lundi 6 juin 2016

Thailande, Bangkok en image

Thailande, Bangkok

Lundi 30 Mai

Nous arrivons à Bangkok à 6h30. D’emblée nous sommes impressionné par la propreté de cette ville. Le contraste est tellement saisissant avec les îles que nous venons de quitter. Nous n’avons pas de logement réservé, mais juste une petite liste d’hôtel à démarcher. Il se trouvent tous sur « Khao San Road » car cet endroit est stratégique car proche de beaucoup de lieux à visiter. Malheureusement il n’y a pas de « family room » et toutes les chambres sont trop petites pour y ajouter un extra bed. Nous allons rester une semaine à Bangkok et nous aurons besoin d’un minimum d’espace. De plus cet endroit très vivant sera sans doute très bruyant. Nous changeons donc notre fusil d’épaule et nous décidons de nous excentrer et d’aller dans le quartier de « Din Daeng » où est proposé un hôtel sympa sur booking. Cela nous permettra d’être un peu au calme et d’avoir deux grandes chambres communicantes, 50 mètres carrés au total, le luxe ! Lorsque nous arrivons au « Bangkok 68 hotel » il est encore très tôt et nos chambres ne seront disponibles qu’en début d’après midi. Les filles en profitent donc pour attaquer leur semaine d’école et comme à notre habitude nous prenons nos aises en nous étalant dans le restaurant de l’hôtel. En début d’après midi les chambres sont enfin prêtes ce qui nous donne l’occasion d’aller y prendre une bonne douche ! Un peu rafraichis, nous attaquons fort cette découverte de la ville puisque nous allons d’emblée via le métro au « MBK center », un centre commercial sur 6 étages où les contrefaçons cohabitent sans aucun soucis avec les vrais marques. Au milieu de tous ça on en perd d’ailleurs un peu notre latin ! A chaque étage sa spécificité : vêtements, chaussures, téléphones/appareils photos… et le sixième étage, nommé « Food Island » est comme son nom l’indique consacré à la nourriture. Nous ne manquons pas d’aller y manger en début de soirée avant de ressortir de ce « big shopping ». Pour rentrer nous optons pour le « taxi meter » qui contrairement à ce que l’on pourrait penser est bien moins cher que le tuk tuk, ou le métro même si ce dernier à ses avantages aussi, il est plus rapide.

Mardi 31 Mai

La boulangerie du coin de la rue « Au Bon Pain » nous tend les bras ce matin. Après quoi nous allons arpenter les rues de Chinatown. A peine arrivé, nous nous engouffrons sans le savoir dans la rue des grossistes en jouets et articles de coiffure ! On ne pouvait pas tomber mieux ! Les filles ne savent plus où donner de la tête ! C’est incroyable, ça fourmille et il fait très chaud et très lourd… on grignote sur place dans des stands de rues. Après ça nous allons à Wat Pho. On parvient à négocier le prix d’un tuk tuk car les filles rêvent d’y monter. Cependant cela reste plus cher que le « taxi meter » On a comme l’impression que le tuk tuk est bon marché si on est thaïlandais ! Dans le cas contraire l’engin devient « une arme touristique » et les prix décollent (jusqu’à 3 à 6 fois le prix !) mais bon à ce stade du voyage nous ne sommes plus dupe. Wat Pho abrite un grand Bouddha couché auquel il doit son nom officiel… pret, feu, partez : Wat Phra Chettuphon Wimon Mangkhalaram Ratchaworamahawihan, un peu difficile à retenir on vous l’accorde ! Cette statue représente Bouddha sur son lit de mort, sur le point d'accéder au parinirvâna. Elle fait 43 mètres de long et 15 mètres de haut. Nous sommes contraint et forcé de prendre le métro pour rentrer car à cette heure ci il y a trop de « traffic jam » comme les taxis se plaisent à nous le répéter. Pour finir, nous allons piquer une tête dans la piscine au 9 ième étage de l’hôtel, histoire de se rafraichir un peu avant d’aller dormir.

Mercredi 1 Juin

Nous ne partons qu’en début d’après midi aujourd’hui, car visiter une ville comme Bangkok est comme toutes les grandes ville très fatiguant de part les distances, le bruit, le monde et la chaleur. Nous allons manger au Siam Center, une sorte de Printemps géant avec des boutiques les unes plus belles que les autres. A l’intérieur, un food court : « Le Food Republic ». Là aussi nous ne savons plus où donner de la tête tellement tout est appétissant. Le MBK center n’étant pas loin nous y retournons pour y faire des achats et comme le temps passe vite quand on fait les boutiques, il est déjà 19H00 lorsque l’on en sort… Perle qui en rentrant était habillée en short et tee shirt en vêtue d’une robe chinoise « comme Mulan ». Avant de partir nous achetons un repas à emporter pour le manger à l’hôtel histoire de rester un peu tranquille ce soir.

Jeudi 2 Juin

En début d’après midi, après l’école, nous partons à Khao San Road. Cette rue est très animée, mais ultra touristique et tout comme nous avions lu dans le Lonely, certains commerçants sont ultra agressifs. Parfois adorée, parfois détestée, nous n’irons pas jusqu’à dire qu’on déteste cet endroit, mais on est aussi loin de l’adorer… Après y avoir manger, nous ne nous y attardons pas et nous la parcourons rapidement. L’objectif est d’aller visiter le palais, mais le problème c’est qu’il est déjà 17 heures et qu’il est déjà fermé. Donc nous allons dans le quartier de la Baiyoke Tower. Il est entouré de nombreux shopping et marchés. Nous nous rendons compte que n’importe où que l’on soit dans cette ville il y a des énormes centre commerciaux et des marchés. D’ailleurs on se demande comment il peuvent écouler tous ses stocks… Nous arrivons devant la Baiyoke Tower qui est le plus grand gratte-ciel de Thaïlande. Il surplombe Bangkok de ses 84 étages (343,35 mètres). En haut une plate forme tournante nous permet d’admirer cette gigantesque ville qui s’illumine petit à petit. Nous allons manger au 82 ième étage. Là, un superbe buffet à 360 ° nous attend, avec animation pour les enfants en plus ! Des clowns leur sculptent des ballons et un magicien passe à chaque table pour leur faire des tours. Nous y passons vraiment une superbe soirée. Au moment de redescendre nous sommes de nouveau confronté au non savoir vivre d’une chinoise qui bouscule les filles pour rentrer en premier dans l’ascenseur. Cette fois ci c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et je disjoncte. Au moment de repartir, c’est pénible, toujours la même histoire, à chaque fois que nous sommes dans des lieux hautement fréquentés, les taxis ne veulent pas mettre le compteur et font un prix au forfait (qui est environ égal à 3 à 5 fois le prix normal) et les tuk tuk nous proposent eux aussi des prix exorbitants. Nous décidons donc comme d’habitude de marcher un peu afin de sortir de ce périmètre touristique et nous prenons un « taxi meter » deux rues plus loin. Résultat nous payons 80 bath (2 euros) contre 300 (7,5 euros) proposé devant la Baiyoke Tower.

Vendredi 3 Juin

Nous décidons de rester tranquillement à l’hôtel et de profiter de la piscine aujourd’hui car le programme du soir sera le marché aux puces. Nous y partons vers 18 h. C’est alors que commence un grand moment de confusion avec le taxi que l’on prend… Il ne semble pas comprendre ce qu’on lui demande et part dans la direction opposée…Fred qui a avec lui la carte du Lonely, lui montre où l’on veut aller au moins dix fois. On lui explique et réexplique. On lui répète dix fois le nom de la rue. Il parle très mal anglais. Il appelle un ami à lui afin qu’on lui explique exactement où l’on veut aller. On se retrouve dans des embouteillages monstrueux et on commence à perdre patience car pour nous, il n’a pas pris la bonne route. Au bout d’une heure nous finissons par arriver à proximité à l’endroit que l’on lui a indiqué. Il ne semble toujours pas comprendre et nous non plus d’ailleurs, car pas de marché à l’horizon. Il nous dit qu’il sait où est la rue demandée mais qu’elle n’est pas là. On finit par lui faire confiance car on est à bout et on en a vraiment marre. A ce moment là aussi on se dit qu’il y a peut être une erreur sur le guide. On repart dans des embouteillages interminables et on semble aller dans une direction complètement différente. Encore une heure de route pour enfin parvenir à ce fameux endroit. Au total deux heures de route. Il s’agissait finalement belle et bien d’une erreur du Lonely. Bref, nous arrivons donc à huit heures dans un endroit noir de monde mais au combien fabuleux. Des anciens entrepôts entièrement réaménagés abritant des brocanteurs, des décorations intérieures fantastiques, des centaines de merveilles et de trésors… C’est un endroit cruel pour moi qui adore chiner aux puces, mais qui ne peux rien acheter faute de place dans nos valises. Nous mangeons sur place à l’entrée du marché où les stands nous rappellent étrangement ceux où nous avions manger en arrivant à Phuket. Comme d’habitude il y a de tout et tout est bon. Le problème est que nous avons perdu deux heures dans le taxi, que maintenant il est tard et que les filles fatiguent et nous aussi d’ailleurs. Nous y faisons donc un tour rapide. Nous sommes content d’y être venu car cet endroit méritait vraiment d’être vu. La route du retour est plus facile et se fait en un quart d’heure !

