En chemin nous passons devant la maison du frère de Sylvia et comme il est en train de se préparer avec une partie de sa famille pour la fête, on s’y arrête. Hommes et femmes sont soit en maillot soit ils ont juste de quoi cacher ce qu’il y a à cacher et s’enduisent entièrement le corps de boues de différentes couleurs. Une fois sèche leurs corps teintés sont ornés de différents dessins peints avec une boue d’une autre couleur, de coquillages, de feuilles de palmier séchées ou de plumes. Dans la rue principale, chacun se prépare à défiler. Angelina, Lily-Rose et Perle se font maquiller le visage à la boue également. A 18 heures, Sylvia nous ramène car la voiture nous attend à notre logement. Ici tout se base sur la confiance, nous avons les papiers du véhicule mais on ne signe rien, mais à ce niveau du voyage, plus rien ne nous étonne… Nous repartons faire un tour sur le petit port en ville en attendant le début des festivités, puis nous regagnons le centre ville admirer le défilé tout en mangeant une bonne brochette. 

Vendredi 12 Février 

« A la rencontre des Moaïs » ces sculptures en pierre monumentales, est notre devise de la journée ! Il plane quelque chose d’étrange sur cette île avec ces imposantes et belles statues. L’histoire de cette dernière et de ses Moaïs est très mystérieuse car il y a beaucoup de théories, mais aucune certitude. Une énorme quantité de détails sur la sculpture primitive ont disparu avec les premiers habitants et il est fort probable que personne les connaitra jamais. Même s’ils ne sont pas tous dans leur état d’origine et que beaucoup sont abimés, il n’en reste pas moins qu’ils dégagent tous quelque chose de mystique. Pour faire court, ces ancêtres croyaient que le Mana (énergie spirituelle) des personnes importantes continuait d’exister après la mort et pouvait influer sur le cours des évènement bien après leur décès. Lorsqu’un chef d’une tribu ou d’un de ces membres importants décédait, on faisait sculpter une statue dans la carrière de Rano Raraku, elle était ensuite transportée et érigée dans le village du défunt. Seul les orbites des yeux n’étaient pas taillés dans la carrière mais une fois la statue en place sur son « Ahu ». Car tailler les orbites d’un Moaï équivalait à lui ouvrir les yeux et à faire revenir son esprit à la vie. Toutes les statues regardaient vers l’intérieur de l’île pour surveiller et protéger les populations avec leurs pouvoirs spirituels. Elles ont toutes été renversée, mais on ne sait pas réellement pourquoi… S’agit-il de guerre entre tribu ou de fin de croyance ? Beaucoup de Moaïs ont été redressé par les archéologues et d’autres on été laissé tel qu’ils ont été trouvé. Nous allons tout d’abord sur le site de Tahai puis nous pique niquons ensuite en face des 7 « éclaireurs » d’Ahu Akivi, les seuls de l’île à être tourné vers la mer. Pourquoi? Parce qu’à priori il y avait un village devant eux, ou bien représentait-il les 7 hommes d’un roi polynésien déchu, qui seraient venus en éclaireurs pour voir si cette île était habitable ? Après ça, nous roulons jusqu'à la plage idyllique de sable blanc d’Anakena. Le soleil est brulant et l’eau fait le plus grand bien à tout le monde. Nous nous donnons pour objectif une « pause plage » par jour car, soyons réaliste, un enfant, une fois qu’il a vu un Moaï, ne voit absolument pas l’utilité d’en voir cinquante autres ! Cette « pause plage » nous servira donc de « carotte » ! Notre dernier stop de la journée sera Ahu Tongariki, un alignement de 15 majestueux Moaïs. Celui là est réellement impressionnant et ces 15 mastodontes ne peuvent que nous inspirer du respect. A l’entrée du site le « Moaï voyageur » est en traitement « anti-érosion » et on ne peut malheureusement pas le voir, car il est recouvert d’une bâche. On l’appelle « le voyageur » car à la suite d’une aide considérable du Japon pour la restauration des Moaïs (à savoir l’achat d’une grue pour les redresser), ce Moaï est prêté au Japon pour différentes expositions. Aujourd’hui il a repris sa place non loin des 15. Si les japonais pouvaient aussi faire un don pour permettre aux insulaires de reboucher tous les nids de poules sur les routes, ce serait génial !!! Tout au long de cette journée nous évoluons dans un environnement vallonné par une multitude de volcans éteints (70 au total), un peu comme un paysage auvergnat, mais en version « tropical » ! Cette île pourrait être appelée aussi l’île aux chevaux, car ils la peuplent superbement. Ce soir, nous rentrons tous rouges comme des écrevisses, car nous nous sommes laissé avoir par le fait qu’ici le zénith du soleil soit plus tard en journée et nous n’avons pas remis de crème en fin de journée. De plus le vent frais a bien atténué notre ressenti sur la chaleur et nous n’avons donc pas été assez vigilants… La journée s’achèvera donc par une biafine party ! 

