mercredi 3 février 2016

Argentine, Ushuaia, suite et fin...

Vendredi 29 Janvier

Petite journée "RAS". Vu que nous avons un peu pris notre temps ce matin, la journée est bien entamée et nous décidons d'aller flâner en ville et d'y boire un bon chocolat chaud. Nous en profitons également pour réserver notre excursion de demain et nos billets de bus pour Punta Arenas.

Samedi 30 Janvier

Un mini bus vient nous chercher à 8 heures pour nous amener visiter le "Parc National de la Terre de Feu". Après avoir déposé les personnes qui désiraient faire une partie de l'excursion avec le train "del fin del mundo" à la petite gare à l'entrée du parc, nous faisons un arrêt au petit bureau de poste le plus austral du monde sur notre demande car il n'était pas prévu dans notre excursion. Niché sur une petite jetée en bois, nous y faisons tamponner au total 16 cartes postales et nos cinq passeports, par le passage de sceaux qu'à crée "l'homme" de ce lieu improbable, celui qui s'est autoproclamé premier ministre de la Isla Redonda (la petite île qui est en face du ponton), j'ai nommé : Monsieur le receveur "Carlos Delorenzo". Ses belles bacchantes font de lui "une figure" qui est même imprimée sur des stickers à son effigie, sur lequel il appose fièrement son tampon "fin del mundo". En le voyant on a l'impression (surement vrai) qu'il a passé sa vie dans ce petit espace, qui l'a rendu "célèbre". La guide en profite pour nous faire faire une petite ballade sur les hauteurs environnantes afin de nous montrer la flore existante. Nous allons ensuite au bord du Lago Roca. Le vent glacial et l'absence de soleil ne nous font pas regretter l'équipement "spécial froid" qui prend tant de place dans nos sacs ! A midi, nous arrivons au "visitor center" où nous faisons une pose pour manger. Notre visite prendra fin au même endroit que la route 3, sur la baie de Lapataia afin de l'admirer et aussi de voir le travail des castors. Malheureusement nous n'en voyons pas à l'ouvrage car à priori, ils ne sortent qu'en fin de journée. L'impact de leur travail acharné est catastrophique pour l'écosystème. Vingt cinq couples ont été introduit du Canada pour la production de fourrure. Cela n'a pas fonctionné car les castors n'ont pas développé la même fourrure qu'au Canada où le climat est différent. Ils se sont reproduit à une vitesse folle et aujourd'hui on en dénombre plus de 100000. En plus des forêts qu'ils déciment pour faire leurs barrages, les lagunes qu'ils créent, inondent des zones où les arbres et la flore finissent par mourir les pieds dans l'eau. L'objectif est maintenant de s'en débarrasser et d'encourager la population à manger du castor car c'est à priori une viande riche en vitamines !!! Sur ce, bon appétit !

Dimanche 31 Janvier

En début d'après midi nous nous faisons déposer par un taxi à la "Playa Larga" en prenant bien soin d'en recommander un pour 16h30 avant d'en descendre, car l'endroit étant isolé, les taxis ne viennent pas forcement s'y perdre. Il y a beaucoup de monde, néanmoins nous parvenons rapidement à trouver une petite crique déserte. Nous y restons 2 heures, à regarder émerveillé le canal inondé de soleil, surplombé par les montagnes enneigées... Tout le monde s'allonge sur la plage de graviers et nous jouons à notre jeu favori, le jeu des nuages. Après avoir vu une tête de fauve, un oiseau et une baleine et alors que nous nous apprêtons à partir, Angélina aperçoit à quelques mètres de nous un renard de Magellan. Nous nous observons mutuellement et nous avons même le temps de le photographier avant qu'il ne file dans les fourrés. Le taxi ne nous ayant pas oublié, nous nous faisons déposer au supermarché pour acheter de quoi cuisiner les trois repas qu'il nous reste prendre. Après un bon plat de pâtes carbo, nous allons nous coucher car nous voulons profiter de notre dernière journée à Ushuaia demain.

Lundi 1 Février 2016

Changement de programme ! Nous avions programmé d'aller au glacier aujourd'hui, mais il pleut, nous passons donc cette dernière journée à rattraper un peu le retard que nous avons sur l'école des filles, à savoir les tables de multiplications pour Lily et du calcul mental et des exercices en ligne du cned pour Angélina. On fait également les bagages car demain une journée de bus de 12 heures nous attend pour atteindre Punta Arenas d'où nous vous envolerons le sur lendemain pour Santiago de Chili... A 18 heures le soleil faisant son apparition nous partons nous balader sur le front de mer jusqu'à 20h30. Nous rencontrons une jeune fille que nous avions vu il y a quelques jours et qui part dans 1 semaine en Antarctique en voilier. Avec l'accord du capitaine, elle nous fait visiter le voilier sur lequel elle sera pendant 1 mois avec 9 autres passagers. Elle sait d'avance que la traversée de trois jours sera rude, car elle n'a pas le pied marin et l'océan antarctique n'est vraiment pas facile, mais les trois semaines qu'elle passera sur ce continent blanc, lui feront vite oublier ce petit désagrément. Nous lui souhaitons "bon vent" et nous concernant, nous profitons une dernière fois du bon vent frais d'Ushuaïa sur le chemin du retour...

Mardi 2 Février

Notre taxi vient nous chercher à 8h00 pour nous déposer à la gare de bus, au détail près que nous avons perdu les tickets... Par chance nos noms et les numéros de passeports sont enregistrés sur la feuille du conducteur et nous embarquons donc comme prévu. Nous quittons l'Argentine et entrons au Chili à midi. Après 2 heures de formalités aux deux postes de frontières, nous repartons avec un peu de retard car le chien du douanier détecte quelque chose dans un des sacs des passagers. Après un bon quart d'heure de fouille dans le sac en question, en compagnie de son propriétaire, à huit clos dans le bus, le douanier en sort avec une énorme boite de feuille à rouler. Il n'y avait surement qu'une petite boulette qui trainait à l'intérieur, rien de plus car le passager a continué le voyage avec nous. Nous sommes désormais en pleine Patagonie chilienne et toujours dans la pampa. Les filles profitent du voyage pour faire quelques révisions. Vers 17 heures nous arrivons à l'embarcadère pour la traversée du fameux détroit de Magellan. Le temps que le bateau arrive, que tous les véhicules embarquent et que fassions cette petite traversée de trente minutes, nous nous remettons en route à 18 heures de l'autre côté pour arriver "sain et sauf" comme un des chauffeurs nous le fait remarquer, à 20 heures à Punta Arenas. Par chance à côté de notre location, il y a une sorte de snack, où l'on nous sert des hamburgers si gros que nous, les filles, nous aurions pu manger à quatre sur un. En rentrant on sort des valises juste de quoi se changer, car dès demain matin nous nous envolerons pour Santiago de Chili.

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