Samedi 4 Juin

Ce matin nous essayons d’organiser nos prochains jours dans le nord de la Thailande en commençant par trouver des billets de train pour monter à Chiang Mai. Nous allons dans une agence mais il s’avère que les prix sont beaucoup plus cher que les prix que nous avons vu sur internet donc nous ne les prenons pas. Nous irons les acheter directement à la gare demain matin. Puis nous prenons la direction du « Week-end Market » à Chatuchak, le plus grand marché de Thailande. Nous n’en faisons qu’une partie bien évidement car il faudrait deux jours pleins pour en mesurer toute son étendue. Il fait incroyablement lourd et le retour à l’hôtel en milieu d’après midi, dans notre chambre climatisée est une sorte de résurrection. Bon je pense qu’en terme de marchés cette semaine on a été dans le vif du sujet ! D’un autre côté, ils sont tellement omniprésents dans cette ville que l’on peut difficilement les éviter ! Nous avons choisi de faire l’impasse sur « le marché flottant » car a priori il n’a plus rien d’authentique, c’est une pure attraction touristique. En effet, nous nous méfions de plus en plus de toutes ces mises en scène sans cesse proposées par les rabatteurs. D’ailleurs ce soir nous planifions nos visites à Chang Mai et notre avis est assez partagé quant à la visite des villages des « femmes girafes ». Ils sont, pour la plupart, des villages montés de toutes pièces dans lesquels ses pauvres femmes réfugiées politiques birmanes sont « exposées ». Sujet à suivre…

Dimanche 5 Juin

Après être allés prendre nos billets de train pour quitter Bangkok ce soir, nous décidons d’aller visiter le temple Wat Traimit tout proche de la gare. En chemin nous demandons à un vendeur de fruits ambulant si nous sommes bien sur la bonne voie. Il nous dit que oui mais que le Temple est fermé à cette heure ci. Puis il montre à Fred une carte en lui proposant d’autres visites. Fred voit arriver de loin la supercherie et lui dit que c’est pas grave si le temple n’ouvre ses portes qu’à deux heures, nous attendrons. En fait le temple n’est pas fermé du tout, c’est juste une arnaque pour nous vendre une excursion. Il y a du vice de partout, et il faut se méfier de tout ici… En arrivant, un moine bouddhiste nous attache des bracelets porte bonheur et il nous bénit. Ce temple est petit mais de toute beauté. Il abrite « le Golden Bouddha », une statue de bouddha en or massif, Elle a une hauteur de 3 m et un poids de 5,5 tonnes. C'est la plus grande statue en or au monde. Nous allons ensuite manger une dernière fois au Food Republic dans la galerie du Siam Center, histoire d’être un peu au frais. Si c’est derniers jours le ciel était voilé, aujourd’hui le soleil est brûlant. Nous flânons un dernière fois dans les boutiques d’autant qu’en cherchant un H&M nous passons dans un autre centre commercial encore inconnu pour nous ! La journée se termine doucement, nous allons chercher nos bagages à l’hôtel puis nous nous faisons déposer par un taxi à la gare. Demain matin nous serons à Chiang Mai, notre dernière étape thaïlandaise.

mardi 31 mai 2016

Thailande, de Koh Tao à Koh Samui en images

Thaïlande, de Koh Tao à Koh Samui

Dimanche 22 Mai

Il est 8H30 et tandis que les jeunes finissent à peine de faire la fête, nous embarquons pour Koh Tao. Sur le port les « fullmooners » sont couchés par terre ou sur les bancs, encore souls ! Dans le bateau une forte odeur de transpiration se dégage, heureusement le trajet ne dure qu’une heure. On débarque puis on part à la recherche d’un logement. Fred reste en centre ville avec les filles et les bagages pendant qu’avec Seb on part en repérage. C’est pas bien compliqué car les hôtels sont tous en enfilade sur la plage. On fait un premier hôtel qui nous parait pas mal, on négocie le prix et Seb part avec un homme de l’hôtel en voiture pour chercher Fred et les petites. Entre temps j’examine la chambre plus en profondeur et j’ouvre les lits pour voir l’état des draps. A mon grand désespoir ils sont plus que douteux. Donc dès que Fred et Seb arrivent on va voir la réceptionniste en lui demandant de changer les draps car ils sont sales. Après dix minutes de négociation elle finit par nous dire d’aller voir un autre hôtel (plutôt que de changer les draps !). Ce que l’on fait…Deux hôtels plus loin nous trouvons à notre convenance deux bungalows. Bon conclusion, les thaïlandais ne courent pas après le travail ! Laisser partir des clients potentiels ne leur fait ni chaud ni froid, c’est hallucinant ! Après le repas et un petit bain, tous le monde va se reposer. Nous ressortons à l’heure du dîner et nous allons manger en ville. De partout où l’on passe les thaïlandais sont d’une incroyable gentillesse envers les enfants, les filles sont continuellement interpellés par un sourire, un mot gentil ou une main tendue. Le centre de Koh Tao est un endroit plutôt agréable et vivant. Tout comme à Koh Phangan il y a aussi beaucoup de « ladyboy ». Un « ladyboy » en Thaïlande est un transsexuel. Ils sont parfaitement intégré dans la société et représente environ 2% de la population. Après le repas, nous rentrons par la plage où des « Fire men » jouent avec le feu. Ils imbibent des bâtons d’essence et les font tournoyer autour d’eux et dans les airs. C’est réellement hypnotisant comme spectacle et j’ai hâte de revenir demain pour faire quelques clichés car ils sont là tous les soirs. La plage est illuminée par de nombreuses guirlandes, ce qui la rend féérique. La musique à fond rythme le spectacle des fire men mais par chance, nous sommes tous tellement fatigués que cela ne nous empêche pas de dormir !

Lundi 23 Mai

Il fait pas beau sur Koh Tao, c’est couvert, le temps est à la pluie… Après le petit déjeuner que nous prenons en ville, nous rentrons, et là Lily me demande un short en jean que j’avais rangé dans le sac à dos à rendre à Tonton Seb. Je lui dis que c’est pas un soucis et qu’elle peut le récupérer si elle veut le mettre. Sauf que, grand moment de solitude, on s’aperçoit qu’on a plus le sac à dos. Fred est persuadé de l’avoir sorti du bateau, je l’ai même vu, sauf qu’entre temps on a pris deux Taxis et qu’il n’est plus avec nous… ça recommence… On retourne donc voir au premier hôtel pour voir si on ne l’a pas laissé, mais en vain. On part ensuite en ville et on demande aux commerçants proches de l’endroit où Fred nous a attendu hier pendant qu’on cherchait un hôtel avec Seb. Les commerçants nous disent qu’ils n’ont rien vu ni rien trouvé mais l’un d’entre eux a une camera qui donne sur le trottoir et on peut visionner l’enregistrement… On se voit donc en train de charger le sac en question à l’intérieur du pick up. Il a donc du rester dans cette voiture qui appartenait au premier hôtel. On retourne donc une deuxième fois à cet hôtel et le pick up en question arrive également. A peine descendu le conducteur décharge justement notre sac ! ouf ! On aura pas à rajouter ça sur notre liste des objets perdus, déjà si longue ! Bon il n’y avait rien de grande valeur dans ce sac, juste 10 kilos de vêtements d’hiver et des livres mais bon… Après cette enquête digne de Columbo, nous repartons en ville afin de trouver une excursion en bateau pour faire du snorkeling demain et réserver nos billets de train pour remonter à Bangkok dans dix jours. Le temps ne s’améliorant pas, une fois que nous avons fini, nous rentrons et je fais travailler les filles pendant que Fred part avec Seb à la recherche d’un coiffeur. A deux reprises la coiffeuse les fait revenir n’ayant pas fini avec les autres clients et à la troisième ils abandonnent… Donc pas de coupe pour Fred mais cette attente leur permet de prendre une bonne longueur d’avance sur l’apéro ! Lorsque les garçons rentrent, Fred est donc joyeusement pas coiffé ! Et comme c’est l’heure d’aller manger nous ne tardons pas à ressortir. On opte pour du poisson grillé dans un restau de plage. Encore une fois, il s’agit d’un repas succulent, avec beaucoup de goût. Après ça, on assiste de nouveau au spectacle des « fire men ». Bon niveau norme de sécurité, on repassera, la seule chose sécurisante dans l’histoire c’est que cela se passe sur le sable et que l’eau est à 1 mètre derrière ! Ce soir nous sommes aux première loges et c’est très impressionnant. Les filles ayant un peu peur et n’étant moi même pas vraiment rassurée on rentre, laissant les garçons finir leur soirée si bien commencée !