Samedi 13 Février 

Nous commençons notre visite par le site de Vinapu, un des plus bel exemple de maçonnerie en pierre parmi toutes les plates formes de l’île. Il est vrai que les Moaïs prennent un peu la vedette sur les « Ahu » (plates formes sur lesquelles reposent les Moaïs) qui sont souvent tout aussi impressionnantes, et celle ci est différente dans le sens où elle rappelle étrangement les murs des constructions Inca que nous avons pu voir au Pérou. L’autre étape phare de notre visite est le splendide volcan Ranau Kau. Celui-ci est le deuxième des trois volcans principaux qui ont façonnés l’ile. Il est vieux de 2,5 Millions d’année et son éruption laissa un cratère de plus d’un km de diamètre. Ce n’est pas la première fois depuis le début de notre voyage que l’on voit un volcan mais c’est bien la première fois que l’on voit un cratère, de plus, de cette dimension et c’est assez émouvant à voir. A l’intérieur, un lac s’est formé et des joncs d’eau douce, identiques à ceux du Lac Titicaca, tapissent la surface. En continuant notre route sur la crête du volcan on arrive au site d’Orongo. Ce village cérémonial doté de petites habitations en pierre vaut surtout le détour par sa situation spectaculaire, perchée entre le cratère et la falaise qui plonge dans le pacifique. La vue sur l’océan et sur les 3 Motus (petits ilots) proches de la côte est vraiment hypnotisante. Puis direction Ahu Hanga Te’e, cet endroit diffère de nos précédentes visites car ici les Moaïs ont été laissés tel qu’on les a trouvé, c’est à dire couchés face contre terre par les insulaires. Ce spectacle désolant nous rappelle que par moment l’histoire des Rapanuis a été des plus violentes. En nous rendant à la plage de sable rose d’Ovahe, où s’achèvera notre journée, nous repassons devant le site de Tongariki et par chance aujourd’hui le Moaï « Voyageur » est libéré de sa bâche. Nous y refaisons donc un stop rapide car les filles trépignent d’impatience à l’idée d’arriver à la plage ! La petite plage de sable rose d’Ovahe se trouve dans une crique encaissée dans la falaise ce qui lui permet d’avoir la particularité d’être ombragée à partir de quinze heures et tant mieux car avec le coup de soleil que nous avons attrapé hier, un peu d’ombre aujourd’hui ne nous fera pas de mal. 