Mardi 24 Mai

Mauvais temps aujourd’hui sur Koh Tao. La matinée commence donc doucement. Après le petit déjeuner nous allons reporter notre excursion car il se met à pleuvoir. En début d’après midi nous ressortons manger puis comme il s’est arrêter de pleuvoir, nous prenons un taxi qui nous dépose à Shark Bay. Là, nous passons deux heures sous un ciel cotonneux. Lorsque nous rentrons, comme d’habitude tous les employés de l’hôtel sont sur leurs téléphones. Il ne font que ça de toute la journée ! Le vent a ramené des quantités de saletés en tout genre sur la plage et il n’y en a pas un seul qui a pris l’initiative d’aller les enlever. Devant notre bungalow, c’était un dépotoir ce matin, bouteille de bière, bouteilles en plastique, papiers, jonchaient le sol et c’est dans le même état ce soir !

Mercredi 25 Mai

Le temps n’est pas super lorsque nous nous réveillons mais il ne pleut pas… Donc à onze heure et demi nous partons en bateau pour notre sortie snorkeling. Au fil de la journée nous nous arrêtons à 5 spots réputés pour la plongée : Nang Yuan, Mango bay, Hin Wong Bay, Aow Leuk et Shark Bay. Sur le premier spot nous restons 1 heure et demi ce qui malgré le monde, nous permet de bien apprécier les fonds marins. En ce qui concerne les autres spots nous ne nous y arrêtons qu’une demi heure ce qui est un peu rapide mais bon, les fonds sont très jolis et nous voyons des poissons multicolores superbes. Cela nous rappelle un peu nos journées snorkeling à Huahiné en Polynésie. Le retour jusqu’au port est très difficile car la mer est démontée. Il y a des creux énormes et le bateau bouge dans tout les sens. Comme Angélina a très peur, le capitaine nous fait rentrer, les filles et moi dans la cabine ce qui la rassure un peu. Nous avons également droit à une panne ! Fort heureusement le problème est vite résolu et nous reprenons la navigation. Nous arrivons à bon port vers 18 heures, vidés, mais contents, car cela aura été une journée vraiment sympa !

Jeudi 26 Mai

Départ de Koh Tao pour Koh Samui, la deuxième plus grande île de Thaïlande. Tout comme hier, la mer est démontée, ce qui nous fait vraiment regretter notre petit déjeuner aux Kinders Buenos ! Il y a alors comme une impression de déjà vu, cela nous rappelle étrangement les Galapagos et notre excursion sur l’île de San Cristobal. Comme d’habitude avec Lily et Perle on y laisse tripes et boyaux. C’est deux heures de trajet nous paraissent interminables, d’autant que pour se sentir un peu mieux on est obligée de rester sur le pont, à l’extérieur et que du coup on est trempée comme des soupes à cause des énormes vagues qui tapent sur bateau… Nous arrivons donc à Koh Samui dans un état pitoyable ! Nous trouvons rapidement un hôtel avec de jolis bungalows, très propres et très bien entretenus. Nous nous y installons et après une bonne douche, nous repartons pour manger un bout. Comme à notre habitude nous nous arrêtons dans un boui boui car c’est là que l’on mange le mieux et de manière authentique. On peut dire que la Thailande est réellement un bijou en terme de gastronomie. Après ça nous allons faire quelques emplettes en bord de mer et une petite ballade sur la plage. Là aussi c’est effarant, les plages sont nettoyées devant chaque hôtel mais pas entre. Il y a donc des bandes de sable pleine de déchets en tout genre quand ce n’est pas directement les égouts qui coulent sur le sable pour se déverser dans l’océan. Nous connaissons en Asie un réel choc écologique. Le contraste est d’autant saisissant que nous arrivons d’Océanie où la sensibilité écologique est très développée. On se demande combien de temps cela va prendre pour éduquer les gens dans ce domaine. Les infrastructures ne suivent pas et l’impact du tourisme de masse sur la nature est catastrophique. Nous ne rentrons pas tard car nous sommes tous fatigués et en début de soirée nous allons manger non loin de l’hôtel de succulentes « wonton soups » » à base de raviolis, de nouilles, de rôti et de bokchoï (chou chinois). Repas léger, bonne nuit assurée !

Vendredi 27 Mai

Journée plage en prévision, mais avant cela nous allons voir le temple de Wat Phra Yai et son « Big Bouddha ». Il s’agit d’un temple bouddhiste où trône une statue de Bouddha assis, couverte d’or et mesurant 12 mètres de hauteur. Nous faisons également un crochet par le temple de Wat Pla Lai, non loin de là. Nous pouvons y admirer une statue de Guanyin aux 18 bras. Il s’agit de la Déesse de la Miséricorde et Compassion et elle est considéré comme une source de l'amour inconditionnel et un protecteur de tous les êtres. Sa multitude d'armes représente sa capacité d'atteindre et de fournir de l'aide à travers le monde. Elle est une déesse de la fertilité et elle protège les marins en mer. On y voit également un gros bouddha blanc qui sourit à pleine dent, le « bouddha rieur ». Toutes ses figures religieuses et ses temples sont très colorés et avec beaucoup de dorures. C’est un peu kitch, mais néanmoins très joli à voir. Après ça nous roulons jusqu’à Lamai beach très sympa et très propre ! Nous mangeons sur la plage et profitons comme il se doit de cet après midi ensoleillée. De retour à l’hôtel, en fin d’après midi, nous allons diner dans le restaurant d’une connaissance à Seb une cuisine typique du nord de la Thailande, de la région d’Isan, à base de poisson. C’est l’occasion également pour nous de goûter aux insectes et ce n’est pas une mince affaire ! On se contente de vers blancs (dont le goût se rapproche du pois chiche), et de sauterelles qui ont uniquement un gout de grillé mais qui psychologiquement sont très difficile à avaler ! On fait l’impasse sur les espèces de cafards… Les insectes dans l’assiette, ça c’est fait !

Samedi 28 Mai

Journée spéciale enfants en prévision : au programme aujourd’hui un parc aquatique à une petite demi-heure d’où nous logeons. En y allant nous nous arrêtons manger en ville. J’en profite pour faire une petite présentation sur les plats typiques d’ici : Le Pad thai est composé de nouilles sautés dans un wok avec des oeufs, du soja, des crevettes, des cacahuètes et de la sauce poisson ainsi que de la sauce au citron vert. Le Tom Yam (ou Tom Yum) est une soupe thai originaire du Laos, plutôt épicée.Elle est faite à base de bouillon, de lait de coco, de citron vert, de gingembre, de galanga, et de piments. La Papaya Salad (ou Som Tam) est en fait une salade à base de papaye verte rapée. On y trouve des morceaux de crabe noir, du jus de citron vert et du sucre de canne, c’est épicé mais délicieux. Le Fried Rice : comme à Bali, du riz frit avec des légumes, crevettes, viande …. Le Pineapple Fried Rice : riz ananas nippe de cajou, presenté dans un demi ananas, un régal ! Trois heures de glissades plus tard, on rentre, on mange rapidement une « wonton soup » dont on ne se lasse pas et alors que la nuit est tombée, on va se promener au Fisherman’s Village. L’endroit est très agréable, il s’agit d’une rue commerçante avec des restaurant et des bars sympas. En fait nous nous rendons compte qu’ici, on a l’art de mettre les choses en valeur la nuit mais beaucoup moins le jour ! En guise de dessert nous goutons au Mango sticky rice, un riz gluant au lait de coco accompagné de mangue, c’est trop bon !

Dimanche 29 Mai (10 ième mois de voyage)

Tout d’abord on souhaite une bonne fête à nos maman chéries respectives ! C’est aujourd’hui que l’on dit au revoir à Tonton Seb qui nous accompagne au port à midi afin que nous prenions un bateau en direction de Surat Thani, un bus et un train de nuit en direction de Bangkok où nous arriverons demain matin aux aurores. Ces deux semaines en sa compagnie auront permis de bien agrémenter ce séjour. Revoir un ami à ce stade du voyage nous a fait le plus grand bien. Nous avons passé des moments vraiment inoubliables. En début de soirée, après une traversée en bateau sans encombre et une heure de bus, nous montons dans le train et prenons place dans un wagon couchette. Très rapidement nous commandons à manger et après un bon repas, le contrôleur vient transformer les banquettes en couchettes et il fait les lits. Il a une dextérité en la matière incroyable. Nous voilà alors fin prêts pour passer une bonne nuit !

lundi 23 mai 2016

Thaïlande, de Phuket à Koh Phangan, les images

Thaïlande, de Phuket à Koh Phangan

Dimanche 15 Mai

Après deux avions et un transit par Kuala Lumpur, en Malaisie nous arrivons à Phuket. Voilà une journée un peu stressante car nous n’avions pas de preuve de sortie de Thailande, pas de réservation de bus ou d’avion prouvant que nous allions bien sortir du territoire trois semaines plus tard (n’ayant pas encore réfléchi à la manière dont nous allons rejoindre le Cambodge). Nos amis les Peltre en on fait les frais eux, et pour la même raison ils ont du prendre en urgence un vol de sortie car l’agence de voyage avait omis de leur faire part de ce petit détail… Dès la première étape, à l’enregistrement des bagages, le guichetier se rend compte que nous n’avons pas de billet de sortie et il nous demande par quels moyens nous allons sortir du territoire. Nous lui répondons que nous ne le savons pas encore mais toujours est-il que nous avons d’autres billets réservés par la suite qui prouvent que nous serons dans d’autres pays dans quelques temps. Cette explication à l’air de lui suffire, mais il nous dit bien que l’immigration Thaïlandaise à besoin d’une preuve de sortie… Nous embarquons donc en ce disant que le plus dur reste à venir mais qu’au pire on réservera un vol de sortie en arrivant à Phuket. Nous remplissons les papiers de l’immigration en mettant que nous sortirons de Thailande en bus dans trois semaines et une fois que nous touchons le sol thaïlandais nous arrivons tout sourire au guichet de l’immigration avec nos petits papiers… L’officier ne les lis même pas et nous appose un joli tampon qui nous donne droit de rester jusqu’à un mois en Thailande… ouf ! De là, il nous faut encore faire 1 heure de taxi pour arriver jusqu’à Phuket. Nous y resterons qu’une nuit et demain une petite journée de transport nous attend pour rejoindre l’île de Koh Phangan : Cinq heures de bus et une heure et demi de bateau… En attendant nous déposons nos bagages à notre l’hôtel et nous partons à pied deux rues en amont jusqu’au marché que nous avons aperçu en arrivant. C’est génial ! c’est super propre et on y mange super bien… Des petits stands proposent une multitudes de petit plat à grignoter et nous regrettons franchement notre repas dans l’avion car nous n’avons plus trop faim pour goûter toutes ses petites choses plus qu’appétissantes… mais bon on se force, on ne peut pas résister à cette tentation ! Aucune agressivité de la part des vendeurs et les prix sont affichés donc pas de discussions interminables comme nous avons pu le faire la veille à Bali pour acheter ne serais ce qu’un collier… Ce qui se vend ici est artisanal et de très bon goût on ne sait plus ou donner de la tête. C’est une bonne entrée en matière sur le sol Thaïlandais !

Lundi 16 Mai

Nous y voilà, notre journée de transport s’annonce. Nous montons dans le bus à 10h et pour passer le temps, avec Lily nous commençons ce trajet par une petite activité très énervante : la construction de la Minnie en Micro block, une sorte de lego miniature, qu’elle a acheté hier soir au marché…. Mais qui a inventé un truc pareil ??? J’ai ma petite idée la dessus. Les pièces font 5 mm de hauteur et ont une largeur qui oscille entre 4 mm et 16 mm… Bref, si vous détestez un enfant de votre entourage, c’est LE cadeau à lui offrir. Et pourtant dieu sait si j’ai de la patience. J’abandonne vite Lily sur ce coup au motif de la contemplation des embouteillages dans lequel nous nous trouvons. Et quelques minutes plus tard, voyant la détresse dans laquelle elle se trouve, je m’y remet. Au bout d’une bonne heure de bataille, nous admirons enfin une Minnie haute d’a peine 10 cms… Nous arrivons à Surat Thani à 15h30 puis à 16 heures nous voilà lancé sur l’eau en direction de Koh Phangan via Koh Samui. Une heure et demi plus tard nous posons les pieds sur notre première île de Thailande, avec une seule idée en tête, y accueillir « tonton Seb » demain matin ! Il a l’habitude de venir ici, ce sera donc notre guide pendant les deux prochaines semaines ! En attendant, nous nous faisons déposer en ville et allons manger au marché. Là de nombreux cyclomoteurs aménagés avec des carioles roulantes font offices de stands. C’est génial, on y trouve toutes sortes de mets, les uns plus appétissants que les autres et le principe plait beaucoup à Angé et Lily, a qui on donne de l’argent et qui se gèrent toutes seules. Nous goûtons donc à quelques spécialités locales qui sont vraiment succulentes. Bien repus nous rentrons à l’hôtel faire de beaux rêves !

Mardi 17 Mai

Seb arrive à 10 h à l’hôtel mais sans sa valise… Elle s’est égarée entre Paris et ici, à notre grand désespoir, car il y avait l’apéro à l’intérieur ! (et accessoirement toutes ses affaires) Rghhhh, le bon rosé du Sud ! Superbes retrouvailles au bout du monde, on est tous trop contents ! A peine arrivé, il accompagne Fred en scooter en ville pour chercher une voiture de loc et il en profite pour s’acheter un short et un tee shirt le temps que sa valise arrive elle aussi à destination. A priori ce sera pour demain matin… Ensuite nous allons faire un petit plongeon dans la piscine bouillante de l’hôtel puis nous décidons d’aller nous promener ! Côté voiture nous avons un 4X4 pick up ce qui ravie les filles car elles pourront monter à l’arrière. Nous partons en direction de la plage Haad Yao. L’eau de mer est chaude elle aussi. Il semblerait que seule l’eau de la douche soit fraiche ici ! Avant de rentrer nous allons boire un coup à la terrasse de l’hôtel qui surplombe la plage et avec les filles nous en profitons également pour piquer une tête dans sa piscine chaude, elle aussi.

Mercredi 18 Mai

Ce matin, Seb nous amène faire un petit déjeuner local dans un restaurant en ville. En temps normal, je suis plus « sucré » le matin mais je teste quand même ce repas à base de jarret de porc. Quand aux filles nous allons au préalable leur acheter de quoi déjeuner « normalement » au supermarché. Ce repas est très bon, même si je préfère mes tartines de confitures ! Une fois nos estomacs bien remplis, nous allons au nord de l’île jusqu’à la péninsule de Koh Ma où nous passons un moment agréable massage puis nous rentrons et Seb s’improvise barman sur la coursive qui donne sur nos chambres respectives, dégaine une bouteille de rhum de sa valise et nous fait des punch au fruit de la passion… Un goût qui nous rappelle le Brésil, Noël, et les cousins !

Jeudi 19 Mai

Les garçons vont déjeuner salé ensemble tandis qu’avec les filles, on opte pour un petit déjà continental à l’hotel. Une fois qu’ils sont de retour et que toute notre petite famille est enfin prête nous partons pour la plage de Haad Sadet qui est à une heure de route de notre hôtel. (Parce qu’entre le temps où on décide de partir et le temps ou on part réellement et bien il peut vite s’écouler 1 heure. Et oui il faut rassembler enfants, crème solaire, casquettes, brassards, tout en vérifiant l’haleine de tout le monde et en gérant une éventuelle crise de Perle qui a décidé qu’elle mettrait sa robe de la reine des neiges alors qu’il fait 45° dehors) Sur ce coup là, je ne sais pas si Tonton Seb va garder patience bien longtemps ! Arrivé au centre de l’île, le paysage est plus vert et en chemin nous trouvons à nous rafraichir dans une rivière. A quelques kilomètres de là nous atteignons la plage. Nous y trouvons de l’ombre, un bon restaurant et une eau de mer légèrement plus fraiche qu’hier, mais quand même chaude ! Séquence émotion au retour, car nous nous arrêtons pour faire un trek d’une demi heure sur le dos d’un éléphant. Nous voilà assis a six dessus (nous cinq et le dresseur). Seb lui, ayant déjà accompagné ses deux garçons lorsqu’ils étaient petits, passe son tour… Tandis que les filles et Fred montent sur un siège prévu a cet effet, le dresseur me fait monter directement à qualifourchon sur son dos, histoire d’équilibrer notre poids sur la bête. Mais ce que ça peut être dru les poils d’un éléphant ! Lorsque l’on voit le chemin sur lequel l’éléphant s’engage, on ne fait pas les fiers ! Montées et descentes abruptes agrémentées de rochers, de grosses racines et de troncs d’arbres en guise d’obstacles le tout sur un chemin hyper étroit. On se dit que c’est pas possible, que l’éléphant va jamais y arriver et même que c’est un brin dangereux… Et bien là on se rend compte de toute la dextérité que peut avoir cet animal pourtant si « encombrant » ! Et malgré notre stress, tout se passe sans encombre ! On se met d’accord avec le dresseur en chemin en lui faisant comprendre qu’on ne veut pas qu’il tape l’animal s’il n’avance pas. Nous arrivons à bon port, soulagés tout de même ! En arrivant, pour le récompenser et le remercier on donne à l’éléphant des bananes que Seb leur a acheté et on fait une photo souvenir assis sur sa trompe ce qui éclate filles ! Après notre habituel repas au marché, les garçons partent voir un combat de boxe thai. Trouvant ça trop violent pour les filles, je les laisse y aller entre garçons et pour nous ce sera une soirée « C’est pas sorcier » comme on les aime !

Vendredi 20 Mai

Aujourd’hui nous testons la « Haad Salad beach » une jolie plage au nord ouest de l’île… Un jour, une plage est notre devise. L’eau de mer est à 34 degrés… Nous mangeons à un des restaurants de la plage. Les plats sont tous très bons. Ensuite Angélina et Lily-rose vont se faire masser dans une des petites cabanes de la plage (et oui ! Armance et Gaspard, vous leur avez donné envie ! ) puis nous rentrons pour faire les devoirs. En début de soirée Seb va se faire faire un nouveau tatouage sur le bras et nous le rejoignons pour voir la technique du tatouage thaï au bambou. L’île commence à se peupler doucement en vue de la « full moon party » de demain soir. Nous finissons cette soirée par des pizzas sur la terrasse de notre chambre d’hôtel.