Dimanche 14 Février 

En ce jour de St Valentin, on s’offre la visite des deux carrières, dans lesquelles étaient taillés les Moaïs. On commence par « Puna Pau » où les coiffes étaient réalisées dans une roche de couleur rouge différente de celle du corps. Ensuite nous allons à la carrière principale « Rano Raraku » qui se situe sur la paroi externe d’un cratère d’un volcan. La roche est du Tuf, cendre du volcan solidifié, plus tendre que le basalte du reste de l’île. D’ici, on se rend vraiment compte du travail titanesque qui était réalisé. Les faces « avant » des Moaïs étaient sculptées dans les parois et ce n’était qu’ensuite qu’ils étaient décrochés des parois, redressés et sculptés sur la face arrière. Une fois terminé, ils étaient transportés à des kilomètres de là. Par quels moyens? Debout ou couché? Après une petite marche de 10 minutes nous arrivons sur la paroi interne du volcan nous remarquons que là aussi des Moaïs ont été sculptés, surement en raison d’une forte demande. Les extraire de là était encore plus difficile car les hommes devaient les faire descendre jusqu’au bord du lac, les faire remonter sur la pente interne du cratère pour ensuite les redescendre sur la pente externe ! Et le plus incroyable c’est qu’aujourd’hui encore, on ne sait avec certitude ni pourquoi, ni pour qui, ces hommes se donnaient autant de mal. Les Moaïs inachevés restés dans la carrière sont désormais ensevelis jusqu’au cou pour la plupart et des corps de plus de 13 mètres sont invisibles, plantés sous la terre. Pourquoi la production s’est-elle arrêtée si brusquement? Nous partons à la plage vers les 18 heures pensant qu’elle sera déserte, sauf qu’aujourd’hui on est dimanche et que tous les insulaires s’y sont donnés rendez vous. Malgré l’heure tardive, nous avons presque du mal à trouver une place sur le petit bout de sable paradisiaque d’Anakena. On conclu cette journée de nouveau par un pique nique sur le site des 7 Moaïs d’Ahu Akivi pour profiter de leur exposition à la lumière du coucher de soleil. En revanche, on ne tarde pas, car il fait très frais. Lorsque nous rentrons, Sylvia nous a fait une surprise et nous a préparé un repas pensant que nous rentrerions pour manger : du poulet Sarsive (poulet à la sauce chinoise de la réunion avec du riz et de la patate douce). Nous le mangerons demain, sans faute, car cela sent réellement bon !!! 

Lundi 15 Février 

Ce matin, il nous faut reprendre le chemin de l’école… La matinée s’articule donc entre devoirs lessives et bagages. Nous mangeons le bon repas que Sylvia nous a préparé hier, puis nous retournons faire un tour sur l’île pour profiter une dernière fois des paysages qu’elle nous offre. Nous profitons également de ce temps pour nous arrêter de nouveau à la carrière Rano Raraku, à Orongo et à la poste afin d’apposer des tampons sur nos carnets de voyage et nos passeports. Ce soir nous nous envolons pour Papeete. Savoir que ces Moaïs ne livreront jamais tous leurs mystères, les rend encore plus attractif. En plus de sa splendeur, ce que nous retiendrons de cette île c’est la gentillesse des insulaires. Aussi, malgré les cinq cents personnes qui atterrissent chaque jour sur ce petit bijou, tous les sites étaient quasiment déserts et les routes également, cela est surement dû au fait qu’ici on ne s’y arrête que quelques jours… En tout cas on a vraiment eu l’impression d’y être seul au monde ce qui a rendu ces 4 jours encore plus extraordinaires. De tout coeur, Maururu !