Samedi 21 mai

Aujourd’hui en France, mes parents font 50 ans de mariage et ma meilleure amie 5 ans de mariage. On est pas là, mais on pensera à vous très fort toute la journée ! En Thailande, on se prépare pour partir à la plage d’Ao Thong Nai Pan Noi au nord ouest de l’île. Pour manger nous allons sur l’autre anse Ao thon Nai Pan Yai à quelques mètres de celle ci. Le ciel se couvre et le vent se lève et ça fait vraiment du bien ! Nous allons chercher les billets de bateau pour demain et nous en profitons pour faire quelques achats. Ce soir, il n’y a quasiment personne au marché pour manger, les jeunes sont déjà tous à la « full moon ». En effet, Koh Phangan c’est l’île de la fête. Des milliers de jeunes du monde entier viennent ici pour fêter la pleine lune sur la plage de Haad Rin et le fluo est de rigueur. L’alcool aussi d’ailleurs ! Il se boit dans des seaux en plastique à la paille. Pour cette soirée, l’île accueille chaque mois entre 10000 et 30000 personnes. Bon ça a tellement de succès qu’il y a également le Half moon festival, en fait, tous les changements de lune sont bon pour faire danser les loups garous ! En ce qui nous concerne on fête la pleine lune dans notre chambre d’hôtel, hors de question de montrer ça aux filles.

dimanche 15 mai 2016

Bali, le Nord Ouest, les photos

Bali, région du Nord Ouest, épilogue

Dimanche 8 Mai

Journée de fare niente, nous sortons uniquement pour aller goûter à Singaraja qui est à 15 minutes de là où nous logeons.

Lundi 9 Mai

Aujourd’hui nous partons pour le temple Pura Ulun Danu Bratan à une heure et demi de route. Ce temple est dédié à la déesse des eaux Dewi Tanu, et il flotte au milieu du lac Bratan. Si on fait abstraction du monde, il exhale une délicieuse atmosphère rêveuse et sereine. Il est considéré comme étant l’un des plus beau temple de Bali et c’est celui que l’on voit sur toutes les cartes postales. Nous mangeons sur place puis nous rentrons faire travailler les filles et nous passons une soirée tranquille autour d’un plateau de sushis.

Mardi 10 Mai

En route pour le nord ouest direction Pemuteran et le « Sumberkima Hill Retreat ». L’endroit est tellement paradisiaque que nous n’allons pas bouger de 4 jours. Il s’agit d’un complexe de quelques villas fraichement construite sur les hauteurs de la ville. Au programme : piscine, farniente, marché matinal et resto. J’en profite donc pour poser mes RTT jusqu’au vendredi 13 inclus, car oui, on l’avoue, parcourir le monde est parfois fatiguant ! Alors rendez vous samedi prochain sur le blog ! 


Samedi 14 Mai, épilogue balinais

Nous arrivons à Kuta après quatre heures de route où nous passons notre dernière nuit, histoire de ne pas être trop éloigné de l'aéroport pour notre départ demain matin. Ici, c'est une toute autre ambiance et nous ressentons pas mal d'agressivité de la part des commerçants, qui ont tendance a être également moqueur lorsqu'on leur fait comprendre gentiment que nous sommes pas intéressés par ce qu'ils ont à vendre. Cette attitude leur part ne nous fait pas du tout regretter notre choix quant au fait d'éviter le sud de l'île. Voilà, encore une destination qui s’achève. Pour une fois je fais une petite conclusion sur notre séjour car Bali était pour nous, une destination un peu « dilemme ». Nous avions envie de la visiter, mais le tourisme de masse omniprésent nous faisait un peu peur. Après 15 jours, nous pouvons désormais dire que sorti des sentiers battus et du Sud ultra touristique, pesant et bruyant, l’extrême gentillesse des habitants que nous avons rencontré et les magnifiques paysages qui la composent ont rendu notre séjour vraiment agréable. Nous y avons très bien mangé et nous avons pu nous loger dans des endroits somptueux pour des prix plus que raisonnables. Cette île mérite vraiment d’être visitée même si la pollution environnante assombrit souvent ce joli tableau…Maintenant nous sommes en partance pour Koh Phangan en Thailande où nous rejoignons notre ami Seb avec qui nous passerons deux des trois semaines que nous avons prévu dans notre deuxième pays d’Asie.

vendredi 13 mai 2016

Bali, région de Sidemen en image

Bali, région de Sidemen

Mercredi 4 Mai

Ce matin nous décidons de prendre un guide pour faire une visite d’une heure dans les rizières qui entourent notre hôtel. La ballade est agréable mais il n’est que 10h30 et la chaleur est déjà écrasante. Nous devons marcher sur les murets des rizières en terrasse et l’exercice est un peu périlleux d’autant que la chanclette de Fred casse et qu’il doit finir la ballade pieds nus. En chemin nous voyons des plantations de piments, de patates douces, de manioc, d’oignons et d’arachide. Le temps fort de la visite est un petit atelier pratique : le battage des plants de riz. Lorsque nous rentrons c’est l’heure de déjeuner. C’est l’occasion de tester un restaurant tout proche de l’hôtel et bien que ce soit toujours plus ou moins les mêmes plats qui reviennent à la carte dans les « warungs », dans celui-ci, ils sont gouteux et très parfumés. Cacahuète, citronnelle, coco, et curry nous réjouissent les papilles… j’en profite pour vous donner le nom de quelques spécialités que nous mangeons à Bali :
Nasi goreng :Du riz frit, des légumes, du poulet, un œuf au plat, des oignons.
Mie goreng : Même version mais avec des nouilles.
Black rice pudding : riz noir au lait de coco.
Les satés : au poulet ou au porc à la sauce cacahuètes.
Gado gado : légumes vapeur et oeuf dur servis avec de la sauce cacahuète.
Le tout arrosé d’une bonne Bitang et le tour est joué ! Bon il ne faut en revanche pas avoir peur d’attendre d’être servi, car nous n’avons trouvé à ce jour aucun restaurant qui pose la première assiette sur la table en moins de 3/4 d’heure…. ni un restaurant qui serve toutes les personnes de la table en même temps d’ailleurs. Voilà nous avons donc trouvé notre nouvelle cantine et nous y reviendrons donc ce soir pour y manger !

Jeudi 5 Mai

Nous partons nous balader en voiture durant une bonne heure à travers des campagnes verdoyantes et très vallonnées en ayant dans l’idée d’aller visiter une plantation de café. Finalement lorsque l’on arrive à proximité du site et que l’on voit que l’on est en bord de mer nous renonçons finalement à y aller car une plantation de café à cette altitude ne peut être qu’un attrape touriste. Nous rebroussons donc chemin et profitons des beaux paysages qui s’offrent à nous. Lorsque nous passons dans les villages la plupart des habitants nous font des signes pour nous dire bonjour ou nous sourient… C’est incroyable de voir à quel point les gens ici sont gentils et accueillants. En rentrant, sur les mauvais conseils d’un voyageur, nous allons manger dans le petit restaurant qui fait face à l’entrée de notre hôtel… Alors là l’attente est redoublée car les cuisiniers vont faire les courses au fur et à mesure des commandes et le repas est franchement sans plus. Après ça, nous passons une fin de journée tranquille à l’hôtel.

Vendredi 6 Mai

Alors que nous avions prévu de quitter Sidemen, nous recevons un message de Nicolas et Cécile nous disant qu’ils arrivent ce soir. Nous décidons donc de rester une journée et une nuit de plus ici afin de passer la soirée avec eux. A 16 heures nous allons à la fondation « Vidya Giri » toute proche de là où nous logeons. Il s’agit d’un média d’éducation qui offre les valeurs de la simplicité, de la discipline, de l’honnêteté et de l’indépendance aux enfants du village. Ils y viennent après l’école et cet endroit représente donc un « cadre » où il peuvent faire des expériences, étudier ensemble, se développer afin de devenir une génération forte, intelligente et habile. On essaie également de les sensibiliser à un programme écologique afin que demain Bali ne ressemble plus à un « plastic land ». Car il est vrai que cette île est très sale et que soit sur terre, dans l’eau et dans l’air, le plastique envahit et dégrade aussi bien les paysages urbains que le cœur des campagnes les plus reculées. Il est donc très important que la nouvelle génération acquiert une conscience écologique. Nous y restons une heure et demi et nous participons à une atelier de danse balinaise, on nous apprend également à confectionner des paniers à offrandes et des petites décorations avec des palmes de cocotier. Fred quant à lui intègre « le gamelan » avec les hommes et s’adonne au « gangsa » une sorte de gros xylophone avec des plaques en métal qu’il frappe avec un maillet. Ce moment passé avec les enfants de ce village aura été un échange très riche. Histoire de finir la soirée en beauté, nous rejoignons Cécile, Nicolas et leurs amis dans leur hôtel non loin du notre et nous mangeons tous ensemble. Ce sera en théorie la dernière fois que nous nous verrons au cours de ce tour du monde car désormais si nous avons tous de même des pays en commun, nous ne les ferons pas dans le même sens… Un petit pincement au coeur car on avait tous pris l’habitude de ces petits rendez-vous aux quatre coins du monde et cela va très probablement nous manquer !

Samedi 7 Mai

Avant de quitter Sidemen, nous allons faire un dernier coucou à la famille Meier qui est également sur le départ, mais eux pour la ville d’Amed puis nous roulons trois heures pour rejoindre Lovina beach au nord de Bali où nous avons réservé une villa. A cet endroit, il est possible de voir de nombreux dauphins et de faire du snorkeling. Après avoir lu le guide en ce qui concerne les sorties en bateaux pour aller voir les dauphins, on renonce finalement à y aller. En effet, il semblerait que lorsque l’on arrive sur le site, ce soit un véritable embouteillage de bateaux, et que cette affluence puisse avoir un effet néfaste sur les dauphins qui eux ne cessent de venir, très probablement parce qu’il y a beaucoup de nourriture pour eux à cet endroit là. Et en ce qui concerne le snorkeling, la pollution qui règne sur la terre balinaise, nous fait très franchement douter de la qualité de l’eau de mer, donc nous ne testerons pas non plus, on gardera ça pour la Thailande. Ce soir, tout comme nous avons fait à midi, nous nous faisons livrer le repas.

vendredi 6 mai 2016

Legong Danse

Bali, région d'Ubud en image

Bali, région d'Ubud

Dimanche 1 Mai

Nous quittons notre hôtel de Denpasar vers 11 heures pour la ville de Sanur dans notre voiture de location. Bon ok, c’est un peu joueur la voiture de loc dans un pays asiatique mais le scooter était pour nous pas du tout envisageable et nous voulions être libre de nos propres mouvements sans avoir constamment un guide à nos trousses. Fred comprend vite le système et nous parvenons à trouver notre place dans une anarchie routière la plus totale au beau milieu de milliers de scooters, de chiens errants, des gravats et sur des routes plus qu’étroites… Bon Fred a tout de même une petite longueur d’avance, à savoir la conduite à gauche, qu’il maitrise parfaitement maintenant (d’ailleurs il va falloir se réhabituer à la conduite à droite après ! ) Nous nous arrêtons donc à Sanur pour manger le fameux « Babi Guling ». C’est un cochon de lait rôti à la broche, farci de piments émincés, d’ail finement coupé, et d’épices en tout genre. Le plat se décompose ainsi : du riz, des légumes, un peu de soupe, qui accompagnent de la viande, de la peau craquante, des abas frits, du jus de cuisson, un petit bout de boudin et de saucisse et enfin du gras. Et oui, « dans le cochon tout est bon » ! Ce plat est le symbole de l’identité insulaire, de la « résistance culturelle », dont l’objet consiste à se démarquer de l’océan Musulman qui l’entoure. Car il faut savoir que les 17500 îles de l’Indonésie sont pour la majorité musulmanes, seule l’île de Bali se démarque en étant hindouiste. Nous mangeons ce plat plus que complet (et plus qu’épicé) pour 2 euros par personne. Même le plat des filles qui était censé être « no spicy » l’est beaucoup… Ne parlons pas du notre, nous avons la bouche « tout feu tout flamme » lorsque nous sortons de là ! Toutefois, c’était très bon, il va juste falloir que l’on s’habitue à cette nouvelle alimentation très épicée !!! Une fois le repas terminé nous nous mettons en route pour Ubud. Là, un superbe hôtel nous attend… Si les repas sont très bon marché, les beaux hôtel aussi ! Pour une qualité équivalente à un quatre étoiles chez nous, ici nous payons moins de cinquante euros la nuit à 5, avec le petit déjeuner ! Cela nous change beaucoup du coût de vie que nous avons connu en Argentine, en Nouvelle Zélande et en Australie. Cela rajouté aux paysages luxuriants et au climat chaud et humide c’est un dépaysement total ! Chose nouvelle pour nous aussi : les offrandes ou plus exactement les « Segehans ». Elles sont partout, par terre aux entrées des magasins, des restaurants, des cafés, des hôtels, des maisons… ou en l’air sur des petits monuments prévus à cette effet… Elles se présentent sous la forme de petits paniers en feuilles de palmiers et contiennent toutes sortes de choses. C’est un rituel quotidien essentiel à la vie religieuse des Balinais, le plus souvent effectué par les femmes. Elles y versent du bout des doigts des gouttes d'eau bénite et récitent les prières malgré le bruit, les piétons, la circulation… Et c’est pour nous un exercice permanent que d'éviter de les piétiner car ces offrandes imposent immanquablement le respect. En effet, on ne comprenait pas pourquoi certaines était posée au sol et finissait forcement par être piétinée… C’est en faisant quelques recherches, que nous avons compris. Si les balinais rendent hommage aux Dieux ou aux ancêtres avec ces offrandes placées en hauteur, il ne faut pas oublier les démons ! C'est à leur attention qu’ils en déposent sur le sol. Les paniers destinés aux Dieux sont remplis de pétales de fleurs, de riz, de nourriture sucrée, elles sont aspergées d'eau bénite en des gestes magnifiques et codifiés, puis on y ajoute un bâtonnet d'encens qu'on allume. La fumée permet aux offrandes de monter pour atteindre ses destinataires. Les paniers d'offrandes destinées aux démons sont remplis de choses souvent moins délicates car les démons sont avant tout « voraces » et ne distinguent pas vraiment les bonnes choses des mauvaises, aux contraires des Dieux qui sont très raffinés ! C’est pourquoi on a même vu des cigarettes dans les offrandes des démons… A priori si l’on piétine l’offrande sans le vouloir ce n'est pas très important, c'est l'acte de déposer l'offrande qui compte, ensuite, que les chiens et les fourmis s'en nourrissent, ou que le vent les éparpille n'a plus d'importance. Les offrandes seront balayées le lendemain matin et remplacées par d'autres. Une fois installé, nous ressortons en ville pour nous balader. Nous commençons notre visite par le Palace et nous finissons par le marché. Nous ne rentrons pas trop tard car nous sommes tous fatigués, c’est très surement dû à la chaleur humide écrasante dont on a plus l’habitude. Nous décidons donc de rentrer manger à l’hôtel. Toujours est-il que le peu que nous avons vu de cette île aujourd’hui nous plait beaucoup, elle est très accueillante et ses habitants sont d’une extreme gentillesse…

Lundi 2 Mai

Comme l’hôtel que nous avons choisi nous plait beaucoup, nous décidons d’y réserver une nuit de plus. Nous sortons d’Ubud à la recherche d’un peu de calme, et nous partons en direction du lac de Danau Batur et de son volcan le Gurung Batur. Ce volcan est constitué de deux caldeiras dans lesquelles deux nouveaux cratères ont vu le jour. En arrivant là bas, de nombreux rabatteurs en scooters veulent nous faire visiter les lieux, mais prévenu par le Lonely, nous les ignorons… Nous avançons jusqu’à ne plus pouvoir, sur le pourtour du lac. Le paysage est superbe et nous avons une vue imprenable sur le volcan. comme les filles ont faim, nous rebroussons chemin et nous nous arrêtons à Bangli dans l’espoir de trouver un petit restaurant ou un petit marché où manger. Rien ne nous donne vraiment envie, nous achetons donc quelques gâteaux à l’aveugle sur un stand et continuons la route jusqu’à Gianyar. Là nous trouvons un marché avec plein de petites roulottes qui vendent du « Babi Guling » nous en choisissons une dont les plats sont couverts par des linges (ce qui évitera un assaisonnement à la crotte de mouche) et nous nous attablons en mangeant de nouveau ce plat traditionnel que nous trouvons encore meilleur qu’hier. Une fois terminé nous rentrons et tandis que les filles vont à la piscine avec Fred, je vais me faire faire une petite séance de pédicure. Là aussi, les prix sont beaucoup moins chers qu’en France donc je ne me prive pas de ce petit plaisir ! Pour terminer cette journée en beauté nous allons assister à un spectacle de danse « Legong » à côté de l’Ubud Palace et en chemin nous accrochons sans aucune gravité deux filles sur un scooter qui sortent sans regarder d’un parking. Le soucis avec ces gens c’est qu’ils croient qu’ils sont seuls au monde sur les routes… Par chance aucun dégat, ni d’un côté ni de l’autre. nous trouvons ensuite à nous garer dans la ville, ce qui n’est pas une mince affaire et nous arrivons à l’Ubud Palace vers 19 h. La salle est déjà pleine à craquer, et alors que nous trouvons une place de choix sur un promontoire, les derniers sont carrément installés sur la scène ! Le problème c’est qu’ils vendent plus de places que ce qu’il y en a réellement. Dans la danse classique balinaise, le « Legong » est considéré comme exprimant la quintessence de la féminité et de la grâce. Les danseuses portent de luxueux costumes dorés et des coiffures garnies de fleurs et manipulent des éventails. Elles sont accompagnées d'une musique exécutée par un Gamelan. Le Legong obéit à des règles très précises qui imposent des gestes précis et déterminent le mouvement du visage, la position des mains, des doigts et la position des hanches. Il s’agit en fait d’une pièce de théâtre dansé et tandis qu’il n’est pas parlé les danseurs de part l’expression de leur visage et le positionnement de leur mains et de leurs doigts, doivent faire comprendre ce qu’il se passe. Les costumes sont luxueux et d’une beauté très raffinée. Angelina et Lily-Rose aiment beaucoup et sont très attentives d’autant que le spectacle n’est ni trop long ni trop court. Perle est tellement fatiguée qu’elle finit par s’endormir bien que la musique « lui casse les oreilles » ! Nous allons ensuite manger un bout et nous rentrons faire une nuit qui promet d’être bonne !