jeudi 11 février 2016

Chili, Santiago en images

Chili, Santiago

Mercredi 3 Février

Notre avion décolle à 10h00 et fait un arrêt à Puerto Montt pour débarquer et embarquer de nouveaux passagers. Nous arrivons à Santiago à 14h00 sous une chaleur torride et nous, nous sommes habillés comme des esquimaux car ce matin en partant de Punta Arenas il faisait très froid. Le logement que nous ont recommandé Sandrina et Mathieu Peltre est parfait ! Ils ont une longueur d'avance sur nous et n'hésitent pas à nous refiler les bons tuyaux. On vous en remercie, c'est un plan comme on les aime avec, cerise sur le gâteau une lavanderia et un supermarché juste à côté. Comme à chaque arrivée on doit s'occuper de l'intendance et on part déposer le linge sale à la lavanderia et faire les courses. On revient chargé comme des mules parce que la pastèque c'était tentant avec cette chaleur, parce qu'aussi on ne pouvait passer à côté des trois bouteilles de vin chilien en promo et parce que c'est plus raisonnable de faire une petite réserve de lait vu notre consommation journalière. Les filles se mettent au travail dès que nous rentrons. Tout en dégustant un bon verre de vin chilien, nous préparons le programme pour les jours à venir...

Jeudi 4 Février

On part au quartier Bellavista qui est dédié au "Street Art". On déambule dans des rues colorées et on flâne le long de trottoirs où les murs sont envahis de graffitis et de fresques murales. On accède ensuite au Cerro San Cristobal par le funiculaire. La vue de la ville d'en haut est imprenable. Cet endroit est très apprécié des locaux qui viennent s'y promener et y boire une boisson un tant soit peu étrange le mote con huesillo, une "boisson dessert" très sucrée à base de sirop de pêche, de pêches entières et de blé cuit. Après notre sandwich, nous en prenons un verre car nous sommes curieux et même si le blé qui trempe au fond nous inspire que moyennement, nous finissons entièrement le verre car c'est délicieux. C'est vers le sommet de cette colline que nous nous dirigeons par une allée parsemée de grandes croix décorées par des artistes locaux. Cela nous mène jusqu'à la chapelle et à la Vierge Immaculée de 22 mètres de hauteur. Tout comme le Christ à Rio, la Vierge ouvre ses bras pour protéger cette ville qui, écrasée par la pollution, apparait sous une perpétuelle brume. Là-haut tout est calme et paisible et la musique sacrée nous encourage à nous poser un petit peu sur les marches et à profiter de la vue. 

Vendredi 5 Février

La semaine prochaine sera une semaine de vacances scolaires pour les filles car nous louerons une voiture et comme les promenades rempliront bien nos journées, nous aurons surement pas le temps de travailler. Elles devaient s'avancer pour ne pas prendre de retard, et comme elles ont rempli l'objectif, aujourd'hui nous partons à la piscine municipale Tupahue sur le Cerro San Cristobal. C'est fou le pouvoir que peut avoir l'eau sur les enfants ! Perle est ravie de pouvoir faire "le saut merveilleux de Pocahontas" car il faut dire qu'en ce moment cette dernière vole, avec sa consoeur Mulan, la vedette à Elsa... Angélina fait son baptème de plongeons "tête première" et Lily Rose fait des "sauts torpilles". Cette journée "d'eau" est super agréable pour tout le monde vu la chaleur de l'été chilien !

Samedi 6 Février

Ce matin nous partons au Mercado Central, le marché aux poissons et aux fruits de mer, pour s'y promener. Cette halle à la structure métallique conçue par Eiffel, est de toute beauté tout comme les étales des vendeurs qui la compose. Avec Fred nous en profitons pour goûter un bon ceviche et les filles se laissent tenter par un délicieux plat de moules. En sortant nous passons par la très jolie "Plaza de Armas" et nous tombons sur la rue des marchands de laine, parce qu'il faut dire qu'ici à Santiago, il y a des rues à "thème" telle que la rue des magasins de luminaires, celles des magasin d'articles de fêtes, celle des vendeurs de vélos... Comme cela faisait longtemps que j'avais promis aux filles de leur faire des tresses (comme je les faisais avec ma meilleure amie Aude, lorsque nous étions plus jeunes), nous rentrons dans une boutique pour acheter des fils de dmc et achetons également une pelote de laine rose pour relooker "la valise licorne" de Perle. Sur le chemin du retour nous nous laissons tenter par une glace après quoi, je passerai le reste de l'après midi à faire des tresses dans les cheveux des filles, des bracelets pour les copains Meier (avec qui nous avons rendez vous demain), ainsi qu'une quarantaine de crêpes pour le dîner du soir et pour le prochain goûter.