Mardi 3 Mai

Aujourd’hui, avant de quitter Ubud et après beaucoup d’hésitation, nous faisons une halte à la Monkey forest. Cet endroit nous rebutait un peu car nous avions lu sur le site d’une famille qui fait le tour du monde que la mère s’y était faite mordre par un singe et qu’elle avait du aller d’urgence à l’hôpital pour que l’on lui administre un anti rage au cas où… Vu le prix dérisoire de l’entrée, nous y allons tout de même en se disant que si l’on ressent un quelconque danger, on s’en ira et qu’on aura pas perdu grand chose. On part donc sans sac, ni lunettes de soleil et on n’achète aucune nourriture à leur donner, cela évitera qu’ils nous approchent. Les filles restent collées a nous car on les a bien mises en garde. On remarque que le personnel du parc porte des frondes pour intimider les singes agressifs et afin d'intervenir rapidement en cas de soucis. Cela est tout de même moyennement rassurant… Finalement on ne regrette pas de s’y être arrêté car cet endroit, de part sa végétation luxuriante et la relation qu’il y a entre une maman singe est son bébé sont très beau à voir. Les singes sont partout et nous sommes très attentif car certains singes sont effectivement un peu plus nerveux que d’autre et ont tendance à courser les visiteurs… C’est justement ce qui arrive à Perle, alors que l’on s’apprête à sortir du parc. Mais bon plus de peur que de mal, on la rattrape au vol et Fred le chasse. Ils ont tellement l’habitude de voir du monde qu’ils n’ont plus peur de rien… On en voit même un avec un gros « porte monnaie » et un autre en train de boire de la crème solaire directement au tube qu’il a volé… ! Cela nous fait bien rire d’ailleurs car il a l’air de se régaler ! Protection solaire assurée !!! Nous allons ensuite manger et nous nous mettons en route pour Sidemen à une heure de là. En quête d’un peu de calme, nous respirons enfin lorsque nous sortons de tout ce brouhaha et que nous arrivons dans les campagnes où les rizières en terrasses s’étendent à perte de vue. L’hôtel où nous arrivons est encore plus beau que le précédent et alors que nous n’avions réservé qu’une nuit avant d’arriver, nous en réservons deux supplémentaires tellement l’endroit nous plait. Cette journée se termine par des plongeons des filles dans la piscine, les premiers d’une longue série !

samedi 30 avril 2016

Australie, d'Uluru à Kata Tjuta, les photos

Australie, d'Uluru à Kata Tjuta National Park, le point final de notre étape australienne

Mardi 26 Avril

300 kilomètres nous séparent d’Uluru-Kata Tjuta National Park, au sud-ouest du Northern Territory et c’est en début d’après midi que nous rejoignons cet endroit d’une beauté exceptionnelle. Le complexe hôtelier est superbe et toutes les commodités sont réunies pour que nous passions un agréable séjour. Toutefois, il y a toujours un petit malaise lorsque l’on croise les aborigènes avec leurs chariots de ménage dans les allées du complexe car ils travaillent pour la plupart à l’entretien. Alors oui, l’invasion de ce site sacré si cher à leurs yeux a crée de l’emploi pour cette population mais à quel prix ? Nous nous installons dans notre chambre et en profitons pour y passer une après-midi et une soirée tranquille.

Mercredi 27 Avril

Au programme aujourd’hui, Uluru, cet imposant monolithe hautement symbolique pour ses occupants ancestraux les Aborigènes Anangus, à la base duquel ils pratiquent parfois des rituels et réalisent des peintures rupestres d'une grande importance culturelle. Il est décrit comme le 2ième plus grand monolithe au monde : 348 mètres de hauteur, 2,5 kms de long et une circonférence à la base de 9,4 kms. Et pourtant tout ceci n'est que "la partie visible de l'inselberg" puisque les spécialistes pensent que le rocher s'étend encore 6 kms sous le sol ! Un inselberg domine significativement une plaine ou un plateau lorsque la roche moins résistante de ces derniers est érodée. Les matériaux plus durs de l'inselberg forme alors une « montagne » isolée, résiduelle. Il s’agit en fait d’une montagne miniature créé par l’érosion (Le pain de sucre et le Corcovado au Brésil en sont également). Nous en faisons tout d’abord le tour en voiture puis nous nous promenons sur les petites marches balisées. Petite parenthèse, nous avons du mal à comprendre les gens qui le gravissent, sachant qu’il est tant sacré aux yeux des aborigènes et que cela va à l’encontre de leur volonté. De plus la montée est extrêmement périlleuse… Un grand panneau devant le rocher explique qu’il est sacré aux yeux des aborigènes et qu’il faut respecter cela en ne le gravissant pas mais d’un autre côté rien n’empêche de le faire, un corde a même était installée pour en aider l’ascension et soit disant pour protéger les grimpeurs irrespectueux. En fait, le gouvernement hypocrite laisse faire pour une raison purement touristique, mais au final, le lieu serait-il vraiment déserté s’il y avait interdiction de monter sur le rocher? Je ne sais pas, mais c’est comme si on laissait les touristes toucher La Joconde par crainte que plus personne n’aille au Louvre… C’est tout simplement une honte ! Parenthèse refermée, le lieu est réellement beau et imposant. Sa couleur rouge évolue au fil de la journée c’est pourquoi nous y retournons vers 18h car le soleil couchant lui donne une teinte encore plus profonde, enfin c’est ce que tout le monde dit, en ce qui nous concerne nous n’avons pas la chance de le voir avec nos propres yeux car ce soir le soleil est voilé. Nous retenterons notre chance demain soir.

Jeudi 28 Avril

Notre deuxième visite au Centre Rouge est le monolithe Kata Tjuta. Cette formation géologique aux 36 sommets est tout comme Uluru, une « montagne île », un inselberg, mais avec beaucoup plus de reliefs. Nous nous engouffrons dans Walpa Gorge sur les 2,6 kms de sentier balisé en fin de matinée. Nous nous y sentons minuscule tellement ses parois sont hautes. C’est tout ce que nous faisons de la journée car il fait extrêmement chaud et on trouve qu’il ne serait pas prudent d’en faire plus. Le ciel se voile de nouveau en fin de journée et il est donc inutile que nous retournions voir le coucher de soleil sur Uluru. Nous ressortons pour manger et nous passons un agréable moment dans un des restaurant du complexe pour notre dernière soirée dans le désert du Northern Territory…

Vendredi 29 Avril

Nouveau look pour nouveau continent… Aujourd’hui, vu qu’il y a un coiffeur digne de ce nom dans le complexe hôtelier je raccourci mes cheveux de 15 bons centimètres, besoin de changer de tête ! Après ce petit rafraichissement, nous partons à l’aéroport rendre la voiture de loc et prendre notre avion direction Sydney car c’est de là que demain nous prenons envol pour l’Indonesie, et Bali plus exactement… Nous avons tout de même une petite appréhension concernant notre arrivée sur le continent asiatique, le changement de culture sera très probablement le plus marquant que nous vivrons dans tout notre voyage. D’un autre côté nous avons hâte d’y être car nous sommes certains que ce continent a beaucoup de richesses et de couleurs à nous offrir…

Samedi 30 Avril, plus que 3 mois de voyage :((

Journée d’attente à l’aéroport ! Nous y arrivons à 10h30 et notre avion pour Bali décolle aux alentours des 17 heures. A nous l’Asie !!! Nous arrivons à 21h30 sur le sol Balinais par une chaleur moite horrible, on a du mal a respirer… A peine sortis dans le hall, les taxis s’empressent par dizaine pour essayer d’avoir la course, chose dont on n’avait plus l’habitude, on se sent un peu oppressé. Entre l’aéroport et notre hôtel, en 3 kilomètres à peine nous avons le temps de nous rendre compte de l’anarchie routière à laquelle nous aurons à faire demain avec notre voiture de location… La conduite à gauche, Fred sait faire, par contre on a pas trop saisi qui avait la priorité dans les carrefours vu que tout le monde s’engage en même temps. La règle du « premier arrivé premier servi » doit surement être de rigueur. Les sorties impromptues des kangourous sur les routes australiennes n'étaient qu'un petit entrainement... Désormais c'est à la horde de scooters qu'il va falloir faire attention ! Nous arrivons enfin à notre hôtel et le temps d’appeler un peu la famille et les amis en France, il est déjà minuit lorsque l’on se couche…

vendredi 29 avril 2016

Australie, de Glen Helen à Kings Canyon en images...

Australie, de Glen Helen à Kings Canyon

Samedi 23 Avril

Aujourd’hui papa joue au 4X4 sur les pistes de l’Australie centrale… Je sais pas, ça doit surement venir du fait qu’il se sente beaucoup plus léger depuis qu’il n’a plus son camper van ! Nous prenons la direction du MacDonnell Ranges National Park et nous nous arrêtons pour manger et faire une baignade plus que rafraichissante à « Ellery creek big hole » (enfin tout le monde sauf moi pour la baignade, car là la température est bien loin de mes 30 degrés idéaux !). Le deuxième stop de la journée se fait à « Ochre pits » une carrière d’ocre que les aborigènes utilisent encore à ce jour. Des couleurs incroyables se dégagent des parois allant du jaune pâle au brun en passant par le orange et le rouge. Cela plait beaucoup aux filles qui peinturlurent le visage de Perle et de papa, comme dans « Pocachontas ». Nous finissons la journée par Ormiston Gorge, une gorge d’une couleur rouge vif abritant un gros trou d’eau. Au cours de la journée nous avons croisé très peu de touristes mais beaucoup de mouches ! Parlons en d’ailleurs de cette surpopulation de mouches… mais d’où diable peuvent-elles bien venir ? Elles se collent par dizaine sur nous, elles nous rentrent dans la bouche, dans les oreilles, se collent à nos yeux, c’est horrible ! De nombreuses personnes ont des « mouchtiquaires » sur leur tête pour s’en protéger et si cela continue, on va surement y venir aussi… Nous déposons ensuite nos affaires au seul hôtel du coin le Glen Helen Resort, perdu au milieu de rien…

Dimanche 24 Avril

Aujourd’hui il n’y a pas un cimetière de kangourou au bord de la route mais un cimetière de pneus ! Remarque vu l’état de la route ça peut se comprendre ! Nous roulons sur 154 kms de piste pour rejoindre Kings Canyon et on en vibre encore lorsque nous sortons de la voiture ! En chemin nous croisons des dromadaires. Ces derniers ont été introduit par les britanniques en 1840 pour explorer l’intérieur du pays. Lorsque wagons et camions les ont remplacés pour les transports, ils ont été relâchés dans la nature, d’où leur présence sur ces terres. Nous mangeons de la poussière pendant deux heures et malgré les vitres du 4X4 fermées, lorsque que nous arrivons dans le parc national de Warrtaka, au Kings Canyon Resort, les bagages dans le coffre sont revêtus d’une couche de poussière rouge ! Mais que cette route était belle ! Nous faisons la rencontre avec nos premiers « dingos », qui sont des chiens sauvages et qui ressemblent à un mélange de chien, de renard, et de loup… Ce soir, dans notre petite chambre d’hôtel, Perle nous dit : « j’ai très envie de prendre un avion qui a marqué vrai maison dessus…» elle commence un peu à se languir mais bon elle passe finalement vite à autre chose. Nous partons manger au restaurant barbecue de l’hôtel dans une ambiance country avec le chanteur Rod Dowsett, yehhhhhhh.

Lundi 25 Avril

A nous « King Canyon » et son « Rim Walk trail » de 6 kms. Toute la troupe, bien préparée psychologiquement part motivée. Nous partons avec 8 litres d’eau car la chaleur est terrible. Nous attaquons par un passage obligé, le plus difficile du trail, qui est « la montée des infractus ». Inutile de développer plus, son nom en dit suffisamment… Cette dernière nous conduit au sommet du canyon. Au milieu de la visite, nous faisons un détour qui rallonge un peu le trail pour descendre déjeuner jusqu’au Jardin d’Eden, un trou d’eau entouré d’une végétation abondante, une sorte d’oasis. Pendant les trois heures et demi du trail nous voyons un paysage merveilleux d’une couleur rouge vif. Mis à part à l’heure du pic-nic et un peu avant la fin, personne ne se plaint, même Perle qui ne se fait porter qu’une petite demi heure en tout. De retour à l’hôtel les filles font un plongeon bien mérité dans la piscine, nous allons manger tôt et tombons tous comme des mouches dans notre lit !

mardi 26 avril 2016

Australie, d'Alice Springs à Glen Helen en image

Australie, d'Alice Springs à Glen Helen

Mercredi 20 avril

Libérés, délivrés, nous rendons notre camper à 12 heures…. Comme à notre habitude après ça, nous nous étalons amplement dans les 20 mètres carrés de notre chambre d’hôtel et c’est bien la seule chose de la journée que nous faisons ! Demain nous nous envolerons pour Alice Springs et c’est dans le désert australien que nous passerons nos 10 derniers jours en Océanie.

Jeudi 21 avril

Nous montons dans l’avion à destination d’Alice Springs à 10h30 en se disant que c’est vraiment trop bête car nous nous croisons avec Cécile et Nicolas de quelques heures à peine… Eux s’envolent aujourd’hui d’Alice Spring pour Perth. Et oui cela fait longtemps que nous nous sommes pas vu, environ 20 jours ! N’empêche que ces petits rendez-vous aux quatre coins du monde sont désormais un rituel que petits et grand attendent avec impatience ! Tout le monde se fait donc une raison et nous atterrissons 2 heures plus tard à Alice Spring, au beau milieu de rien, dans le désert australien par une chaleur torride… Alors que nous sommes en chemin pour aller récupérer nos bagages, Perle me dit « Y’a Armance » (que je prend comme une question) et moi je lui répond « Mais non Perle, je t’ai expliqué qu’ Armance est déjà partie », sauf que là pour le coup ce n’était pas une question mais belle et bien une affirmation, la famille Meier, suite à un problème de billets 1 heure auparavant n’avait pas pu prendre son avion et nous attendait. Une solution de repli est alors prise immédiatement, ils bouclent une chambre au même hôtel que nous pour la nuit à venir et ils prendront un autre avion demain matin. Je vous laisse imaginer le degré d’excitation des enfants au moment où ils ont compris que nous allions passer la journée tous ensemble dans le même hôtel ! Le temps de récupérer les voitures de location et de déposer les bagages que nous repartons tous affamés, manger un bout au restaurant du Casino non loin d’où nous logeons. De retour à l’hôtel, les enfants jouent pendant une bonne heure dans la piscine glaciale. En début de soirée nous ressortons manger, cette fois ci au restaurant de l’hôtel voisin. Copain+excitation+piscine=un gros dodo assuré pour tout le monde !

Vendredi 22 avril

Voilà, le moment cruel est là, c’est l’heure des au revoir… Après un petit déjeuner tous ensemble, Cécile, Nicolas, Armance et Gaspard s’envolent pour Perth. C’est vraiment trop dur, on ne se reverra que dans une petite dizaine de jours ! En ce qui nous concerne, nous décidons d’aller faire une visite au Kangaroo Sanctuary. Il s’agit en fait d’un centre et d’un hôpital destiné à soigner, nourrir et élever des kangourous orphelins dont les mères ont été tuées par les véhicules. Chris Brolga, alias « Kangourou Dundee» son fondateur sillonne les routes la nuit et recueille des bébés dans la poche des mères mortes. Désormais il fait des émissions sur la BBC dans lesquels on voit son action au jour le jour et c’en est à la troisième saison. C’est d’ailleurs en voyant une de ses émissions à la télévision sur une chaine de voyage que j’ai eu envie de découvrir cet endroit. Lorsque l’on demande à la réceptionniste de l’hôtel le chemin pour y parvenir, elle nous dit qu’on ne peut pas y aller par nos propres moyens, et que la seule solution est de faire la visite en groupe. Sur le coup avec Fred on a un moment d’hésitation, d’une part car le prix est assez élevé, et d’autre part parce que le mot « groupe » nous fait un peu peur. On sent un peu venir le truc hyper commercial… On décide tout de même de la faire, car cela faisait vraiment longtemps qu’on en parlait aux filles. Comme les visites ne sont qu’en fin d’après midi et que le shuttle viendra nous chercher à 17 heures à notre hôtel, nous allons dans un premier temps faire des provisions alimentaires et d’eau pour notre road trip dans le désert sur les conseils de Cecile et Nicolas. En ville nous croisons nos premiers aborigènes. Ils paraissent tristes, renfermés, en décalage avec cette récente façon de vivre, cette évolution brutale imposée. On se même sent un peu gêné, de fouler leur terre. Nous passons le début d’après midi au bord de la piscine à siroter les Gigas de la wifi ! L’heure de la visite étant arrivé, on est rassuré car finalement il n’y a qu’une petite dizaine de personnes dans le bus et ce n’est pas du tout commercial, pour une fois on ne nous oblige pas à sortir par la boutique souvenirs car il n’y en a pas ! L’argent de la visite est réinvestit pour sauver les bébés kangourous et bien que Chris Brolga ne soit pas là aujourd’hui son assistant nous fait faire une ballade plus qu’agréable dans un lieu somptueusement désertique… Nous visitons le sanctuaire et le bush alentours pendant 2 heures. Cerise sur le gâteau, nous avons le droit de porter deux bébés kangourous de quelques semaines à peine dans des poches en tissus. Les adultes sont sympas, ils laissent la priorité aux quatre enfants du groupe (à savoir les trois notre et une autre petite fille) Bref Angélina, Lily-Rose et Perle se baladent avec leurs bébés kangourous dans les bras pendant quasiment toute la visite, je crois qu’on ne pouvait pas leur faire plus plaisir ! Nous assistons également au coucher du soleil avec un ciel flamboyant et en même temps au lever de la pleine lune, c’est magnifique. Voilà une journée qui se termine vraiment bien !