Vidéo Bonus

Chili, Muséo Interactivo Mirador

Dimanche 7 Février

Journée de fête aujourd'hui, Cécile et Nicolas (la famille Meier) sont arrivés, et sont logés non loin de chez nous. Nous nous donnons rendez-vous au carrefour de nos deux rues pour une journée entièrement dédiée à "l'enfant". Elle commence par un pique nique, suivi de l'après midi complète au Museo Interactif Mirador qui est un équivalent de "cité de la science" à Paris. Inutile de vous dire que les enfants sont surexcités et que cette après midi se passe merveilleusement bien ! Comme les enfants n'en ont jamais assez, c'est bien connu, nous finissons cette agréable journée par une dinette chez nous (bon d'accord, on l'avoue, ce repas nous fait plaisir à nous aussi, les parents !). Au menu de ce soir : Fajitas... oui, nous on voyage aussi par les saveurs et ce soir, du coup, nous sommes tous transportés au Mexique (lol). Le moment est venu de se quitter, mais comme d'habitude avec Cécile et Nicolas, ce n'est jamais pour bien longtemps !

Chili, Valparaiso en images

Chili, Valparaiso et les alentours de Santiago

Lundi 8 Février

Fred part chercher la voiture de location et commence alors notre exploration des alentours de Santiago. Nous partons en direction de la Vallée de Maipo pour faire une belle ballade en voiture, et voir les parois abruptes du canyon au fond duquel coule le Rio Maipo. C'est également la région des vignobles car le climat méditerranéen permet ici, la culture de la vigne. On retrouve d'ailleurs la végétation du sud de la France. En route nous nous arrêtons à la "Cascade las Animas" et on profite de ce brumisateur naturel pour se rafraîchir et clôturer cette journée.

Mardi 9 Février

Aujourd'hui c'est la superbe ville de Valparaiso à 120 kms de Santiago que nous allons visiter. Cette  ville est le port le plus important du pays et elle est magnifique. Ce qui la caractérise sont ses maisons  colorées et rares sont celles qui ne le sont pas. Sur les murs et les façades, des tags, des fresques, tout est permis. Elle est dominée par 44 collines qui lui donnent des allures d'amphithéâtre, ses rues sont très pentues, et il vaut mieux les descendre que les monter !!! Quinze "ascenseurs" ou "funiculaires", permettent aux habitants de rejoindre leurs quartiers perchés sinon ils empruntent de très longs escaliers. Dans le centre historique, l'architecture qui a un fort accent colonial, nous rappelle celle de Cuba. Le fait d'avoir la voiture nous permet de sillonner de nombreuses rues, de nous perdre dans le labyrinthe de ruelles et de faire des haltes aux différents miradors. Nous allons également jusqu'à Viña del Mare, la ville balnéaire juste à côté et nous découvrons un beau front de mer avec de nombreux, grands et beaux immeubles. Nous rentrons en fin d'après midi, en nous disant que cette ville aurait mérité de s'y arrêter quelques jours. Ce sera pour une prochaine fois peut-être. Pendant le chemin du retour, sur l'autoroute limitée à 120 kms/h, nous croisons pas moins d'un tractopelle, d'un joggeur avec sa jolie tenue de sport, deux cyclistes et un piéton mais ce qui est vraiment rassurant c'est qu'elle est interdite au calèche ! Il y a également des arrêts de bus tous les 10 kms environ. Ah ! les normes de sécurité sud-américaines ne finiront jamais de nous étonner !

Mercredi 10 Février

Nous profitons de ce dernier jour à Santiago pour aller visiter le vignoble Cousino Macul au porte de la ville, et faire quelques achats pour l'anniversaire de Perle qui arrive à grand pas... Avant ça, nous allons pique niquer dans un parc et en rejoignant notre voiture nous assistons à un accident de la route assez impressionnant à un carrefour, heureusement aucun blessé n'est à déclarer. Le conducteur fautif et son passager ayant soit une voiture volée, soit pas d'assurance, laissent leur voiture accidentée en plein milieu de la route et partent en courant, laissant les passagers de l'autre voiture un peu désoeuvrés... Incroyable ! Nous rentrons en milieu d'après midi pour refaire les valises. Demain nous quitterons le continent américain, continent qui nous a surpris tant de fois, qui a su nous émerveiller si souvent, qui nous a fasciné à tout jamais.

mercredi 3 février 2016

Le voyage est la seule chose qu'on achète et qui nous rend plus riche... (auteur inconnu)

Argentine, Ushuaia, suite et fin...

Vendredi 29 Janvier

Petite journée "RAS". Vu que nous avons un peu pris notre temps ce matin, la journée est bien entamée et nous décidons d'aller flâner en ville et d'y boire un bon chocolat chaud. Nous en profitons également pour réserver notre excursion de demain et nos billets de bus pour Punta Arenas.

Samedi 30 Janvier

Un mini bus vient nous chercher à 8 heures pour nous amener visiter le "Parc National de la Terre de Feu". Après avoir déposé les personnes qui désiraient faire une partie de l'excursion avec le train "del fin del mundo" à la petite gare à l'entrée du parc, nous faisons un arrêt au petit bureau de poste le plus austral du monde sur notre demande car il n'était pas prévu dans notre excursion. Niché sur une petite jetée en bois, nous y faisons tamponner au total 16 cartes postales et nos cinq passeports, par le passage de sceaux qu'à crée "l'homme" de ce lieu improbable, celui qui s'est autoproclamé premier ministre de la Isla Redonda (la petite île qui est en face du ponton), j'ai nommé : Monsieur le receveur "Carlos Delorenzo". Ses belles bacchantes font de lui "une figure" qui est même imprimée sur des stickers à son effigie, sur lequel il appose fièrement son tampon "fin del mundo". En le voyant on a l'impression (surement vrai) qu'il a passé sa vie dans ce petit espace, qui l'a rendu "célèbre". La guide en profite pour nous faire faire une petite ballade sur les hauteurs environnantes afin de nous montrer la flore existante. Nous allons ensuite au bord du Lago Roca. Le vent glacial et l'absence de soleil ne nous font pas regretter l'équipement "spécial froid" qui prend tant de place dans nos sacs ! A midi, nous arrivons au "visitor center" où nous faisons une pose pour manger. Notre visite prendra fin au même endroit que la route 3, sur la baie de Lapataia afin de l'admirer et aussi de voir le travail des castors. Malheureusement nous n'en voyons pas à l'ouvrage car à priori, ils ne sortent qu'en fin de journée. L'impact de leur travail acharné est catastrophique pour l'écosystème. Vingt cinq couples ont été introduit du Canada pour la production de fourrure. Cela n'a pas fonctionné car les castors n'ont pas développé la même fourrure qu'au Canada où le climat est différent. Ils se sont reproduit à une vitesse folle et aujourd'hui on en dénombre plus de 100000. En plus des forêts qu'ils déciment pour faire leurs barrages, les lagunes qu'ils créent, inondent des zones où les arbres et la flore finissent par mourir les pieds dans l'eau. L'objectif est maintenant de s'en débarrasser et d'encourager la population à manger du castor car c'est à priori une viande riche en vitamines !!! Sur ce, bon appétit !

Dimanche 31 Janvier

En début d'après midi nous nous faisons déposer par un taxi à la "Playa Larga" en prenant bien soin d'en recommander un pour 16h30 avant d'en descendre, car l'endroit étant isolé, les taxis ne viennent pas forcement s'y perdre. Il y a beaucoup de monde, néanmoins nous parvenons rapidement à trouver une petite crique déserte. Nous y restons 2 heures, à regarder émerveillé le canal inondé de soleil, surplombé par les montagnes enneigées... Tout le monde s'allonge sur la plage de graviers et nous jouons à notre jeu favori, le jeu des nuages. Après avoir vu une tête de fauve, un oiseau et une baleine et alors que nous nous apprêtons à partir, Angélina aperçoit à quelques mètres de nous un renard de Magellan. Nous nous observons mutuellement et nous avons même le temps de le photographier avant qu'il ne file dans les fourrés. Le taxi ne nous ayant pas oublié, nous nous faisons déposer au supermarché pour acheter de quoi cuisiner les trois repas qu'il nous reste prendre. Après un bon plat de pâtes carbo, nous allons nous coucher car nous voulons profiter de notre dernière journée à Ushuaia demain.

Lundi 1 Février 2016

Changement de programme ! Nous avions programmé d'aller au glacier aujourd'hui, mais il pleut, nous passons donc cette dernière journée à rattraper un peu le retard que nous avons sur l'école des filles, à savoir les tables de multiplications pour Lily et du calcul mental et des exercices en ligne du cned pour Angélina. On fait également les bagages car demain une journée de bus de 12 heures nous attend pour atteindre Punta Arenas d'où nous vous envolerons le sur lendemain pour Santiago de Chili... A 18 heures le soleil faisant son apparition nous partons nous balader sur le front de mer jusqu'à 20h30. Nous rencontrons une jeune fille que nous avions vu il y a quelques jours et qui part dans 1 semaine en Antarctique en voilier. Avec l'accord du capitaine, elle nous fait visiter le voilier sur lequel elle sera pendant 1 mois avec 9 autres passagers. Elle sait d'avance que la traversée de trois jours sera rude, car elle n'a pas le pied marin et l'océan antarctique n'est vraiment pas facile, mais les trois semaines qu'elle passera sur ce continent blanc, lui feront vite oublier ce petit désagrément. Nous lui souhaitons "bon vent" et nous concernant, nous profitons une dernière fois du bon vent frais d'Ushuaïa sur le chemin du retour...

Mardi 2 Février

Notre taxi vient nous chercher à 8h00 pour nous déposer à la gare de bus, au détail près que nous avons perdu les tickets... Par chance nos noms et les numéros de passeports sont enregistrés sur la feuille du conducteur et nous embarquons donc comme prévu. Nous quittons l'Argentine et entrons au Chili à midi. Après 2 heures de formalités aux deux postes de frontières, nous repartons avec un peu de retard car le chien du douanier détecte quelque chose dans un des sacs des passagers. Après un bon quart d'heure de fouille dans le sac en question, en compagnie de son propriétaire, à huit clos dans le bus, le douanier en sort avec une énorme boite de feuille à rouler. Il n'y avait surement qu'une petite boulette qui trainait à l'intérieur, rien de plus car le passager a continué le voyage avec nous. Nous sommes désormais en pleine Patagonie chilienne et toujours dans la pampa. Les filles profitent du voyage pour faire quelques révisions. Vers 17 heures nous arrivons à l'embarcadère pour la traversée du fameux détroit de Magellan. Le temps que le bateau arrive, que tous les véhicules embarquent et que fassions cette petite traversée de trente minutes, nous nous remettons en route à 18 heures de l'autre côté pour arriver "sain et sauf" comme un des chauffeurs nous le fait remarquer, à 20 heures à Punta Arenas. Par chance à côté de notre location, il y a une sorte de snack, où l'on nous sert des hamburgers si gros que nous, les filles, nous aurions pu manger à quatre sur un. En rentrant on sort des valises juste de quoi se changer, car dès demain matin nous nous envolerons pour Santiago de Chili.